Le 17 novembre 2024 à 17:00

Le Mémorial de la Shoah
17 Rue Geoffroy l’Asnier, 75004 Paris

Tarif : 5€ (réduit 3€)

Il existe un continuum et un principe constructif de reprises et de retours entre les films de Chantal Akerman, son œuvre écrite et son œuvre plastique. Dans le texte Le frigidaire est vide. On peut le remplir, nous écouterons sa voix évoquant sa grand-mère ainsi que le constant dialogue avec sa mère autour de la mémoire et de l’histoire. Chantal Akerman emportait presque toujours avec elle dans les moments importants de sa vie un carnet, celui de sa grand- mère, qui constitue tout ce qui reste d’elle, disparue dans la tourmente de la Shoah. « De ma grand-mère, il reste son carnet de jeune fille. Ma mère me l’a donné. […] Elle me l’a donné à la place de parler. »

Ce carnet se trouve présent dans les textes de Chantal Akerman, mais se tient aussi au centre du dispositif de l’installation Marcher à côté de ses lacets dans un frigidaire vide, et du film Demain on déménage.

Lecture - Le Carnet
Par Natacha Régnier, comédienne.

Textes extraits de Le frigidaire est vide. On peut le remplir, dans Chantal Akerman.
Œuvre écrite et parlée, 1991- 2015, L’Arachnéen, 2024.

Avec la participation du Centre Wallonie-Bruxelles


Rencontre

En présence de Claire Atherton, monteuse et collaboratrice de Chantal Akerman, Christa Blümlinger, professeure en études cinématographiques à l’université Paris 8 - Vincennes- Saint-Denis, co-directrice d’ESTCA, et d’Ophir Levy, maître de conférences en études cinématographiques à l’université Paris 8 - Vincennes-Saint-Denis.


Projection - Demain on déménage de Chantal Akerman

France, Belgique, fiction, 110 min, Fondation Akerman, Cinémathèque royale de Belgique, Capricci, 2004.

Charlotte essaie d’écrire des livres de commande et vit dans un duplex dans un joyeux désordre. Mais un jour, sa mère débarque et revient vivre chez elle après la mort de son mari, avec piano, meubles et élèves. L’appartement est bientôt trop encombré pour elles. Il faut donc déménager et vendre. C’est alors que la ronde des visiteurs commence. Et que l’histoire bascule.

En présence d’Aurore Clément, comédienne, et de Claire Atherton, monteuse.

En partenariat avec le Jeu de Paume, la Fondation Akerman et la Cinémathèque royale de Belgique.

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