Fête du cinéma d’animation : Hommage à Picha
Hommage à Picha, en sa présence
Tarifs : 5€, 3€ (réduit)
Cinéma
46 rue Quincampoix 75004 Paris
A la faveur de la Fête du cinéma d’animation, le Centre Wallonie-Bruxelles/Paris rend hommage à Picha, cinéaste de cinéma d’animation pour adultes, qui avait eu les honneurs de la compétition au Festival de Cannes en 1980 avec « ‘Le Chaînon manquant ».
18h30 : Cartoon Circus de Benoit Lamy et Picha, en présence de Picha
(1972 – Belgique – 56min)
Avec Georges Wolinski, Cabu, Jean-Marc Reiser, Siné, Roland Topor, Willem, le professeur Choron…
Production : Cinévog. Copie restaurée par la Cinémathèque royale de Belgique.
Pour ce documentaire sur le monde de la BD et des cartoons, Benoît Lamy et Picha ont tourné de nombreuses séquences dans les bureaux de et avec les protagonistes de Hara Kiri, dont beaucoup feront ensuite partie de l’équipe de Charlie Hebdo.
Premier film réalisé par Benoît Lamy (1945-2008), auteur des longs métrages Home sweet Home (1973), Jambon d’Ardenne (1977), La Vie est belle, coréalisé avec Mweze Ngangura (1987) et Combat de fauves (1997), Cartoon Circus est un document quasi ethnographique. Le film s’ouvre avec des archives de l’entrée des chars russes en Tchécoslovaquie.
Premier film réalisé par Picha (né à Bruxelles en 1942), auteur entre autres des longs métrages d’animation La Honte de la jungle (1975), Le Chaînon manquant (1980), Le Big Bang (1986) et Blanche Neige, la suite (2007). Depuis, une dizaine d’années il se consacre à la peinture.
20h00 : Picha, envers et contre tout de Luc Jabon, en sa présence et celle de Picha.
(2025 – Belgique – 1h)
Image : Michel Baudour et Géraud Vandendriessche. Son : Guilhem Donzel et Simon Morard. Montage : Géraud Vandendriessche. Musique : Hughes Maréchal.
Production : Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Triangle 7, Image Création, avec le soutien de la Sonuma, de la Cinématek, Belarts et Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge.
Festival Anima Bruxelles 2025
Picha a marqué le cinéma d’animation des années 70 et 80 avec son style irrévérencieux. Or, qui le connaît, aujourd’hui, dans les jeunes générations ? Voilà pourtant un artiste qui détient une quadruple vie artistique : cartooniste, cinéaste d’animation, réalisateur de séries télévisuelles animées, et, aujourd’hui, peintre. Alors que nous vivons un retour des normes, quel regard contemporain porter sur ce créateur iconoclaste qui a autant représenté l’impertinence, la transgression ?