Avant-Première : « L’ORO DEL CAM(M)INO », un film de Nathalie Rossetti et Turi Finocchiaro
Rendez-vous des cinéastes, en présence de Nathalie Rossetti et Turi Finocchiaro
Plein tarif : 5€ / Tarif réduit : 3€
Cinéma
46 rue Quincampoix 75004 Paris
(2023 – Belgique/France/Italie – 1h34 – VO stf.)
Image : Valentina Summa, Turi Finocchiaro. Son : Ludovic Van Pachterbeke, Luigi Cacace. Montage : Salvatore Fronio. Production : Luna Blue Film, Borak Films, Associazione Culturale Monteamare, Shelter Prod, Les Productions du Lagon, WIP, Lyon Capitale TV, avec l’aide du CCA, Brouillon d’un rêve SCAM, CNC et l’accompagnement d’Alca, Procirep et Angoa.
Distribution France : Le Saint-André des Arts (le 12 mars)
Festival Millenium 2024 (Prix de la Ville de Bruxelles). Festival du film social 2024 : Prix documentaire par le jury de la 25ème image et Prix de la MAIF.
Sur le Monte Faito, dans le centre de réinsertion Il Camino, des prisonniers en sursis et des toxicomanes vivent exilés en pleine nature. Sur les hauteurs de Naples et de ses quartiers périphériques, en face du Vésuve, ces résidents luttent pour se reconstruire, se transformer avant de redescendre vers leur ville et faire face aux épreuves qui les attendent.
Les cinéastes glanent des expressions et silences qui ne laissent pas indifférents, mettent à jour des cicatrices intérieures, écoutent ces hommes « détenus » parler de leur passé et de leur vie une fois « dehors ». La proximité avec ces personnes « en marge » de la société crée rapidement une intimité permettant de comprendre que le passage par la case prison s’explique par plusieurs facteurs, et que l’objectif de tous n’est autre que de retrouver une vie meilleure.
Les résidents sont donc confrontés à un travail introspectif via l’art thérapie, des groupes de parole, une vie en collectivité : une approche portée par ce centre de rééducation thérapeutique qui démontre qu’en s’adaptant aux besoins des personnes détenues et dépendantes, le processus fonctionne.
Une approche qui méritait bien d’être mise en lumière pour que le modèle inspire, s’exporte et tende à aider d’autres personnes détenues à se libérer.
BÉRENGÈRE SOMMARUGA, les Grignoux