Rear Window : Accrochage de dessins numériques de Bernard Gaube
Rencontres et échanges à L’ahah #Griset à Paris
L’ahah
4 Cité Griset, 75011 Paris
Accrochage de Bernard Gaube, sous le commissariat de Septembre Tiberghien
Né en 1952 à Kisantu, en République démocratique du Congo, Bernard Gaube vit et travaille à Bruxelles. Son travail a été exposé à plusieurs reprises dans des expositions personnelles et collectives. Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections privées et publiques. Bernard Gaube a reçu le Prix Gustave Camus de l’Académie Royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique pour l’ensemble de son œuvre. Il a été représenté pendant plusieurs années par la galerie Rodolphe Janssen, Bruxelles. L’ahah l’accompagne depuis 2017.
Docteure en histoire de l’art, Camille Debrabant a d’abord collaboré aux publications du cabinet d’art graphique de l’École des Beaux-Arts de Paris (2005-2012), et enseigne aujourd’hui l’histoire et la théorie de l’art à l’École Nationale Supérieure d’Art et de Design de Nancy. Ses recherches actuelles, dédiées au renouvellement des pratiques picturales dans l’environnement numérique contemporain, ont donné lieu à un cycle d’expositions intitulé Peinture Obsolescence Déprogrammée au MASC des Sables d’Olonne (10.21-01.22) et au Musée de l’Hospice Saint-Roch d’Issoudun (02.22-05.22).
Septembre Tiberghien est critique d’art et commissaire d’exposition indépendante, basée à Bruxelles. Son intérêt pour les diverses formes d’écritures plastiques l’amène à concevoir des projets collaboratifs avec une forte dimension réflexive et processuelle. Elle écrit pour L’art même et de nombreuses autres revues et rédige régulièrement des textes pour des catalogues d’exposition. En 2020, elle conçoit le projet éditorial Serendipity avec le concours d’Été78. Membre de l’AICA depuis 2014, elle a été co-présidente de la section belge de 2019 à 2020 et est actuellement Présidente de la Commission consultative des Arts Plastiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Proposant un accompagnement dans le temps et sur-mesure, L’ahah entend s’engager auprès des artistes plasticien·ne·s.
À travers la mise en place d’outils spécifiques adaptés à leurs pratiques et démarches respectives (expositions, publications, collaborations, rencontres, rendez-vous transdisciplinaires, etc.), l’association s’attache à accentuer leur rayonnement et, ce faisant, participe au soutien de la création contemporaine et au développement de la recherche en arts.
Dans la perspective d’un accompagnement plus conséquent, L’ahah envisage de convoquer d’autres champs disciplinaires.
Enfin, L’ahah ambitionne d’être caisse de résonance aux niveaux national et européen des initiatives de structures alternatives. Dans cette optique, elle envisage de diffuser leur travail et leurs publications, de relayer leurs actions.
L’ahah est une association à but non lucratif, créée en juin 2017. Elle dispose actuellement de deux espaces à Paris dont les qualités déterminent le format des expositions programmées à partir de l’automne 2018 et un espace dédié à l’expérimentation à Ris-Orangis / Grand Paris Sud.
En 2020, l’association avait consacré à l’artiste, dans l’espace de L’ahah #Griset, une exposition solo d’envergure intitulée I’m one of them, dédiée à sa pratique picturale, avec le soutien du Centre Wallonie-Bruxelles/Paris. En parallèle, une riche sélection de ses dessins réalisés sur iPad avait été dévoilée pour la première fois à dans les salles de #Moret.
L’ahah présente un accrochage inédit des dessins numériques de l’artiste Bernard Gaube.
Bernard Gaube réalise depuis quelques années des dessins sur iPad. Cet outil lui offre une exceptionnelle rapidité d’exécution et un vaste espace de liberté.
Au cœur de ce nouvel accrochage, prendront place des temps d’échanges, le jeudi et le vendredi, avec Bernard Gaube et Septembre Tiberghien, critique d’art et commissaire d’exposition. Le samedi, cette dernière modérera une discussion entre Camille Debrabant, historienne de l’art, et l’artiste, autour des nouvelles pratiques de l’art numérique et de son inscription dans l’histoire de la peinture moderne.
Au programme :
■ Temps d’échanges :
Rencontre entre Bernard Gaube et Septembre Tiberghien
Jeudi 23 mars, 15h et 17h.
Vendredi 24 mars, 15h et 17h.
(Réservation obligatoire)
■ Discussion publique entre Bernard Gaube et Camille Debrabant, avec une modération de Septembre Tiberghien
Samedi 25 mars, 17h.
(Entrée gratuite, dans la limite des places disponibles.)