Bistrot littéraire avec Geneviève Damas et Jacques Richard #Lisez-vous le Belge ?
Venez découvrir lors d’une rencontre deux nouveautés de la rentrée littéraire d’hiver
Accueil dès 12h
Théâtre
46 rue Quincampoix 75004, Paris
La rencontre est ponctuée d’une séance de signatures à la Librairie Wallonie-Bruxelles
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Réservation recommandée : reservation@cwb.fr
Geneviève Damas vit à Bruxelles. Elle est comédienne, metteur en scène et auteur dramatique. Elle a publié plusieurs romans, notamment chez Gallimard. Après Strange (2023), Trace est son deuxième roman publié chez Grasset.
Né à Bruxelles, Jacques Richard a passé son enfance en Algérie. Il est écrivain, peintre et a enseigné la peinture et le dessin pendant trente ans. Il a publié poèmes, nouvelles et romans.
Au programme : Trace de Geneviève Damas ( Grasset) et Jeanne en personne de Jacques Richard (Lamiroy)
Trace de Geneviève Damas ( Grasset)
Mince, pâle et tendue, Farkass court pour dealer. Cette adolescente solitaire trouve dans le trafic de drogue une source d’argent facile. Pour subvenir aux besoins de sa mère, avec qui elle vit dans une cité délaissée, elle vend de la cocaïne après les cours. Au lycée, elle est repérée par son professeur de sport pour ses qualités d’endurance. Elle découvre alors un exutoire, bientôt une passion : la course et des sensations nouvelles ; elle ne pense à plus rien d’autre qu’à son corps, à cette tension enivrante, et elle excelle. Cette nouvelle occupation devient vite incompatible avec les nouvelles tâches qui lui sont confiées par son supérieur. Trahisons, règlements de compte et tueries se multiplient. Que choisira Farkass à choisir : la course, ou le trafic ? D’une addiction à l’autre, un roman étonnant, dans la double ligne du célèbre La solitude du coureur de fond d’Alan Sillitoe et du Mean Streets de Scorsese.
Jeanne en personne de Jacques Richard (Lamiroy)
Plutôt que de dérouler une narration au sens habituel, ce roman nous offre six portraits, tour à tour drôles et pathétiques, d’une même femme. En divers lieux, le tram à Bruxelles, la mer, le miroir de la salle de bain… se déclinent les incarnations de Jeanne et de Gilles aux noms de légende, des possibles qui ne se réalisent que dans le regard d’autrui. La réalité de Jeanne est celle d’une femme dans notre monde cannibale, où le souvenir est preuve de la seule réalité irréfutable, l’absence. Où il faut appartenir, même au prix de sa propre disparition ; où se découvre la liberté d’aimer ses chaînes ; où l’on détruit ce qu’on aime le mieux. Un monde clandestin, enfin, où dans le plus profond de l’autre s’ouvre un chemin vers soi. À la fois dévorée et dévorante, mère attentive et ogresse, enchaînée et libre, cynique et ingénue, victime et bourreau, voici Jeanne en personne. Vivante !