Closing Party & Benche Party
Mauro Paccagnella & Alessandro Bernardeschi : Cie Wooshing Machine / Vincent Epplay & Stéphane Broc
Tarif plein : 10€
Tarif réduit : 8€
Théâtre
46 rue Quincampoix 75004, Paris
Closing Party (arrivederci e grazie)
Conception et mise en scène Alessandro Bernardeschi
En collaboration avec Mauro Paccagnella
Interprétation Alessandro Bernardeschi, Mauro Paccagnella
Featuring Ares D’Angelo / Lisa Gunstone
Lumières & régie Simon Stenmans
Vidéo Stéphane Broc
Son Eric Ronsse
Vincent Epplay est un musicien / plasticien qui élabore depuis le début des années 1990 un travail d’expérimentations à partir d’une pratique indissociée des arts visuels et de la musique. Son travail propose des situations d’écoute à travers la réalisation de parcours ou d’espaces d’immersion sonore et visuelle. Ces dispositifs ont été montrés dans de nombreux centres d’art en France et en Europe. Il se produit régulièrement en concert en solo ou en groupe, notamment avec Jac Berrocal, David Fenech, Sayoko Papillon, et Bader Motor.
Il réalise des films aux titres énigmatiques tels que Ateliers des sons & expressions spontanées, Le Club des Animistes, Xenoglossie Radio, Mnémotechnie sonore et musicale – films présentés soit dans le cadre d’installations, soit projetés lors de concerts en solo ou avec des musiciens invités. Sa nombreuse discographie a été éditée par différents labels : Blackest Ever Black, Klanggalerie, AKA, LDDR, Planam, Grautag record… et continue d’archiver des disques sans musique, des films 8 mn de méthodes et d’enseignement pédagogiques, et des enregistrements sans qualités d’auteurs avérées.
Il est régulièrement invité à produire des bandes son pour des projets danses avec les chorégraphes (Donata Durso, Laure Bonicel, Mauro Paccagnella) ou des musiques de films
(Danielle Arbid, Stéphane Broc, Philippe Emmanuel Sorlin) et pour des artistes comme Boris Achour ou Nicolas Moulin
Stéphane Broc, vidéaste
Une bonne partie de son travail se crée en collaboration avec des chorégraphes, scénographes, plasticiens et musiciens dans une recherche commune sur le langage du geste à travers des vidéos arts, des installations ou encore des performances.
Il travaille en tant que vidéaste pour la danse et le théâtre avec les Cies : Louise Vanneste ; Maryse Delente ; Art Mouv’ ; Wooshing Machine / Mauro Paccagnella depuis 2006 en tant que vidéaste, interprète et musicien.
Stéphane travaille depuis une dizaine d’années pour l’opéra avec la metteure en scène Laura Scozzi, notamment à Nuremberg, Bern, Toulouse, Bordeaux, Dresde et Bonn dernièrement où il a participé à l’opéra « Akhénaton » de Philip Glass. Avec la metteure en scène Carolyn Sittig pour l’opéra « Le journal de Nijinski » de Detlev Glanert créé à l’opéra de Bordeaux en 2015.
Il réalise des courts-métrages, des installations vidéo, présentées aux Halles de Schaerbeek à Bruxelles, au théâtre National de Bruxelles, à la villa Arson, au Hong Kong Art center, au Palais de Tokyo, à la Villette, ou au Centre Pompidou.
Il collabore également depuis de nombreuses années avec les artistes Vincent Epplay et Katia Kameli. Avec Nicolas Barrot il participe à deux projets musicaux depuis 2018: le groupe de musique improvisé « Le cri du patron » et le projet « The Wheels orchestra » concert pour 40 magnétophones Revox.
Il présente en 2019 avec Louise Vanneste « Atla » au KunstFestival des arts de Bruxelles et aux Rencontres chorégraphique de Seine St Denis à la MC93, une installation performative et immersive pour 6 interprètes.
Il est actuellement en pré-production du Cyber opéra « Terres Rares » mis en scène par Thierry Poquet, livret de Vincent Tholomé et la musique de Laurent Durupt/Ensemble Links prévu pour 2022.
Alessandro Bernardeschi commence ses études au D.A.M.S à Bologne où il obtient sa maîtrise. Il poursuit ensuite une formation en danse classique et contemporaine tout en étant très actif sur la scène contemporaine bolognèse. En 1990, il s’installe à Paris où il travaille avec les chorégraphes Paco Decina, Catherine Diverres, Karine Ponties, Marco Berretini, François Verret, Olga de Soto et George Appaix. En 2000, il débute sa collaboration avec Caterina Sagna pour laquelle il participe à toutes ses créations. En 2019, Alessandro et Mauro Paccagnella, collaborent à nouveau pour la création de Closing Party qui sera le dernier volet de leur « Trilogie de la mémoire ou des Quinquagénaire » avec les spectacles Happy Hour et El Pueblo Unido Jamás Será Vencido.
Sa constante recherche d’une prise de parole dansée au-delà des lignes de démarcation et des rituels contemporains, traverse danse, théâtre, arts visuels et quotidien pour questionner, avec ironie et distance, urgences et fragilités de nos temps. Son plaisir de la rencontre, de l’échange et du partage avec des artistes d’horizons différents ouvre la possibilité de découvrir des espaces communs, audacieux et inattendus, qui frottent avec les frontières pour se révéler actes décalés et perméables.
En 1998, il crée Wooshing Machine, laboratoire d’expérimentation à la fois scénique et plastique, empruntant au théâtre, aux arts visuels et à la création musicale. Le travail de la compagnie réinvente une grammaire chorégraphique et théâtrale au sein de laquelle la danse et le geste dansé s’inscrivent dans une pratique à la fois hybride et audacieuse.
A la faveur d’un anniversaire qui ne se célèbre pas, les 23 ans et à une période où rien ne fut célébré, c’est en janvier 2021, du 15 > 29, qu’une Carte Blanche intitulée Woosh DELUXXIII fut accordée au collectif Wooshing Machine au Centre.
Janvier 2021 étant ce qu’il fut, à savoir un mois perturbé par la pandémie mondiale, cette carte blanche muta en un projet d’occupation et de performances.
C’est donc dans des conditions que nous qualifierons de presque « normales » que le Centre présente pour une seconde opportunité le dernier opus du Collectif : Closing Party.
CLOSING PARTY (ARRIVEDERCI E GRAZIE) de Mauro Paccagnella & Alessandro Bernardeschi
Après Happy Hour et El Pueblo unido jamás será vencido, Alessandro Bernardeschi et Mauro Paccagnella concluent leur Trilogie de la Mémoire avec Closing Party (arrivederci e grazie). Ce bal de clôture sans aucune paillette, absurde, ironique mais tellement nécessaire, nous donne à penser et à voir les derniers soubresauts des grandes utopies de l’Histoire. Dernier volet d’un délicieux triptyque dépeignant les frasques de la cinquantaine, Closing Party (arrivederci e grazie) invoque la fin et l’essoufflement comme possible nouveau départ. Là où s’entrelacent dans le corps souvenirs intimes et mémoire collective.
BENCHE PARTY « A L’ASCENSION DES MONTAGNES DE PILS » De Vincent Epplay & Stéphane Broc
Benche Party « à l’ascension des montagnes de Pils » est un grand rassemblement chaotique, une confrontation festive mêlant rituels païens et processions Panique. Baguenaudant d’un lieu à un autre, buvant, chantant jusqu’à l’épuisement, c’est par cette élaboration gestuelle, musicale et vestimentaire qu’un monde onirique se révèle à nous. Ces célébrations enflammées et joutes masquées, ces actes rituels ou travestissements grotesques aux mises en scène symboliques, sont là, comme les gestes libérateurs d’une grande parade universelle. De ce long cortège d’infidèles émane une atmosphère d’apocalypse joyeuse dans une confusion volontairement régressive et primitive.
Vincent Epplay et Stéphane Broc collaborent régulièrement sur des montages de films, prises de vues photo, installations vidéo. Dans le cadre de l’invitation de Wooshing Machine au CWB, ils proposent une collaboration encore inédite à partir d’un film-partition sonorisé en direct.