La Francisca, une jeunesse chilienne de Rodrigo Litorriaga
Avant-première, en présence du réalisateur / Rendez-vous des auteurs et des autrices
Tarifs : 5€, 3€ (réduit)
Cinéma
46 rue Quincampoix 75004 Paris
(Belgique/France – 2021 – 87 min. – VO stf.)
Scénario et réalisation : Rodrigo Litorriaga. Image : Jean-Marc Ferrière. Cadre : Victor Uribe. Son : Ophélie Boully. Musique : Eryck Abécassis. Montage : Damien Keyeux.
Interprètes : Javiera Gallardo, Aatos Flores, Francisco Ossa, Varinia Canto Vila, Roberto Flores,
Carolina Alvarado, Daniel Contreras.
Production : Transit Transat, Dolce Vita Films, Popiul, Indigo, avec les soutiens de l’Aide aux cinémas du monde – CNC et Institut Français, de la Fédération Wallonie -Bruxelles, du Tax Shelter du gouvernement fédéral de Belgique et de la ville de Tocopilla.
Distribution France : Bussola Films (sortie en 2022)
Rodrigo Litorriaga est né à Santiago du Chili en 1973, et grandit en France, en Belgique et au Chili, en français et en espagnol. Après des études en économie (Louvain), en sciences politiques (Barcelone) et littéraires (Paris), il intègre un atelier de cinéma et parvient à produire ses premiers courts métrages, dont certains sont sélectionnés dans de nombreux festivals internationaux, à Locarno notamment, C’est l’histoire d’un belge à Valladolid et au Court en dit long à Paris, Noctis BXL ainsi qu’à Grenoble, J’y étais, le p’tit muret.
La Francisca, une jeunesse chilienne est son premier long métrage.
Francisca rêve de quitter le petit bourg de Tocopilla, juché entre l’océan Pacifique et le désert d’Atacama. Elle rêve aussi d’aider son petit frère, Diego, dont les comportements autistiques inquiètent.
Lorsque Fernando, le nouveau professeur de Diego, propose d’organiser des cours particuliers, elle accepte de gaieté de cœur, sans soupçonner qu’elle actionne par là un mécanisme aux conséquences irréversibles.
« Je voulais faire un film sur le deuil qu’induisent toujours les départs. Je voulais faire un film brut sur une jeunesse marginale entourée de la beauté intime et déroutante du désert d’Atacama. Je voulais faire un film sur une démocratie aux relents crépusculaires hantée encore par l’héritage morbide de la dictature. Enfin, je voulais porter à l’écran un Chili méconnu, à travers un film résolument tourné vers l’avenir. » Rodrigo Litorriaga.