Le 13 juillet 2022 à 18h00

3, impasse Montévidéo
13006 Marseille

Résidence du 4 au 17 juillet

Réservation auprès de Pierre Laurent Boudet :
Pierlo.boudet@entropieproduction.be

Production
Hello world est accompagné par Entropie Production
Co-production : Théâtre de La Balsamine, Réalisé avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service général de la création artistique - Direction du Théâtre.

Soutiens
Hello world est soutenu par le ministère de la culture Française dans le cadre du programme CHIMERES au Lieu Unique - Nantes et a bénéficié de l’aide à l’écriture de l’association Beaumarchais-SACD.

Après une formation d’acteur à la Comédie de Reims, Centre Dramatique National, Maxime Arnould part étudier la mise en scène à Bruxelles, à l’I.N.S.A.S d’où il sort diplômé́ en 2019. Il est à la fois metteur en scène et performeur tout en collaborant avec d’autres artistes. En mai 2018, il participe au projet The Notes comme annotateur et assistant de la chorégraphe Ivana Müller dans le cadre du Kunstenfestivaldesarts.

En 2019, il assiste la metteuse en scène Paola Pisciottano, dans le cadre du XS festival, pour son spectacle documentaire EXTREME- MALECANE (sélection festival Impatience 2021). Il est également pour la saison 2019-2020, l’assistant à la mise en scène du metteur en scène Mikael Serre, pour son spectacle, Les brigands, adaptation de F.Schiller, création MAC-Créteil. Son travail de performeur continue avec sa participation à la pièce MUR/MER d’Elsa Chêne, présentée en septembre 2019 au Théâtre de la Ville et au Centre Wallonie-Bruxelles dans le cadre du programme Danse Élargie.

« Amorcée en 2019, la recherche se structure autour de la peur que j’éprouve à la vue des drones, notamment du fait de leur double identité : à la fois arme de guerre et jouets. On les voit de plus en plus présents dans nos environnements surtout depuis la crise sanitaire où on les a vu opérer comme un moyen de contrôle de la population. De fait, l’image de la guerre n’est plus lointaine, elle prend la métaphore d’un oiseau. Dans la rue, la présence des caméras, ou d’autres outils technologiques de surveillance, m’inquiètent et m’insécurisent alors même que ces objets sont censés me proteger. Je suis alors arrivé à me demander à quoi ressemblerait un safe place dans lequel je me sentirais serein en leur présence.

La création Hello world s’envisage donc comme une tentative de me créer cet espace de confort ou safe space. Ce qui me paraissait évident c’est la manière dont la politique de la peur et ses notions de sécurité et de défense, intervient dans notre imagination, à des fins de ventes, de produits, qui viennent interférer nos libertés de s’échapper et vivre dans un monde réel, qui pourrait être un vrai refuge.

Ma démarche est donc autant technophile et technophobe. En prenant plaisir à me réapproprier ces machines, en les décortiquant, les acceptants, je ne fais qu’accroitre ma colère face à l’utilisation de ces machines par certain·es. C’est dans cet interstice, ce frottement que se développe la recherche artistique et politique dans laquelle la création Hello world, s’inscrit. »

Maxime Arnould

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