Le 4 septembre 2022 à 14:00

14h00 à 18h00 – Entrée libre.

Le Carreau du Temple
4 Rue Eugène Spuller, 75003 Paris

En partenariat avec le Carreau du Temple – établissement culturel et sportif de la Ville de Paris.

Production déléguée Abri Trou : Le Générateur, Lieu d’Art et de Performances, Gentilly

Diplômée de l’école supérieure d’arts de Brest en 2000, Elizabeth Saint-Jalmes développe une pratique protéiforme en puisant dans les champs de la philosophie de l’art et de la culture populaire. Depuis 2009, elle invite des danseurs à activer ses matières plastiques et dispositifs performatifs en théâtre, en centre d’art, en galerie et en rue. Elle a travaillé particulièrement avec la chorégraphe Mathilde Monfreux pour les rapports au mouvement et à l’écriture et avec Cyril Leclerc qui aborde la lumière comme une matière plastique malléable. Son travail est diffusé dans des galeries et centre d’arts depuis dix ans, comme la galerie Gabriel & Gabriel, la galerie Santo Amor, le Centquatre à Paris, le Cube, Sonica Londres, Umeö Suède, Frasq, etc. En 2020-2021, elle est artiste associée au Générateur (Gentilly).

Metteur en scène, chorégraphe et interprète, Yves-Noël Genod travaille d’abord avec Claude Régy et François Tanguy (théâtre du Radeau). À partir de la pratique du contact improvisation, il dérive vers la danse et collabore avec Loïc Touzé. En 2003, à l’occasion d’une carte blanche au festival Let’s Dance du Lieu Unique (Nantes), ce dernier lui propose de fabriquer son premier spectacle. Intitulé En attendant Genod, ce spectacle s’appuie sur le modèle des standup anglo-saxons. Les commandes – toujours des cartes blanches – s’enchaînent ensuite : spectacles – près d’une centaine à ce jour – et performances, présentés le plus souvent dans des festivals, des scènes dédiées à la danse et aux formes hybrides. Un théâtre dont on aurait enlevé le drame, l’action, et dont il ne resterait que la poésie, le fantôme, la trace.

En 2020, à la faveur de la première édition du Festival (((Interférence_s))), le Centre présentait une rétrospective dédiée au créateur sonore Èlg.

A réécouter,l’entretien mené par Elsa Vettier sur DUUU

A revoir, le clip Fontanelles

En 2019, le créateur sonore Èlg commence à composer une série de peintures sonores pour illustrer de multiples états d’être, qui constituent l’album “Dans le Salon du Nous”, sorti en novembre 2021 sur le label belge Vlek. Il a collaboré avec son frère Mim à la production, et de nombreux collaborateurs à travers les morceaux (Ladr ache, Johann Mazé, Claire Vailler, Mocke Depret, Frédéric Bernier, Catherine Hershey, Radio Hito) et le résultat est un voyage émouvant, chuchoté, chanté et crié à plat ventre sur le grand toboggan qui mène de la naissance au Bardo.

Depuis 2004, Laurent Gérard alias Èlg ne cesse de dessiner l’équivalent sonore de spirales concentriques et de labyrinthes faits de thuyas, ronces et boyaux. En renouvelant constamment son instrumentarium au fil des années il lance des ponts entre musique concrète et débris de chansons, entre incantations tribales en crypte électronique et danse de poupées russes en Plutonie. La langue est tantôt francophone, tantôt réduite à un babil alien, invoquant le vieillard et l’enfant, le revenant empoussiéré, le barde épileptique ou le messager de paix.
Les motifs et les contours des sons se réinventent en permanence comme un organisme vivant. C’est un serpentin de prières, une fusée de terre, on suit la procession sur la grande avenue.
Èlg est aussi une moitié d’Opéra Mort (avec Jo Tanz), un tiers d’Orgue Agnès (avec Sourdure et Clément Vercelletto) et ancien tiers des Reines d’Angleterre (avec Ghédalia Tazartès et Jo Tanz). Il faisait aussi partie du monstre-clown à deux têtes « Schultz et Èlg » en compagnie du regretté poète sonore Damien Schultz.
Èlg existe maintenant en trio sous le nom “Èlg et La Chimie” avec comme membres Marie Nachury Johann Mazé et Alexandre Menexiadis

Pour le festival Les Traversées du Marais, la plasticienne Elizabeth Saint-Jalmes déploie le gigantesque Abri Trou, sorte d’organe gonflable qui s’anime et se métamorphose au passage des visites et des performances qui l’envahissent.

Créatrice d’installations pensées pour la danse, la plasticienne Elizabeth Saint-Jalmes investit depuis une dizaine d’années les théâtres, les centres d’art et l’espace public. L’Abri Trou avait été présenté en janvier et février 2022 au Générateur et au Centre Wallonie-Bruxelles, à la faveur de la Biennale du Nova XX.

À l’occasion du festival Les Traversées du Marais, elle déploie Abri Trou, une installation imposante, faite de six structures gonflables blanches reliées entre elles, dans la Halle du Carreau du Temple.

Cette sculpture gigantesque mouvante invite le public et les artistes à l’exploration, pour s’y croiser, s’y perdre et activer la métamorphose de cette peau, qui devient, au passage des visiteurs, un corps à part entière. Elle accueillera en son sein, plusieurs performances dansées conçues lors d’une carte blanche offerte au comédien et chorégraphe Yves-Noël Genod, personnage atypique de la scène contemporaine, adepte des formes hybrides, qui occupait la saison passée la Halle du Carreau du Temple pour un spectacle avec une centaine d’amateurs.

Un salon d’écoute, installé dans la Halle, permettra au public de découvrir collectivement et au casque, l’album « Dans le Salon du Nous » de l’artiste Èlg (Vlek 2021).

Cette matrice fascinante, hors du temps, « théâtre de jeux et de possibles » réserve un bon nombre de surprises…

Elizabeth Saint-Jalmes, L'abri Trou,@Elizabeth Saint-Jalmes

Elizabeth Saint-Jalmes, L’abri Trou,@Elizabeth Saint-Jalmes

Elizabeth Saint-Jalmes, L'abri Trou,@Elizabeth Saint-Jalmes

Elizabeth Saint-Jalmes, L’abri Trou,@Elizabeth Saint-Jalmes

Elg, artwork

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Elizabeth Saint-Jalmes, L'abri Trou,@Elizabeth Saint-Jalmes

Elizabeth Saint-Jalmes, L’abri Trou,@Elizabeth Saint-Jalmes

Elizabeth Saint-Jalmes, L'abri Trou,@Elizabeth Saint-Jalmes

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Elg, artwork

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