04.09.25 — 24.09.25

Exposition collective «CONJURATIONS_Fétiches & Totems en Aliénocène » à la Galerie Talmart

Commissariat : Stéphanie Pécourt, en synergie avec Ariane Skoda.

Du 4 au 24 septembre 2025

Galerie Talmart
22 rue du Cloître Saint-Merri - 75004

Vernissage jeudi 4 septembre : 18h00 > 21h00 

L’occupation de la Galerie Talmart par le Centre sera renouvelée par une seconde exposition nommée Incantations - Lacrydool - Commissariat : Antoine Carbone & Delphine Roche – Production : Sara Anedda du 14 au 29 octobre 2025.

Alex Ayivi est né en 1993 en région parisienne (France). Il est diplômé des Beaux-Arts de Bourges et de l’ENSAV La Cambre en gravure et images imprimés, il explore une « nouvelle narration » à travers la peinture et la sculpture, où il cherche constamment à développer de nouvelles formes narratives et plastiques.

Ses œuvres ont été présentées à la Cité internationale des arts et à La Villette à Paris (FR) ainsi qu’au Centre de la Gravure de La Louvière (BE).

Anna de Castro Barbosa (1995, Montpellier) est artiste plasticienne et sculptrice. Elle vit et travaille à Paris et son atelier est aujourd’hui installé à Poush. Après des études d’histoire de l’art à la Sorbonne, diplômée des beaux-arts de Nantes, elle obtient son DNSEP avec les félicitations aux Beaux-Arts de Paris en 2024, accompagnée de Tatiana Trouvé et Dominique Figarella.

Elle a notamment présenté son travail en France (Spiaggia Libera, Strouck, Pal Project…) ainsi qu’à l’international (Third Born à Mexico, Mega à Milan…). En 2024, elle est lauréate de la bourse Diptyque, de la bourse Bredin-Prat et du Prix Dauphine pour l’art contemporain. Elle sera en résidence avec la galerie Third Born à Mexico durant l’été 2025 où elle présentera son premier solo en septembre.

Anna Safiatou Touré (1996) est une artiste franco-malienne basée à Bruxelles. Elle est diplômée de l’École des Beaux-Arts de Nantes Saint-Nazaire (2019) et de l’ENSAV La Cambre en photographie (2022). Son travail explore l’espace qui unit ou sépare les deux faces de tout récit migratoire. Anna Safiatou a reçu le Prix Médiatine en 2022 ainsi que le Fonds Roger De Conynck en 2023–2024.

Depuis 2025, elle fait partie de la plateforme FUTURES Photography et de la sélection du Musée de la Photographie d’Anvers dans le cadre du programme .TIFF Emerging Belgian Photography. Son travail a été montré dans différentes expositions collectives en Belgique et à l’international, notamment à l’ISELP et à Kanal - Centre Pompidou (Bruxelles), au FOMU (Anvers), au Brakke Grond (Amsterdam) ou à l’International Center of the Image (Dublin).

Béatrice Guilleman (1994, France) est diplômée d’un master en sculpture aux Beaux-Arts de Rennes, où elle découvre la céramique. Une résidence au Mexique confirme son intérêt pour ce médium, qu’elle approfondit ensuite à travers un master en céramique contemporaine à La Cambre, à Bruxelles. Elle a depuis participé à plusieurs résidences artistiques, notamment en Grèce, et s’apprête à poursuivre ses recherches en Chine.

Née en 1996, de nationalité colombienne, Carlota Sandoval Lizarralde vit et travaille à Paris. En 2021, elle est diplômée de l’ENSA de la Villa Arson (Nice) et lauréate du Prix Pierre Cardin de l’Académie des beaux-arts. Elle a bénéficié de résidences au sein de la Cité internationale des arts (2024, Paris), des Ateliers Médicis (2024, Aude), du Consulat Voltaire (2023, Paris), de la Maison Artagon (2023, Loiret) et de la Villa Belleville (2022, Paris).

Elle est actuellement résidente à Artagon Pantin. En 2025, elle expose à la Villette, les Magasins Généraux, le Centre Wallonie-Bruxelles, entre autres. Dans le cadre du Printemps du dessin et de Drawing Now, elle présente son exposition personnelle “Laisse la main cueillir” dans la Project Room du Plateau du Frac Ile-de-France invitée par Maëlle Dault. Carlota est lauréate 2025 du Prix de la Marraine du CWB et aussi une des finalistes du Prix Sheds de l’art contemporain de Pantin. Cet été, elle sera en résidence à l’Hôtel de Craon à La Rochelle, financée par les Fonds de dotation Encore.

Née à Nantes en 1990, Élise Peroi vit et travaille entre Bruxelles (Belgique) et Arles (France). Elle est diplômée d’un Master en Design textile de l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles en 2015.

Élise Peroi a participé à de nombreuses expositions personnelles et collectives depuis 2015, Un lac inconnu, Bally Foundation (CH) ; Roma, a portrait, Palazzo delle Esposizioni (IT) ; House of Dreamers, Fondation Boghossian (BE) ; The Sowers, Fondation Thalie (BE) ; Là où se trouve la forêt, Botanique (BE) ; Foresta, Le Bel Ordinaire (FR) ; Inspire, Iselp (BE)… Elle est régulièrement invitée pour des résidences : Fondation Thalie (FR) Academia Belgica (IT) ; La Serre – arts vivants (CA) ; Le Hong Kong Arts Centre (HK) ; La Bellone (BE) ; Fédération Wallonie-Bruxelles, Île de Comacina (IT), etc.

Émile Degorce-Dumas (né en 1986) est artiste, formé à la Villa Arson. Il vit et travaille à Ivry-sur-Seine. Il expose notamment à la galerie Suzanne Tarasieve, au Palais des Beaux-Arts de Paris et à Art-O-Rama. Il forme avec Hélène Garcia le duo Extra Lucide, présenté au Palais de Tokyo, à la Bourse de Commerce et chez Lafayette Anticipations. Il est également membre du collectif Institut d’Esthétique, actif notamment au Palais de Tokyo (Do Disturb, La Manutention).

Caroline Andrin
Née à Lausanne en 1972, de nationalité suisse et française, Caroline Andrin découvre la céramique lors de ses études à l’ESAA (aujourd’hui Head) à Genève. Peu après l’obtention de son diplôme, elle reçoit un Prix fédéral de design, ce qui lui permet de se rendre au Japon et d’effectuer une résidence à l’Institut suisse de Rome. Après avoir vécu à Oxford et à Montréal, elle s’est installée à Bruxelles.

Depuis 2006, elle dirige le département céramique de l’ENSAV La Cambre. Elle combine l’enseignement avec son travail d’atelier, développant des processus qui traitent de la métamorphose. Elle crée des objets qui interrogent l’histoire du médium, combinant techniques et récits. Elle a mis au point une technique de moulage direct pour transformer des objets trouvés tels des gants en cuir en trophées hybrides évoquant la part animale. Ses rhytons (coupes antiques en forme de tête d’animal) convoquent des notions de rituel, créant un dialogue fétichiste entre l’intime et les mythes ancestraux.

Frédéric Choffat
Né en 1973 à Agadir (Maroc), de nationalité suisse et française.
Photographe, réalisateur de films de fictions et documentaires, Frédéric Choffat questionne depuis longtemps la problématique de la migration, de l’identité, du monde qui l’entoure, des relations entre les êtres. Ces questions sont abordées au fil de ses œuvres, tant photographiques, qu’en court-métrages ou long-métrages.

Diplômé en tant que Photographe professionnel (IREC, Monthey), formation de réalisateur en audiovisuel à l’ECAL/DAVI (Département audio-visuel de l’Ecole Cantonale d’art de Lausanne), il fonde en 1996 les FILMS OEIL-SUD avec Christophe Chammartin, puis en 2008 Les FILMS DU TIGRE SARL avec Julie Gilbert, avec qui il a écrit, produit et réalisé des projets photos, radio et cinéma entre 1997 et 2019. Il est actuellement établi en Suisse, mais a également vécu à Montréal, Mexico, New-York, Los Angeles et Payerne.

Galatée Deschamps (2001) est une artiste visuelle française. Diplômée de l’ENSAV - La Cambre (Belgique) en Juin 2024, sa pratique tourne autour d’un questionnement général : “Comment conter un parcours initiatique contemporain où les mythes se mêlent à des rêves inconscients pour essayer de guérir et d’avancer ?”.

Sa pratique se développe à travers des narrations, des films, des installations et des sculptures
Ses œuvres sont appuyées par des recherches, comme en témoigne “Quittons la lisière”, son mémoire de Master, cherchant à interroger les raisons qui nous poussent à quitter notre environnement sur-stimulant et sur-violent pour aller construire un ailleurs sans domination.

BELGIQUE, 1942-2017
« Tout va bien, sauf ce qui ne va pas » était la devise de cet artiste atypique, penseur poétique et personnage incontournable d’un quartier de Bruxelles à son image : les Marolles. Il y tenait une librairie fourre-tout sur un coin de la rue Haute. Impossible de résumer son parcours avec certitude : lieutenant de l’armée belge en 1960 au Congo ; séjours au Brésil, à Rome, à Paris et en Suisse ; depuis quelques années, il s’était lancé dans la réalisation de cannes extraordinaires confectionnées à l’aide d’objets divers avec lesquelles il déambulait dans la rue.

Formée à La Cambre (Bruxelles) en céramique, puis à l’ALBA (Beyrouth) en stylisme, lauréate de plusieurs prix (MAD, Prix du Centre Wallonie-Bruxelles/Paris à ceramic brussels 2025, Art Andenne, FWB-Paris, elle déploie un univers incarné, sensoriel et profondément ancré dans les luttes contemporaines et nous propose une lecture poétique et vivante de la céramique.

Rachel Labastie est une artiste française née en 1978 à Bayonne. Elle vit et travaille à Bruxelles depuis 2011. Diplômée de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon, elle développe une œuvre sculpturale singulière, marquée par une grande attention à la matière – argile crue, porcelaine, marbre, osier – et aux récits qu’elle peut contenir.

Son travail explore les tensions entre liberté et contrainte, soin et domination, mémoire intime et histoire collective. Elle mêle savoir-faire artisanaux et réflexion poétique, créant des œuvres puissantes, sensibles, traversées de silence, de chants et de gestes.

Ses sculptures ont été exposées dans des institutions majeures et figurent dans plusieurs collections publiques et muséales, notamment aux Musées royaux de Belgique, au MUDAC de Lausanne, au Château de Nyon et au Musée d’art et d’histoire de Fribourg en Suisse. En France, elles sont conservées au Fonds National d’Art Contemporain, ainsi qu’aux Frac Aquitaine – Méca et Frac Grand-Large – Hauts-de-France.

Raphaël Emine est artiste plasticien, diplômé de la Villa Arson en 2014.
Il découvre les techniques de la céramique en autodidacte et les expérimente de façon empirique et intuitive.

Le travail de Raphaël Emine fait partie des collections publiques du FRAC SUD, de la collection Lafayette Anticipations – Fonds de dotation Famille Moulin, ainsi que de plusieurs collections privées. Il a également exposé dans des institutions telles que la fondation Bally en Suisse et la fondation Thalie à Bruxelles. Il présentera sa première exposition personnelle en institution au centre d’art La Madeleine, à Vénissieux, en septembre 2025.

Diplômé de La Cambre en 2018 et lauréat du prix des Arts catégorie Dessin et Peinture 2018 de Woluwe- Saint-Pierre, Robin Wen vit et travaille à Bruxelles.
Robin Wen est représenté par Belgian Gallery (Bruxelles), Wilde (Genève) et Galerie C. (Paris).
Ses œuvres font partie de nombreuses collections privées en Europe et ont récemment été exposées dans des foires internationales telles que ArtGenève, Luxembourg Art Week, Art On Paper, Art Antwerp, Art Rotterdam, Art Brussels et Drawing Now.

Thomas Garnier (né en 1991) est un artiste et plasticien français. Formé initialement à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Val de Seine, il est diplômé du Fresnoy – Studio national des arts contemporains, où il reçoit le prix « Révélations des arts numériques » de l’ADAGP pour son installation Cénotaphe.

Son travail est présenté dans des expositions internationales, foires et biennales telles que la Nuit Blanche (Bruxelles), la Biennale WRO (Wrocław), les Biennales Nemo et Chroniques (Paris et Marseille), le festival et musée Ignite (Miami), la foire d’art médiatique Noise (Istanbul), ainsi que dans des institutions telles que la Fondation Fosun (Shanghai) et la Fondation Fiminco (Paris).

Sofi van Saltbommel, née en 1973 à Bruxelles, est une artiste belgo-néerlandaise dont la pratique interdisciplinaire explore les frontières entre sculpture, céramique, performance et parure.

Formée à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles et à l’École des Arts d’Ixelles, elle est lauréate du Prix Laure Verijdt du Palais des Académies, du Prix d’Excellence de la Ville de Bruxelles et du Prix du Jury de Céramique 14 à Paris.

Depuis 2003, son travail a été présenté dans de nombreuses institutions : Musée du Carnaval et du Masque de Binche, Keramis - Musée de la Céramique (Grotesques et Toilettes), Musée lanchelevici à La Louvière, BOZAR, Botanique (Wunderkammer), ainsi qu’à Venise, à Londres (Adorno) et à São Paulo, dans le cadre de Design São Paulo.

Elle expose également dans des galeries telles que Puls (BE), Galerie DYS (BE) ou Johan Valcke à Gand.

Sa démarche inclut aussi des interventions performatives et défilés hybrides, tels que le Défilé de parures dans la Salle des mariages de Saint-Gilles ou dans le cadre de Modo Bruxellae, affirmant une œuvre où l’objet, le corps et la narration plastique dialoguent étroitement.

INDICES D’UNE ICONOCLASTE EXPOSITION

Je vais divulguer un secret : le langage, c’est le châtiment (Ingeborg Bachmann)
Parce que les mots font performer une réalité qui en appelle parfois à résister à toute tentative de traduction et de saisissement et qu’ils ne peuvent pas toujours dire ce qui s’éprouve, se ressent et que le silence est chargé d’une autre vérité que celle du dicible, nous ne dirons que peu.

L’invitation à cette exposition est de la nature d’une ellipse narrative et d’un fragment de papier qu’on enfouit dans une bouteille à la mer avec l’espoir qu’elle trouve un jour à émerger des eaux par hasard avec le secret espoir de la providence.
Cette exposition qui est à pénétrer en impie et en s’y délestant de nos « lumières » et épistémès calcifiées prend des allures de cabinet de curiosités et est constituée de pièces, d’offrandes qui sont autant d’énigmes à déceler, d’artefacts chargés de récits humains et non humains au pluriel. Des pièces rassemblées intuitivement qui polyphoniquement disaient tant pour nous avec l’espoir qu’elles diront autant pour vous.

De cet asile, semblent exhumer des savoirs et charmes cosmiques, semble psalmodier des litanies et des stances de conjuration qui esquissent des à-venir et des ritualités reconfigurées, expurgées de ce qui assèche, cristallise, sanctuarise et condamne.

Tout y est intriqué – symboles syncrétiques, suggestions et appâts aux ressentis – tout y est murmuré et célèbre les langages mineurs et de la marge – la beauté vénéneuse.

Merci à Art et marges musée pour le prêt de l’œuvre de Jean-Pierre Rostenne – figure iconoclaste bruxelloise de l’Art brut.

Stéphanie Pécourt


Des peintures d’Alex Ayivi à la forme sculpturale et évidée, miroir fracturé de notre modèle consumériste qui s’épuise, aux relents mortuaires, nous font ressentir une forme de dégoût face à la course au profit. Un sentiment équivoque d’attraction-répulsion affleure aussi à la vue de la relique de cheveux encastrés dans du plexiglas d’Anna de Castro Barbosa, tentative ultime de conservation de traces de notre alter ego dans la relation amoureuse. Aux confins de l’alien… Loin des récits intimes, sondant les entrailles de l’histoire dite collective, Anna Safiatou Touré nous invite avec force à interroger notre culture de la conservation, la muséification et sacralisation d’objets que nous avons pillés.
Regard critique et incisif aussi que celui de Frédéric Choffat et Caroline Andrin qui, au travers d’un film, questionnent l’exotisation et les visions essentialistes.

Un appel à travers ces fragments d’objets et ces bribes d’histoires à composer des récits alternatifs moins dominateurs et porteurs d’autres visions pour le futur. C’est ainsi que les éclats de coquillage du costume Luna-Isola Bersanetti ressuscitent une Aphrodite émancipée, d’un ailleurs mytho-poétique, résistante au patriarcat. Une esthétique du fragment se dessine également dans la finesse des toiles de soie d’Elise Peroi, porteuses d’âme, de souffles de vie.

Un corpus d’œuvres totémiques vient questionner notre rapport à l’architecture et à ses soubassements. Si la colonne à l’allure protectrice de Béatrice Guilleman fait résonner des histoires de cités ensevelies, l’acte de bâtir est célébré par un clou de Rachel Labastie évoquant les fondations des temples. Les ruines fictives de Thomas Garnier quant à elles font renaître par algorithme une kyrielle de paysages romantiques envahis par le maelstrom de nos résidus technologiques contemporains. Avec la fontaine d’Émile Degorce-Dumas, l’ouvrage se meut en réceptacle de liquide et de rituels païens, aux accents dionysiaques, ode à la culture queer.

Quant aux pigeonniers de Galatée Deschamps, leur édification est repensée de façon à impulser un autre rapport au vivant destiné à le délivrer de la tutelle de domestication. Sofi van Saltbommel nourrit une réflexion réverbérante en convoquant cette fois la figure de la vache tant objet de culte notamment en Inde que d’exploitation féroce pour satisfaire nos appétits voraces. Ses deux sculptures en forme de main peuvent être appréhendées comme une exhortation à développer d’autres gestes moins prédateurs, réconciliants et apaisants. Dans une similaire attention à considérer le dialogue avec les non-humains, Raphaël Emine façonne des céramiques porteuses de visions utopiques, susceptibles d’abriter des insectes et de les attirer en leur sein.

L’hybridation, le syncrétisme et la sémiotique symbolique se symbiosent dans les installations de Carlota Sandoval Lizarralde qui sont autant de signes à déchiffrer.
La verticalité de la sculpture composée de dreadlocks de Robin Wen convoque quant à elle une histoire plus biologique et génétique qui n’est pas sans rappeler les rituels traditionnels des cultures afro-descendantes, sud-américaines ou insulaires.
La canne bombée et sur-ornementée de Jean-Pierre Rostenne, loin d’aider à la marche, permettrait-elle de faire le lien entre le ciel et la terre, comme une intercesseuse entre les divinités et les hommes ?

Protéiformes, truculents, déroutants, ensorcelants, les artefacts de cette exposition exhalent leur pouvoir, leur magie silencieuse.

Ariane Skoda

Avec : Alex Ayivi, Anna de Castro Barbosa, Anna Safiatou Touré, Béatrice Guilleman, Carlota Sandoval Lizarralde, Elise Peroi, Emile Degorce-Dumas, Frédéric Choffat & Caroline Andrin, Galatée Deschamps, Jean-Pierre Rostenne, Luna-Isola Bersanetti, Rachel Labastie, Raphaël Emine, Robin Wen, Thomas Garnier, Sofi van Saltbommel.

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*Sillycium Valley* ©Alexandre Ayivi

Sillycium Valley ©Alexandre Ayivi

Anna de Castro Barbosa

Anna de Castro Barbosa

*Feitiço* © Anna Safiatou Touré

Feitiço © Anna Safiatou Touré

*Elévation mordante* © Béatrice Guilleman

Elévation mordante © Béatrice Guilleman

*La Relève 6* - Art Cade, Carlota Sandoval Lizarralde @Thibaut Chapototet

La Relève 6 - Art Cade, Carlota Sandoval Lizarralde @Thibaut Chapototet

*S'attarder en surface I*, Elise Peroi © Romain Darnaud

S’attarder en surface I, Elise Peroi © Romain Darnaud

Emile Degorce-Dumas

Emile Degorce-Dumas

Exuvie [peau rejetée lors de la mue], Frédéric Choffat Caroline Andrin

Exuvie [peau rejetée lors de la mue], Frédéric Choffat Caroline Andrin

*La Bête*, Galatée Deschamps © Kamandrazavi

La Bête, Galatée Deschamps © Kamandrazavi

*Sans titre*, Jean-Pierre Rostenne © Art et marges musée-museum

Sans titre, Jean-Pierre Rostenne © Art et marges musée-museum

*La naissance d’Aphrodite*, Luna-Isola Bersanetti © Jorge Saiz

La naissance d’Aphrodite, Luna-Isola Bersanetti © Jorge Saiz

*NEST #12*, Raphaël Emine © Raphaël Emine

NEST #12, Raphaël Emine © Raphaël Emine

*Totemlocks*, Robin WEN © Robin WEN

Totemlocks, Robin WEN © Robin WEN

*Sens de l'œuvre « tête de vache »*, Sofi Van Saltbommel © Jean-François Van Assche

Sens de l’œuvre « tête de vache », Sofi Van Saltbommel © Jean-François Van Assche

*Grid Embrace, Série Augures*, Thomas Garnier © Thomas Garnier

Grid Embrace, Série Augures, Thomas Garnier © Thomas Garnier

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