L’Homme au crâne rasé, un film d’André Delvaux #Festival de la Cinémathèque française

Wouter Hessels, professeur au RITCS et à l’INSAS a conçu la programmation intitulée « une certaine histoire du cinéma flamand », proposant un panorama du cinéma flamand en 8 films sur 70 ans, des Mouettes meurent au port (1955) à Anyway the Wind Blows (2003).

Séance présentée par Frédéric Sojcher et Louis Héliot :

L’Homme au crâne rasé, un film d’André Delvaux
(1965 – Belgique – 1h38 – VO stf.)
D’après le roman L’Homme au crâne rasé de Johan Daisne.
Avec Senne Rouffaer, Beata Tyszkiewicz, Hector Camerlynck.

Un enseignant, tombé follement amoureux d’une de ses élèves, sombre peu à peu dans la folie. Le premier long métrage d’André Delvaux, et rien moins que le film fondateur du cinéma belge moderne. Une œuvre d’une grande modernité – adaptée d’un roman d’une figure européenne du réalisme magique, Johan Daisne, ou la lente contamination du quotidien par le fantasme, puis le cauchemar, manière de Shining ascétique.

Restauration en 2021 à partir du négatif original et du son magnétique original, par la Cinémathèque royale de Belgique–CINEMATEK, avec le soutien de ‘A Season of Classic Films’, une initiative de l’ACE–Association des Cinémathèques Européennes, qui fait partie du programme Creative MEDIA de la Commission européenne.

Précédé de :

Harpya, un film de Raoul Servais
(1979 – Belgique – 9 min.)
Avec Will Spoor, Fran Waller Zeper, Sjoert Schwibethus.

Raoul Servais développe sa propre technique (bien avant le numérique) pour combiner animation et prises de vues réelles, au profit d’un conte fantastique, devenu culte. L’histoire d’un homme qui sauve une harpie, créature mythologique, mi-femme mi-oiseau, laquelle se révèle être menaçante. Palme d’or du court métrage Cannes 1979.

Restauration en 2014 par la Cinémathèque royale de Belgique–CINEMATEK, avec le soutien du Fonds Baillet Latour. Négatif original scanné en 2K et restauré en numérique. Étalonnage réalisé sous la supervision du réalisateur.