Du 16 au 28 novembre 2021

8.00 à 10.00 €

Théâtre Nouvelle Génération - Le TNG
23 Rue de Bourgogne 69009 Lyon

Manipulateurs et comédiens Ersatz : Camille Panza, Noam Rzewski, Léonard Cornevin, Pierre Mercier
Manipulateurs et comédiens Création Dans la Chambre : Odile Gamache, Gabriel Plante, Félix-Antoine Boutin.

Production et création Ersatz, Création Dans la Chambre Coproduction Théâtre Nouvelle Génération – CDN de Lyon Soutiens Théâtre aux Ecuries – Montréal – Canada, LA SERRE – arts vivants – Montréal – Canada, Montévidéo – Marseille, Centre Wallonie-Bruxelles – Paris, Le Carreau – Scène nationale de Forbach et de l’Est mosellan Soutiens financiers Fédération Wallonie-Bruxelles, Wallonie-Bruxelles Internationale, Région Grand Est, Conseil des arts du Canada, Institut Français, Bureau International de la Jeunesse, Commission internationale du théâtre francophone.

La compagnie Ersatz est associée au Théâtre Nouvelle Génération – CDN de Lyon dans le cadre du Vivier, dispositif de soutien à la recherche scénique et à l’émergence artistique pour les années 2019 et 2020.

Observez la nature comme vous ne l’avez jamais vue, en prenant littéralement place au milieu du décor, à l’intérieur du dispositif de la prochaine création à destination des tout-petits : Au jardin des Potiniers imaginée par le Collectif Ersatz et la compagnie québécoise Création Dans la Chambre.

Une présentation d’étape de travail au Centre Wallonie Bruxelles à Paris le 27 et 28 novembre 2020 devait avoir lieu. Confinement oblige, cette étape a muté en la réalisation de capsules vidéo

5e édition de Micro Mondes, festival de spectacle vivant et multimédia dédié aux formes artistiques immersives.
Pendant deux semaines, Micro Mondes propose aux spectateurs de tous âges de découvrir des propositions innovantes créées par des artistes nationaux et européens issus du théâtre, des arts visuels, de la musique, des arts plastiques et du numérique…

Notre spectacle propose au public une immersion contemplative à l’intérieur d’un territoire où se construit une botanique inventée. Concrètement, les spectateur.rice.s sont invité.e.s à s’installer à l’intérieur d’un paysage fabriqué, devenant les roches de ce territoire, la tête émergée, le corps sous la maquette. C’est donc à l’échelle miniature que la magie s’opère, chaque personne ayant sa propre perspective sur ce monde qui évolue à quelques centimètres de leur visage. Cette approche nouvelle du cadre scénique permettra une intimité singulière, entre le public, l’œuvre et les fabricant.e.s du spectacle.
Ce projet, qui se veut une initiation à la performance numérique et au langage scénique contemporain pour le jeune public et la découverte d’une contemplation dynamique pour les adultes, se sert de manière ludique de la métaphore d’un jardin en proie à la sécheresse pour éprouver de manière sensible l’évolution cyclique d’un microcosme. Sans être fatalistes, nous voulons sensibiliser nos visiteurs et nos visiteuses, grâce au jeu de la construction et de la déconstruction en direct de l’espace et de ses êtres endémiques, au fait que le monde tel qu’ils le connaissent est appelé à changer drastiquement, voire à disparaître. Nous souhaitons sensibiliser les jeunes générations de manière ludique et interactive au réchauffement climatique et aux conséquences de ces dérèglements, les amener à réfléchir par eux-mêmes dans une approche sensible et non didactique.

L’action dramatique est ici concentrée sur la naissance, la reproduction, l’évolution, la mort et la survivance de végétaux fictifs. Loin de s’enfermer dans un discours moralisateur sur l’écologie, nous nous intéressons aux comportements d’organismes qui construisent notre monde en nous donnant une atmosphère, mais qui sont souvent ignorés : les plantes. S’inspirer du comportement des plantes, c’est s’intéresser au vivant, dans une perspective plus globale que l’humain. C’est ouvrir un univers poétique «non- anthropocentriste».
Nous créons un dispositif qui impose une temporalité différente; comme nous aimons l’appeler, un temps des pierres, qui laisse place à la contemplation et à l’émerveillement face à des choses simples. Ce temps propose un regard neuf sur ce qui agit devant le.a spectateur.rice ; l’artiste Pierre Meunier en parle très bien sous l’appellation du regard idiot : « Poser un « simple » regard d’idiot sur le monde pour en chercher la splendeur et en trouver la danse suppose en effet une recherche complexe, ce qu’on pourrait nommer la fabrique d’une contemplation. […] Ce geste pourrait se définir comme une tentative de réinvention de la « splendeur » du monde. ».

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Au jardin des potiniers © Nicolas Boudier

Au jardin des potiniers © Nicolas Boudier

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