05.04.25 — 25.05.25

Belgomania au Séchoir-Port Boinot & Le Pilori à Niort

Belgomania, focus sur la photographie émergente de la Fédération Wallonie-Bruxelles avec Laetitia Bica, Julie Calbert, Lucas Leffler, Léonard Pongo, Stéphanie Roland, Laure Winants, Solal Israel & Téo Becher

Du 5 avril au 25 mai 2025

Le Séchoir. Port Boinot, 1 Rue de la Chamoiserie, 79000 Niort.

La série Dispersion est issue de la recherche de Laetitia Bica sur les bassins miniers du Nord de la France explorant trois pistes principales : l’ac¬cumulation documentaire de traces iconogra¬phiques in situ, l’interprétation de données par l’imagerie scientifique au coeur des laboratoires de TISBio Traitement du signal et de l’image pour la biologie à l’Université de Lille, et la création plastique, proposée comme prolongement des résultats obtenus.

Sa démarche interroge la colonisation des éco¬systèmes des terrils par dispersion biologique d’espèces végétales exotiques, favorisant la diversité et engendrant un changement global sur les sols miniers, plus particulièrement l’espèce Glaucium Flavum, ou pavot cornu jaune, cette espèce, extrêmement toxique, importée des pourtours méditerranéens par les mouvements de population.
Née à Liège et vivant à Bruxelles, Laetitia Bica étudie la photographie à l’Institut des Beaux-Arts Saint-Luc à Liège. En 2015, elle édite son premier livre aux éditions du Caïd puis réalise, en 2017, sa première exposition solo à la MAAC, à Bruxelles. En 2021, elle met en scène en duo avec Daphne Agten «Muscle memory» dans le cadre du festival FRINGE à Amsterdam.
Utilisant l’appareil photographique pour brouiller les frontières, l’artiste belge donne voix aux instincts pour produire des images dont chaque repli exprime un événement, une rencontre, une émulsion.
Elle poursuit un travail artistique qui entrelace les différents territoires où elle évolue en tant que photographe professionnelle, intégrée au monde éditorial, à celui de la mode, du clip vidéo, et en constante collaboration avec des stylistes, des danseurs, des musiciens ou des cinéastes. Ses pièces rendent compte de la dimension ex¬ploratoire qui anime l’artiste selon une contemporanéité peuplée de réfé¬rences cycliques au sacré, à la déli-quescence et à la mer.

www.laetitiabica.be

Êkhô
Ce qui reproduit ou rappelle quelque chose, une trace, une marque.

Êkhô est une série composée de tirages, d’ins¬tallations et d’objets liés au paysage. Les dimen¬sions comme les échelles d’observation varient de l’horizon au microscope, et l’agencement dans l’espace rythme notre regard, du plus lointain au plus proche de la matière.
Julie Calbert poursuit un geste propre à son travail : la mise en culture photographique. Les teintes, choisies ou accidentelles, nous renvoient au tableau des éléments avec ses ors, argents, bleu de méthylène, verts oxydés ou noirs char¬bonneux. De l’iconographie scientifique elle emprunte la classification en planches, lamelles et clichés, puis articule ses images en série pour souligner tant leur périodicité que propriétés chimiques.
En grec ancien êkhéô (« d’où vient l’écho ») signifie aussi bien faire du bruit que résonner, il signifie exactement « rendre un son ». Ici Julie Calbert passe à travers la surface, pour nous donner à voir un paysage fragmenté, qui sourde, oscille et vrombit en silence, à l’image des silhouettes fémi¬nines qui ponctuent sa série.

Texte : Myriam Pruvot

Née en 1985, vit et travaille à Bruxelles. Diplômée en communication et en photographie, Julie Calbert a travail¬lé pour la presse belge et enseigne la photographie depuis plusieurs années. Elle collabore régulièrement avec des musiciens et des artistes de la scène internationale. Son travail, qui oscille entre photographie, art visuel et ex¬périmentation, a été présenté dans de nombreuses expositions collectives à travers l’Europe.
Dans une démarche qui mêle photo¬graphie, impression, vidéo, installation, édition et plus récemment création ou modélisation d’environnements vir¬tuels, Julie Calbert explore les relations entre mémoire, mouvement, corps et environnement. Elle aborde la photo¬graphie en alchimiste, aux moyens de divers traitements et altérations qui raréfient l’image, jusqu’à son absence. Silhouettes spectrales, apparitions furtives et souvent féminines, résur¬gences de gestes et visages en cours d’effacement confèrent une dimension abstraite à ce travail à la fois mental et incarné.

www.juliecalbert.be

Zilverbeek

Zilverbeek est un projet entamé en 2017 qui documente l’histoire d’un ruisseau situé à Anvers (Belgique) et dans lequel on pouvait récupérer du métal argentique à partir de ses boues.
Depuis les années 1920, l’usine belge Gevaert a écoulé accidentellement des tonnes d’argent dans ce ruisseau, comme sous-produit de sa pro¬duction de pellicules photographiques. Les boues du ruisseau étaient alors colorées en noir par l’argent, ce qui lui valut le nom de « Zilverbeek » (le ruisseau d’argent).
Le mythe commence en 1927 lorsque Thomas Van de Weygaert un fabricant d’outils travaillant chez Gevaert s’est rendu compte de la fortune que l’usine éliminait quotidiennement. Il inventa un système pour récupérer l’argent des boues du ruisseau en le drainant secrètement et en trans¬portant les boues séchées vers une usine métal¬lurgique locale où l’argent était extrait. L’homme pouvait récupérer jusqu’à une demi-tonne d’argent par an, ce qui lui rapportait bien plus que son salaire à l’usine.
Après une première approche documentaire qui prit la forme d’une publication en 2019, une re¬cherche expérimentale fut développée afin de ré¬aliser des tirages argentiques à partir des boues issues du ruisseau. Imaginant cette boue polluée comme une émulsion photosensible, le projet met en lumière une forme de toxicité liée à la produc¬tion d’images et réactive cette histoire industrielle en lui donnant un aspect fabuleux.

Lucas Leffler (1993, Belgique) vit et travaille à Bruxelles. Il est diplômé d’un master à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Gand (BE) et d’un post-master issu du Fresnoy - Studio National. Son travail est représenté par la galerie Intervalle (FR) et la gale¬rie Lee-Bauwens (BE).
Son travail a été exposé au Musée de l’Elysée (Lausanne, CH), FOMU (Anvers, BE), Hangar Photo Art Cen¬ter (Bruxelles, BE), Eleven Steens (Bruxelles, BE), la BnF (Paris, FR) et a été présenté dans plusieurs foires d’art en Europe dont Art Paris et Paris Pho¬to. Son livre Zilverbeek (Silver Creek) est sorti à l’automne 2019 chez l’éditeur néerlandais The Eriskay Connection. Sa prochaine publication apparaîtra avec RVB Books en automne 2025.
Il est lauréat en 2022 de la deuxième édition de la résidence Picto Lab - Expérimenter l’image et en 2023 de la résidence de recherche du musée Nicéphore Niépce.

www.lucasleffler.com

Primordial Earth est un projet en cours qui s’éloigne des récits photographiques tradition¬nels. Léonard Pongo utilise la photographie comme un outil pour voyager à travers le pay¬sage congolais et créer des objets visuels inspirés par les traditions, le symbolisme, l’artisanat et les mythologies congolaises.

Il présente le paysage naturel varié du pays comme un personnage doté d’une volonté et d’un pouvoir propres, comme un livre ouvert qui raconte l’histoire de l’humanité et de la planète, avec le Congo en son centre. L’espace représenté devient un conte allégorique qui tourne autour de trois thèmes centraux : la genèse, l’apocalypse et l’éternel retour. Mettant en scène différentes phases de l’évolution de la vie sur la planète, ce conte questionne notre relation à la nature et illustre un cycle constant de vie, de mort, de des¬truction et de recréation dans le cadre d’un cycle naturel qui trouve son origine au Congo.
Primordial Earth : Inhabiting the Landscape est un court métrage qui présente le paysage congo¬lais comme une allégorie de la vie et de la mort sur la planète et questionne les origines de la vie, en proposant de voir la RDC comme son origine possible.

Né en 1988 à Liège (Belgique), Léonard Pongo est un artiste belgo-congolais vivant et travaillant entre Kinshasa (République Démocratique du Congo) et Bruxelles. Ses oeuvres ont été pré¬sentées dans de nombreuses expo¬sitions internationales, notamment à la Biennale de Lubumbashi, aux Ren¬contres de Bamako (récompensée par le « Prix de l’OIF »), à la Tate Modern à Londres, à la Biennale de Dakar et en monographie au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. En 2025, il participe à l’exposition collective Soluble & Simu¬lacrum au Centre Wallonie-Bruxelles et à Paysages mouvants au Jeu de Paume. Actuellement chercheur as¬socié à l’Académie des Beaux-Arts d’Anvers, Pongo enseigne régulière¬ment à l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa et poursuit son exploration artistique avec la sortie en 2024 de son premier moyen métrage cinématogra¬phique Tales from the Source.

www.lpongo.com

Terra nullius

À l’heure actuelle, il existe encore des territoires, habités ou non, qui ne relèvent de la souveraineté d’aucun état. Ils sont appelés Terra nullius, terres n’appartenant à personne.
Stéphanie Roland nous invite à découvrir l’un de ces territoires sans maîtres – La Terre Marie Byrd, en Antarctique – par l’intermédiaire de vues générées lors de voyages de l’artiste dans des logiciels de cartographie virtuelle. Les jeux de superpositions des textiles dans l’espace d’expo¬sition font écho à sa plongée dans les couches topographiques de ce no man’s land.
Très isolée, cette terre s’érige dans la brume tel un fantôme apparaissant le long de côtes abandon¬nées.

Stéphanie Roland est une artiste vi¬suelle et réalisatrice, basée à Bruxelles. Elle réalise des films et des installations qui explorent, entre le documentaire et l’imaginaire, les structures invisibles du monde occidental, les larges échelles du temps et les hyperobjets. Elle puise son inspiration dans des champs va¬riés, allant de l’écologie à la politique, en passant par la géologie et le cos¬mos.
Après avoir été diplômée de La Cambre et avoir suivi la classe de Hito Steyerl à l’UDK Berlin, elle a effectué un cursus au Fresnoy - Studio National. Son travail est régulièrement présenté au niveau international, ses projets ont été inclus dans des expositions d’insti¬tutions majeures (Biennale de Venise, Centre Pompidou, Musée du Louvre…) et ses films projetés dans des festivals internationaux (Visions du Réél, FID Marseille…). Son premier film Podes¬ta Island a remporté le prix Alice Guy au FID Marseille et son second film Le cercle vide a reçu le prix TËNK au festi¬val Visions du Réel, à Nyon.

www.stephanieroland.be

Cristallisation

Empreinte du temps et du continuum par le prisme de la lumière 2024.
Le projet de recherche transdisciplinaire Time Capsule combine un récit d’anticipation avec une étude des instruments de mesure du temps via le prisme de la lumière. Le temps fait lumière.
Ce projet s’inscrit dans la continuité de la re¬cherche Time Capsule (phase I) sur les bulles d’air dans les carottes de glace comme capsule tem¬porelle. L’amorce de ce projet étant l’émerveille¬ment face à ces échantillons intacts de l’histoire des millénaires. Grâce à un dispositif expérimen¬tal, où la glace devient optique, le temps se révèle par le prisme de la lumière.
Dans ce volet Cristallisation, le temps est capté dans les cristaux de glace de mer. Une correspon¬dance s’est tissée avec les chercheurs afin d’étu¬dier la couleur imprimée et la correspondance chimique. Une question centrale guide son travail : quelles traces la lumière peut-elle révéler ?

Laure Winants est une artiste-cher¬cheuse vivant entre Paris et Bruxelles. Elle collabore avec des groupes de recherches transdisciplinaires, no¬tamment avec le CNRS/CNES/ESA sur la pollution atmosphérique dans les Pyrénées via le projet initié par la Résidence 1+2 à Toulouse, Albe¬do (2021), le laboratoire de volcano¬logie en Islande sur le monitoring des phénomènes naturels avec Phenome¬na (2022), ou encore l’Institut Polaire en Arctique et l’ESA avec le projet Time Capsule (2023-2024). Ses re¬cherches portent sur l’interaction des écosystèmes depuis une perspective plus qu’humaine. Elle travaille sur des matières sensibles et crée des oeuvres actives qui réagissent à leur environne¬ment. Son travail est exposé à l’inter¬national et est entré dans la collection de plusieurs fondations internatio¬nales.
www.laurewinants.com

Les fulguré·e·s

Une personne est dite fulgurée lorsqu’elle est frappée par la foudre, sans en mourir. À l’inverse, le terme foudroiement implique la mort, généra¬lement sur le coup.
Le 2 septembre 2017, un groupe de personnes fut frappé par la foudre lors d’un festival à Azerailles en Meurthe-et-Moselle. Nous avons rencontré ces personnes, en leur proposant de réaliser un portrait, puis de photographier un détail de l’en¬droit où la foudre a frappé leur corps et enfin un objet important en relation à cet événement.
Elles furent toutes fulgurées et firent face à des séquelles très variées, le corps réagissant diffé¬remment en fonction de chaque personne, de chaque histoire. Les traces physiques – brûlures superficielles, parfois sous la forme de fougères ou « figures de Lichtenberg » –, laissent assez ra¬pidement place aux conséquences Elles furent toutes fulgurées et firent face à des séquelles très variées, le corps réagissant diffé¬remment en fonction de chaque personne, de chaque histoire. Les traces physiques – brûlures superficielles, parfois sous la forme de fougères ou « figures de Lichtenberg » –, laissent assez ra-pidement place aux conséquences neurologiques et psychologiques, plus tenaces.
Herbert, lui, ne souffre que de migraines et de quelques insomnies. Jean-Luc décrit une anxiété constante. Se faire frapper par la foudre relève d’une expérience foncièrement physique : l’éclair cherche le chemin le plus court vers le sol et un corps humain n’est qu’un raccourci. Que peut le corps face à cela ? La médecine actuelle se concentre quasi uniquement sur les conséquences cardiaques, si le coeur bat tout va.
Par cette expérience hors du commun – le groupe des fulguré·e·s d’Azerailles comprend 14 per¬sonnes frappées toutes au même moment par la foudre, une source d’informations immense pour la science – et éminemment physique, le corps semble chuchoter certains de ses secrets que la médecine se démène à déchiffrer au travers de ces corps fulgurés, eux-mêmes traversés par la foudre.
Solal Israel (1993) vit et travaille à Bruxelles. Il est titulaire d’un baccalau¬réat de photographie obtenu à l’Ecole supérieure des arts “Le Septante-cinq” à Bruxelles (2011-2014). Sa démarche entreprend un processus de réflexion autour de la propriété et de la lisibi¬lité de l’image. L’expérimentation de la matière photographique, par dif¬férents procédés d’altération, est au coeur de sa pratique. Le travail de So¬lal Israel tente de lier des sujets intimes à des problématiques plus vastes, comme l’enjeu environnemental, et de créer des analogies entre sujets de so¬ciété et des réflexions sur la propriété de son médium photographique.
@solal.israel
Né à Nancy en 1991, Téo Becher vit et travaille à Bruxelles. Il est titulaire d’un baccalauréat de photographie obtenu à l’Ecole supérieure des arts “Le Sep¬tante- cinq” à Bruxelles (2011-2014) et d’un master en photographie du KASKA à Anvers (2018-2020). Dans son travail, la relation à un territoire précis et défini est primordiale car c’est au travers de celui-ci que ses images développent leur pouvoir narratif ainsi que leur faculté à créer des ambiances et nourrir l’imaginaire des specta¬teur·rices. En parallèle, l’aspect direct et physique de la photographie argen¬tique lui permet au mieux d’aborder les territoires et thématiques qui l’in¬téressent, approfondissant certaines problématiques touchant à la physica¬lité de la photographie et à sa compo¬sante chimique.

www.teobecher.be

Créées en 1994 par l’association Pour l’instant, les Rencontres de la jeune pho¬tographie internationale se sont construites autour d’une résidence singulière. Pendant une vingtaine de jours, des photographes émergent·es français·es et internationaux·ales sont invité·es au Fort Foucault – hâvre de verdure sur une petite île en plein centre-ville – pour créer et expérimenter, questionner leur pratique, accompagné·es par un·e photographe de renom dans un cadre col¬lectif et multiculturel. Ils profitent également d’un accompagnement technique pour l’utilisation des outils de production de la Villa Pérochon (laboratoire nu¬mérique et argentique noir et blanc), et de l’aide de nombreux·ses Niortais·es qui participent chaque année à leurs projets. Aucune contrainte n’est donnée, si ce n’est d’avoir un objet artistique à présenter à la fin de la résidence ! Une pre¬mière exposition présente le travail proposé dans leur dossier de candidature. À la fin de la résidence, au cours d’une « folle nuit » où photographes et bénévoles travaillent ensemble, ces travaux sont décrochés, et leurs oeuvres nouvellement créées à Niort sont installées. Ainsi, dans un même week-end et dans un même lieu, le public peut découvrir deux expositions totalement différentes !
Autour de cette résidence, plusieurs expositions – dont une dédiée à l’invité·e d’honneur – sont présentées dans des lieux patrimoniaux, dans l’espace public ou des lieux privés. Ainsi, les Rencontres de la jeune photographie internationale proposent un parcours photographique dans la ville à destination de tous les publics.
.
https://www.cacp-villaperochon.com/les-rencontres/les-rencontres/

La Villa Pérochon est un Centre d’art contemporain photographique ouvert en 2013. Situé dans le centre-ville de Niort dans l’ancienne maison de l’écrivain Ernest Pérochon (Prix Goncourt en 1920 pour le roman Nêne), elle propose un espace d’exposition dans une belle demeure du début du XIXe qui a su conser¬ver l’esprit de celles et ceux qui y ont vécu. À la fois lieu de patrimoine et écrin de verdure, elle est un espace privilégié de création et de rencontres où inte¬ragissent toute l’année photographes d’horizons et de pratiques différentes, bénévoles, scientifiques, universitaires, et citoyen·es autour d’enjeux sociétaux et environnementaux appréhendés par le médium de la photographie (expositions monographiques ou collectives, workshops, actions d’éducation artistique et culturelles…). Administrée par l’association Pour l’instant, la Villa Pérochon est dirigée par Philippe Guionie et compte une équipe de 5 salarié·es.
La Villa Pérochon bénéficie des soutiens de la Ville de Niort, du ministère de la Culture / DRAC Nouvelle-Aquitaine et du Conseil Régional de Nouvelle-Aqui¬taine. La Villa Pérochon est membre du réseau régional Astre et du réseau national Diagonal.

https://www.cacp-villaperochon.com/

Lieu de l’exposition LE SÉCHOIR-PORT BOINOT — 1 rue de la chamoiserie
Ancienne chamoiserie en activité jusque dans les années 80, Port Boinot a fait l’objet de grands travaux de réhabilitation de 2015 à aujourd’hui. Porte d’entrée du Marais poitevin, le site de Port Boinot est un espace ouvert et paysagé dédié à la nature, au tourisme et aux loisirs. Le Séchoir, qui abrite désormais l’Office de tourisme Niort-Marais poitevin, dispose d’une salle d’exposition au 2e étage s’ouvrant sur le paysage niortais.

Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International et du Centre Wallonie-Bruxelles|Paris, les Rencontres de la jeune photographie internationale à Niort consacrent pour la première fois un important focus sur huit photographes de la Fédération Wallonie-Bruxelles : Belgomania

Cette exposition collective inédite se veut une immersion dans la diversité et la richesse de la jeune scène photographique en Belgique francophone, à travers les regards singuliers de Laetitia Bica, Julie Calbert, Lucas Leffler, Léonard Pongo, Stéphanie Roland, Laure Winants, et du duo Solal Israel et Téo Becher.

Elle explore un large spectre de thématiques telles que la mémoire, le territoire, l’environnement et la matière. Entre expérimentations visuelles et récits poétiques, chaque artiste nous pro¬pose des questions ouvertes sur la complexité des réalités sociétales et environ¬nementales de notre monde contemporain.

©-Laetitia-Bica-Dispersion-1-scaled

©-Laetitia-Bica-Dispersion-1-scaled

©-Lucas-Leffler_Zilverbeek_03-scaled

©-Lucas-Leffler_Zilverbeek_03-scaled

©-Leonard-Pongo-Primordial-Earth-01

©-Leonard-Pongo-Primordial-Earth-01

©-Laure-Winants-Cristallisation-1-scaled

©-Laure-Winants-Cristallisation-1-scaled

©Stephanie-Roland_Terra-Nullius_02

©Stephanie-Roland_Terra-Nullius_02

©Teo-Becher-et-Solal-Israel-Les-Fulgurees_01-scaled

©Teo-Becher-et-Solal-Israel-Les-Fulgurees_01-scaled

©Julie Calbert

©Julie Calbert

Voir aussi
Podcast suivant:
00:00