32e Festival Le Court en dit long
Tarifs : A la séance : 5 €. Tarif réduit : 3 €. Pass Festival : 15 €
Cinéma
46 rue Quincampoix 75004 Paris
Détails du programme à venir
Mardi 4 juin à 20h30 : Programme 1 – En version originale (1h29)
FOLLOWING ALYSSA – Etienne Barrère (IAD, 18’)
PINA – Jérémy Depuydt & Giuseppe Accardo (Next Days Films, 24’, animation)
ELDORADO – Mathieu Volpe (Velvet Films, 19’)
L’HIVER NOUS A CHANGES – Alissa Maestracci (Caméra-etc., 4’)
VAMBORA – Laurier Fourniau (Kinomaï Films asbl, 22’)
Mercredi 5 juin à 18h : Prog 2 – Films d’écoles et d’ateliers (1h32)
DRÔLE D’OISEAU – Achille Balthazar (APACH, 20’)
HORS CADRE – Angèle Vergoni (Heaj, 3’30, animation)
WEEK-END EN FAMILLE – Charlotte Vanderhulst (APACH, 15’)
LES OISEAUX – Christel Hortz (Caméra-etc., 4’20, animation)
LILITH – Elina Leloup (IAD, 15’30)
LES ABEILLES D’EAU DOUCE – Emma Kanouté (La Cambre, 8’30, animation)
BAISSE LES YEUX – Marie Chauderlot (IAD, 23’30)
Mercredi 5 juin à 20h30 : Programme 3 – Quatre saisons (1h32)
JOURS DE MAI – Gustave Pierre (INSAS, 16’)
PLEINE NUIT – Manon Coubia (The Blue Raincoat, 15’)
SUMMER TRIP – Anthony Munoz & Axel Corbion (Heaj, 4’, animation)
JE SUIS RENTREE – Valentine Lapière (Roue Libre, 19’)
HIVER – Jean-Benoît Ugeux (Apoptose, 18’30)
UN INVINCIBLE ETE – Arnaud Dufeys (Makintosh Films, 19’)
Jeudi 6 juin à 18h : Programme 4 – Passion Cinéma (1h30)
BAHAMAS – Maxime Bultot (Daylight Films, 14’)
AU SUIVANT – Marco Bolla & Jeanne Remi (Autoproduction, 12’)
PUPUCE – Chloé Larrère (Initial Films, 19’)
MA SEMAINE AVEC GEORGE CLOONEY – Emilie Sornasse (Roue Libre, 19’)
PAVANE – Pauline Gay (The Living, Need Productions, 26’)
Jeudi 6 juin à 20h30 : Programme 5 – Portraits de femmes (1h30)
NOHAM – Victorine Durmort & Marie Fotso-Chatue (IAD, 15’)
VILLA MADJO – Elen Sylla Grollimund (Atelier Graphoui, 13’30)
SAGAH – Maïté Lonne, Gaël Maleux (Octopods Films, 13’30)
MARTHA – Léo Médard (Stenola Productions, 24’30)
L’ENVOL – Patrick Tass (Panique !, 23’30)
Vendredi 7 juin à 18h : Programme 6 – Dépasser ses limites (1h28)
PRELUDE – Avril Bott (APACH, 16’)
LES MOTS VIENDRONT PLUS TARD – Marie-Hélène Delouw (Caméra-etc., 5’30)
TIGER – François Bierry (Beheme asbl, 12’)
EN ECLATS – Charlotte Letroye (APACH, 22’)
OBLITERER – Gaëtan Saint-Rémy (Thank You and Good Night Productions, 11’)
MUSCLE MASQUE DANS : FERRAILLE PAGAILLE – Nicolas Gemoets (La Cambre, 8’30, animation)
THE CHOOLERS : VIANDES & POISSONS – Monsieur Pimpant (Pin ?Pan ! Productions, 13’)
Vendredi 7 juin à 20h30 : Carte blanche à Luc Boland et à l’Extraordinary Film Festival (1h24)
Séance proposée en audiodescription.
LE STADE DU MIROIR – Tiffany Rooze (APACH, 20’)
LES GENS AUX CHÂTAIGNES – Charlotte Vedovatto (documentaire, 24’)
L’ETRE CLIGNOTANT – Juliette Mauduit (Caméra-etc., 17’, animation)
SON VISAGE – Caroline & Eric du Potet (Theorem, 13 Prods, 23’)
Après des études de droit, Xavier Seron intègre l’Institut des Arts de Diffusion (IAD) à Louvain-La-Neuve. Très tôt, on note chez lui une prédilection pour l’humour grinçant et une certaine propension à tourner en noir et blanc.
En 2005, Rien d’insoluble, son film de fin d’études est sélectionné à la Mostra de Venise. Il réalise ensuite Le Crabe avec Christophe Hermans, à nouveau en noir et blanc, et co-écrit En compagnie de la poussière de Jacques Molitor (festival de Locarno 2008).
À partir de 2011, il réalise avec Méryl Fortunat-Rossi (un de ses condisciples de l’IAD) plusieurs courts métrages : Mauvaise lune (nommé aux Magritte du cinéma belge en 2012), qui vaut à Jean-Jacques Rausin le Prix d’interprétation au Festival Le Court en dit long 2011 et une Mention spéciale du Jury.
En 2014, il réalise Dreamcatchers avec Cédric Bourgeois, un documentaire sur des catcheurs belges.
A nouveau avec Méryl Fortunat-Rossi, il réalise en couleurs le court métrage L’ours noir, comédie acerbe et haute en couleurs. Avec ce film – culte – ils ont obtenu 230 sélections et reçu une quarantaine de récompenses dont le Méliès d’Argent et le Magritte du meilleur court métrage de fiction 2016). L’année suivante, ils reviennent au noir et blanc avec Le plombier (22 prix dont, le Magritte du meilleur court métrage de fiction 2017).
Avec Matthieu Donck, il réalise Les tubes (premier segment d’Avant Terme, projet collectif initié par l’acteur et réalisateur Jean-Benoît Ugeux). Il collabore à l’écriture de courts tels que Kapitalistis de Pablo Muñoz Gomes (nommé aux César et multiprimé en festivals) et Vihta de François Bierry (Prix Spécial du Jury à Clermont-Ferrand, Prix de la Mise en Scène au CDL 2018).
En 2016, Xavier Seron achève Je me tue à le dire, son premier long métrage de fiction, réalisé seul, en noir et blanc. Cette comédie noire et décalée est sélectionnée au Festival de Karlovy Vary, au Festival du Nouveau Cinéma de Montréal ou encore à Sitges. Il remporte plusieurs récompenses, notamment le « New Voices/New Visions Award » au festival de Palm Springs, le « Best Director Award » à Odessa ou encore les Magritte 2017 du Meilleur scénario et du Meilleur acteur (décerné à Jean-Jacques Rausin).
En 2020, dans le cadre de la première Belge collection (une série de quatre courts métrages réalisés par de jeunes cinéastes en vue de mette à l’honneur des actrices et acteurs belges francophones), il réalise un nouveau court métrage intitulé Sprötch (80 récompenses et 240 sélections). Éligible aux Oscars, Sprötch a remporté le Magritte 2022 du meilleur court de fiction.
Depuis 2012, Xavier Seron est également professeur à l’IAD où il encadre des films de fin d’études.
En 2023, il a achevé son deuxième long métrage de fiction, Chiennes de vies, produit dans le cadre de l’aide aux productions à petit budget. Ce film à sketches, en noir et blanc, a été sélectionné au festival de Tallinn et aux Arcs.
Le Festival Le Court en dit long revient en In-Situ au Centre début juin pour proposer à Paris une sélection de récents courts métrages belges francophones.
Cette 32ème édition est constituée de 35 films en compétition, répartis en six programmes thématiques.
En cette édition, le Festival réamarre avec un Parrain complice des précédentes éditions, à la faveur desquelles plusieurs de ces films furent présentés et qui fut lauréat de distinctions dans ce cadre : Xavier Seron.
La sélection 2024 a été établie en synergie avec le parrain, et donnera à la fois à découvrir des films d’écoles et d’ateliers en fiction (IAD, INSAS, HELB) et en animation (La Cambre, Heaj, Caméra-etc.), également des premiers films ainsi qu’à retrouver des productions de cinéastes comme Mathieu Volpe, Manon Coubia et Jean-Benoît Ugeux.
Samedi 8 juin, après la master-class où il évoquera son parcours depuis l’IAD et ses coréalisations jusqu’à ses longs métrages, Xavier Seron présentera en première parisienne Chiennes de vies, film à sketches absolument réjouissant, délicieusement politiquement incorrect !
Hors compétition, le festival offre une carte blanche à Luc Boland, cinéaste et fondateur de The Extraordinary Film Festival (TEFF), un festival de cinéma unique en Belgique, 100% accessible, qui propose au grand public, aux professionnel.le.s et aux personnes concernées une image positive de la personne en situation de handicap. Cette séance sera proposée en audiodescription.
Enfin, le festival organise un Atelier professionnel de jeu pour la caméra ouvert à trois actrices et trois acteurs belges, sous la direction de Paul Vincent de Lestrade, diplômé de l’INSAS qui l’an dernier s’est vu distingué par le Prix du Public du CDL avec son premier court métrage Un bon garçon. Il sera accompagné du chef opérateur Jimmy Wolf Nguyen, également diplômé de l’INSAS.
Samedi 8 juin à 15h, les festivalier.e.s pourront rencontrer les six talents et découvrir les scènes qu’ils auront tournées durant cet atelier.
Porté par l’enthousiasme de découvrir nouvelles écritures et formes cinématographiques, d’aller à la rencontre de celles et ceux qui font le cinéma d’aujourd’hui et qui feront celui de demain, le Festival Le Court en dit long – fondé en 1993 par Louis Héliot – se renouvelle en préservant les moments de rencontres et d’échanges entre les professionnel.le.s belges et français.es.