Le 1 juin 2024 à 19:00

Entrée libre

Salle d’exposition

127-129 rue Saint-Martin
75004 Paris

Trois propositions artistiques : 19h > Minuit

Alice Paltrinieri travaille et vit à Rome. Elle est diplômée en scénographie, a travaillé pendant un certain temps dans l’industrie cinématographique et a collaboré avec divers artistes internationaux.ales au fil des années. Ses études à Rome, Londres et Berlin lui ont permis d’élargir ses recherches aux technologies qui constituent désormais une partie fondamentale de son travail. Espace, interaction, mémoire. C’est le trinôme nécessaire pour interpréter les récents résultats des recherches d’Alice Paltrinieri. Au cours des dernières années, on a assisté à une utilisation croissante de composants technologiques, combinés à divers matériaux, dans des installations in situ où le.la spectateur.ice joue un rôle actif dans la définition de l’œuvre. À l’aide de circuits, de capteurs et de matériaux éphémères, l’artiste échantillonne les trajectoires de l’expérience, en détectant les contingences et les mutations. Ainsi, interprétant l’espace comme un lieu d’interaction, son exploration construit des liens entre différents environnements, reformulant leurs limites jusqu’à ce qu’il se cristallise comme l’équivalent esthétique d’une mémoire plurielle, complexe et éphémère. (Davide Silvioli)
Elle expose en Italie et à l’étranger, notamment à la Biennale de Gubbio, à la Casa Romana de Spoleto, au Palazzo Ducale de Tagliacozzo, au MAXXI Corner, à la Biennale dell’immagine en Suisse, à Milan pour Spazio Serra, à Côme pour la Galleria Ramo, au Palazzo Doria Pamphilj et à la Villa Reale à Monza. Elle a participé à diverses résidences en Italie et a remporté le SetUp Award en 2017 comme meilleure artiste de moins de 35 ans. Elle est actuellement représentée par la Galleria Ramo.

Andrea Guastadisegni est un ingénieur du son et un concepteur sonore qui a obtenu un baccalauréat ès sciences avec mention très bien au SAE Institute de Londres en 2011. Depuis 2012, à Rome, il travaille en tant qu’indépendant auprès de sociétés telles que Sky, Wind, Hasbro. Jeux, Microsoft, Discovery Channel et Enel. Son expertise réside principalement dans le domaine de l’audio interactif, qu’il applique à la fois dans l’industrie du jeu vidéo en tant que concepteur et compositeur audio, ainsi que dans le domaine des installations et des performances musicales. Il fait partie du collectif de jazz électronique Ugoless. Depuis des années, il consacre une partie importante de son temps à l’enseignement, occupant la chaire de Techniques et méthodologies du jeu vidéo à l’Institut SAE de Milan, où il partage son expérience et ses connaissances avec la nouvelle génération de professionnel.les du son.

Spazio Taverna est un projet curatorial fondé par Ludovico Pratesi et Marco Bassan en octobre 2020. Le projet est situé dans les mêmes locaux romains que le Palazzo Taverna, où, dans les années 1970, Graziella Lonardi Buontempo a organisé les Rencontres internationales d’art dans le but de promouvoir et valoriser la culture contemporaine sous toutes ses formes. Les rencontres ont attiré des artistes comme Andy Warhol et Joseph Beuys, ainsi que de jeunes talents promis à un grand avenir, comme Luciano Fabro, Jannis Kounellis, Gino De Dominicis, Luigi Ontani et Enzo Cucchi.
Spazio Taverna s’inspire de cet héritage ainsi que de la Renaissance italienne pour créer de nouveaux récits afin de comprendre et de s’engager dans le monde contemporain.
Spazio Taverna est constitué d’un écosystème d’artistes, de créateur.ices de culture et de visionnaires au service des entreprises et des institutions.
Les activités de Spazio Taverna englobent trois aspects :

  • les « Expériences », conçues comme des œuvres d’art environnementales capables de générer une transformation intime chez le.la visiteur.euse. Ce sont des événements où la distance entre l’artiste, l’œuvre, l’espace et le.la visiteur est diminuée le temps d’une soirée ;
  • « Genius Loci », des expositions et des événements nationaux conçus pour développer des modèles reproductibles capables de redynamiser des lieux historiques grâce au pouvoir symbolique des artistes contemporains ;
  • « Art X », projets transdisciplinaires entre les mondes artistique, culturel, industriel et scientifique pour aider les entreprises et les institutions à raconter leurs histoires, à innover et à imaginer leur avenir.

Les « Expériences » de Spazio Taverna sont des œuvres d’art environnementales qui se déroulent le temps d’une soirée, aptes à induire une transformation chez le.la visiteur.euse. Ces œuvres sont conçues à travers la convergence de différents mondes, conçus dans l’espace et dans le temps pour réduire la distance entre l’artiste, l’œuvre d’art, l’espace et le public.

Comme leur nom l’indique, Les sœurs h sont deux sœurs : Isabelle Henry Wehrlin et Marie Henry. L’une vient de la vidéo et vit en Suisse, l’autre de l’écriture et habite en Belgique. Elles créent ensemble des espaces narratifs hybrides, à mi-chemin entre les arts visuels et la forme scénique, où elles s’amusent à jouer avec les codes narratifs de l’écriture et de l’image.
Dans une esthétique qui se nourrit du quotidien et d’antihéros aux envies banales et aux failles nombreuses, Les sœurs h aiment jouer avec les codes, le banal, l’intime, les stéréotypes et le cliché avec beaucoup de mise en scène, de décalage et de second degré. Elles fuient le réalisme à grandes enjambées, les conduisant à préférer au réel, la mise en scène et la forme, le faux, le semblant et le trafiqué.
La démarche des sœurs h est en effet et peut-être avant tout formelle. Univers visuels flottants, surimpressions textuelles, figures et climats « surréalistes » imposent une temporalité singulière, une lecture et une écoute qui déstabilisent l’évidence du rapport image/texte/son. Elles collaborent depuis le début avec le créateur sonore et musicien, Maxime Bodson.
Spécialistes des titres trop longs et trop compliqués elles ont créé ensemble NO WINDOWS FENÊTRES IL Y AVAIT IN OUR BEDROOMS – pièce vidéo (2012), MÊME DANS MES RÊVES LES PLUS FLOUS TU ES TOUJOURS LÀ À ME HANTER, JEAN-LUC, vidéo (2013), JE NE VOIS DE MON AVENIR QUE LE MUR DE LA CUISINE AU PAPIER PEINT DEFRAICHI, installation vidéo avec musique live (2015), VOIR SON QUOTIDIEN COMME UNE SOURCE INEPUISEE DE MERVEILLES, installation vidéo (2016), IN MY BIG FIREWORKS I PLAY TO YOU THE FINAL BOUQUET, concert performé (2019), et enfin TOTALE ECLIPSE, (2022), performance au titre court mais volontairement flanquée d’une faute d’orthographe, qu’elles tournent encore en 2023-2024.

Marie Henry est née en 1976 à Nancy et réside à Bruxelles. Elle a suivi les cours de l’INSAS en section mise en scène pour finalement, ne jamais en faire, et se diriger vers l’écriture théâtrale. Elle a fait partie du “feu” groupe Toc, collectif belge de créateur.ices au sein duquel elle a écrit pas mal de pièces, publiées aux Editions Lansman. La fontaine au sacrifice et Moi, Michèle Mercier, 52 ans, morte ont reçu le prix SACD de la création théâtrale et le prix triennal de littérature dramatique de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Parallèlement à son travail avec Les sœurs h, elle collabore avec Clément Thirion qui a monté deux de ses pièces Pink boys and Old ladies et son adaptation jeune public, Norman, c’est comme normal à une lettre près. Marie Henry joue peu, mais aimerait bien, travaille comme dramaturge sur des projets, beaucoup. Elle a aussi collaboré avec France Culture.

Maxime Bodson est né en 1974 à Virton et vit à Bruxelles. Il étudie l’architecture à La Cambre puis le son à l’INSAS où il enseigne depuis 2013. Son intérêt dans les formes vivantes de spectacle le fait collaborer depuis 2005, en tant que créateur sonore et musicien, avec de nombreuses compagnies et créateur.ices d’arts scéniques. On peut citer notamment le Groupe Toc, Christophe Sermet, Enervé/Rien de spécial, Claude Schmitz, Eugène Savitzkaya et Transquinquennal. En danse, on le retrouve avec Thierry Smits ainsi qu’avec la compagnie Hervé Koubi. Plus récemment, il crée la bande son de M-Ondes (2023) de la chorégraphe Marielle Morales. En parallèle, il collabore avec les artistes plasticien.nes Daniel Daniel, Myriam Hornard et la performeuse Gwendoline Robin (City Sonics). Son activité proprement musicale se concentre autour de Cascade, projet musical qu’il mène avec son frère Samuel Bodson.

Une Nuit Blanche placée résolument sous le signe de l’expérientiel – du liminal, de l’onirique et de l’infraliminaire


TRAUMCLUB de Alice Paltrinieri & Andrea Guastadisegni sur invitation de Spazio Taverna
En théâtre : 19h00 > 23h00

TRAUMCLUB est un voyage onirique, un moment d’intimité collective pour partager son imaginaire. Lorsque la masse des pensées oniriques succombe à la pression du récit, des parties individuelles sont retournées, fragmentées, juxtaposées comme de la glace flottante. Dans une superposition d’imaginaires oniriques, le récit intime du public s’accompagne d’une composition de sons, traçant des chemins qui se croisent pour tenter de s’immerger l’un dans l’autre et dans un autre lieu.
TRAUMCLUB fait partie d’un projet de recherche mené par Alice Paltrinieri & Andrea Guastadisegni sur l’effet des rêves sur le monde physique qui nous entoure. À l’invitation de Spazio Taverna et grâce à la collaboration avec le concepteur sonore Andrea Guastadisegni, cette expérience a pris forme.


La Vie de fräulein Erzebeth est une sorte de chaos organisé
Projection en continu en Cinéma
19h00 > 23h00 

Résumé of the plot :
Tous les dimanches qu’il rain or shine on avait de tout petits suit jacket
Rapés sur les manches mais surtout qui nous arrivaient juste au-dessus du belly button


IN MY BIG FIREWORKS I PLAY TO YOU THE FINAL BOUQUET avec performance sonore de Maxime Bodson
Projection spéciale en Cinéma
23h30

IN MY BIG FIREWORKS I PLAY TO YOU THE FINAL BOUQUET est initialement un concert performé, créé et présenté au festival Trafik à Bergerac et tourné ensuite en Suisse, Belgique et France.
Pour cette Nuit blanche, la vidéo de IN MY BIG FIREWORKS I PLAY TO YOU THE FINAL BOUQUET sera projetée sous la forme d’un extrait de 20’, accompagnée d’une performance sonore live de Maxime Bodson.


Présentation d’une sélection de photographies extraites de la série EXALTER L’EPHEMERE des Sœurs h
Dans la cour extérieure du Centre :
19h00 > Minuit

EXALTER L’EPHEMERE est une série de 10 photographies et petits textes à arracher, créée pour l’exposition collective Et elles jettent leur langue aux chiens à la Galerie Melissa Ansel à Bruxelles, décembre 2023.

Peut-on tout quitter pour l’imparfait, 2023, 30 x 40 cm, impression pigmentaire sur papier japonais © Les sœurs h

Peut-on tout quitter pour l’imparfait, 2023, 30 x 40 cm, impression pigmentaire sur papier japonais © Les sœurs h

Les Soeurs h et Maxime Bodson, Concert performé avec vidéo et texte:  In my big fireworks I play to you the final bouquet, Centre Culturel Suisse, Paris, 2019 © Margot Montigny

Les Soeurs h et Maxime Bodson, Concert performé avec vidéo et texte: In my big fireworks I play to you the final bouquet, Centre Culturel Suisse, Paris, 2019 © Margot Montigny

TRAUMCLUB  © Alice Paltrinieri TRAUMCLUB, performance made in Spazio Taverna, Rome, 2023 © Alice Paltrinieri

TRAUMCLUB © Alice Paltrinieri / TRAUMCLUB, performance made in Spazio Taverna, Rome, 2023 © Alice Paltrinieri

TRAUMCLUB  © Alice Paltrinieri / TRAUMCLUB, performance made in Spazio Taverna, Rome, 2023 © Alice Paltrinieri

TRAUMCLUB © Alice Paltrinieri / TRAUMCLUB, performance made in Spazio Taverna, Rome, 2023 © Alice Paltrinieri

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