LABO_DEMO x RELIÉ·ES #2

Lisa ABDOULAYE-TRAPP est née en 2001. Elle suivra une formation musicale classique en hautbois et violon jusqu’à l’âge de 20 ans. Après une classe préparatoire scientifique elle entre à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts de Paris-Cergy en 2022. Elle y développe une pratique d’écriture et de peinture ou elle s’attache à décloisonner ses mondes, ses cercles sociaux, à identifier des groupes, les décortiquer, les recomposer. Elle propose un travail formel sur la couleur et le rythme qui inspire ses lectures, qu’elle appelle des expériences vocales.

Né en 1998, henri grandgarçon vit et travaille à Bruxelles. Il est diplômé d’un master aux Beaux-arts de Lyon et poursuit actuellement la formation « Textes et Création Littéraire » à la Cambre. Il participe depuis plusieurs années à différents projets textuels au sein d’expositions ou de résidences, en lien avec ses recherches autour de l’écriture plastique et de la poésie documentaire. En 2023, il lance le projet musical Rose Garçon avec la productrice Nuage Rose, et co-fonde la même année avec David Pons la revue de poésie Tendre.

Anna Haillot (née en 1995) vit et travaille entre Nice et Le Havre. Artiste plasticienne et autrice, elle sort diplômée de l’ENSAD de Limoges en 2021 et du Master de Création Littéraire de l’ESADHaR du Havre en 2025. Sa pratique pluridisciplinaire, entre la photographie, l’installation et l’écriture, aborde des notions liées au travail, au cosmos et à son entropie.

Margaux Lavêvre vit et travaille entre la Bretagne et Paris. Formée au design de mode à l’ESAA Duperré et à la Central Saint Martins à Londres, elle exerce aujourd’hui en tant que designer freelance mode et textile. Actuellement étudiante en Master de Création Littéraire à l’Université Paris 8, elle développe une pratique artistique hybride mêlant écriture, textile, vidéo et photographie. Sa démarche, à la croisée du sensible et du documentaire, s’appuie fréquemment sur des entretiens, des récits partagés et des collaborations — notamment avec le musée de la Mode de la Ville de Paris (Palais Galliera), l’Agence spatiale européenne (ESA) ou une unité Alzheimer en Bourgogne. Margaux explore les liens entre archive, corps et langage dans une recherche où le geste, qu’il soit narratif ou textile, occupe une place centrale.

Lisa Lecuivre est née en 1997 à Paris, elle vit et travaille entre Paris et Bruxelles.
Elle est étudiante en cinquième année aux Beaux-Arts de Paris dans les ateliers de Julien Prévieux et Dove Allouche. Diplômée d’une école de journalisme et de théâtre, sa pratique hybride emprunte autant aux codes du documentaire qu’à ceux de la performance.
Elle explore les zones d’ambiguité, les récits fragmentés, les logiques dissonantes - et affectionne ce qui échappe à la lecture immédiate. À partir d’anecdotes, de faits divers ou de rencontres fortuites, elle construit des dispositifs où le réel vacille, se déforme, se réinvente. La voix, souvent présente dans son travail, devient un vecteur d’associations libres, de glissements de sens, de projections mentales quasi hallucinées. Elle interroge le besoin de sens, tout en cultivant les formes d’apories : quand l’accumulation d’informations empêche toute prise de position claire.
Son travail cherche moins à trancher qu’à faire apparaître la complexité du monde, dans ses tensions, ses contradictions et ses étrangetés.

Plasticienne, vj-dj, enseignante, organisatrice d’évènements artistiques et de collectifs (Femn’Furious, les Inapproprié.e.s, le noyau, B&b Unlimited, lepluslégerdpi.free.fr…). Elle met en scène des personnages fictifs depuis1996, comme la fée UTOPIA que l’on retrouve dans des performances, des productions graphiques, photographies, des éditions, des installations ou des vidéos. Le rôle principal de sa démarche reste l’absurdité de notre comédie humaine autocentrée et anthropocentrée. Les métissages et les féminismes se matérialisent au fur et à mesure de ses choix de techniques diverses mixées et dans leurs connexions incessantes : les sources peuvent être iconiques ou littéraires, sociologiques ou poétiques, passées ou actuelles, Historiques ou banales et crues : Romans graphiques, Donna Haraway, les faits divers, la botanique et la zoologie, les tags dans le métro, Adonis, Christine Delphy, la voisine, Maya Angelou, Ethel Adnan, Pierre Guyotat, Le podcast de LSD sur les vagues, Maggy Nelson… “L’idiotie” du monde humain et des êtres (Clément Rosset) sont le motif d’études et le vivier inépuisable de ses recherches artistiques. Parce que la cohérence de son travail réclame de faire entrer les autres cerveaux dans ce jeu de connexions, elle organise depuis les années 90 des évènements d’actions artistiques dans divers lieux : muséaux, festivaliers et nocturnes. Y ont participé un nombre conséquent d’artistes, d’écrivainEs, d’auteurEs depuis 1996. Ces évènements nommés « LECTURES ? », « PREtext ! », « CORRESPONDANCES## » ou plus récemment « LES INAPPROPRIÉ.ES » (nouveau tandem avec Frank Lamy) mêlent sans hiérarchie dictée les actions et créations dans un esprit festif et expérimental. (LA GALERIE DES ARCHIVES, LE MNAM, LE PULP, LE NEW MORNING, LE NOUVEAU CASINO, LE BATOFAR, LA MUTINERIE, LE PALAIS DE TOKYO, LE POINT ÉPHÉMÈRE, LA STATION, LA FRICHE ANTRE-PEAUX, LE CENTRE WALLONIE BRUXELLES…) . Depuis 2019 elle a intégré l’équipe du Festival JerkOFF, dans une mission éducative, qu’elle relie à la transmission artistique et humaniste de son métier d’enseignante.

Christine Aventin habite à la campagne mais tout son réseau est en ville. Elle vient d’un milieu plouc mais elle a fait l’unif. Elle est gouine mais elle fuit la jet-set queer. Elle passe pour un cerveau mais elle est un corps. Elle ne croit pas au mérite mais c’est une bosseuse. Elle vit et travaille dans les interstices. Elle écrit des livres et fend son bois à la hache.
Ses deux derniers livres sont :
FéminiSpunk - le monde est notre terrain de jeu, Zones, 2021 / La Découverte Poche 2023 (essai)
Scalp, l’Arbre à Paroles, coll. iF, 2021 (poèmes)

Baxter M. Halter est un.e artiste protéiforme, performeur.e aux multiple visages. Diplomé de la Villa Arson (ENSBA) en juin 2015, Baxter habite et travaille à Bruxelles depuis sa sortie d’école, naviguant entre sa pratique de la musique et de la performance et l’organisation de festival, collectifs et conférences participatives sur les questions politiques LGBTQIA+
A travers sa musique et ses performances se placent des narrations entrecroisées où des personnages apparaissent comme des visions hallucinogènes.
Cette fois-ci, c’est le Bouffon du Roi qui sera présent sur scène pour déclamer ses vérités, questionnant sa place même de Bouffon.

Froe Char est le projet solo de Cristina Lauro, artiste Italienne basée entre Paris et Bruxelles. Au fil de quelques années d’expérimentations et de nombreuses sorties, Froe Char développe un son sophistiqué plongé dans une atmosphère sombre et brumeuse, mêlant sortilèges synthétiques, rythmes techno et chant envoûtant. Son premier album « Fossils » est sorti en 2013 sur Modern Tapes.(US). Dans la continuité, Cristina a continué d’évoluer en collaborant avec différents labels tels que Medical Records, Anyw4ve, Serendip Lab et Soil Records. Elle est également apparue comme l’une des fondatrices du label parisien Spielzeug Muzak.
Son dernier travail « Panoplies » est disponible sur Da!Heard It Records,
https://dahearditrecords.bandcamp.com/album/d-hr-52-panoplies

Diplômée des Beaux-Arts de Paris, Violette Wood développe une pratique curatoriale qui explore la porosité entre espaces intimes et espaces publics, mettant en lumière la scène émergente au travers de dialogues intergénérationnels. Elle s’intéresse également à la pratique de l’exposition comme geste artistique, s’inspirant des modèles d’exposition mis en place par les artistes-curateurs. Co-fondatrice du collectif MOTHER, elle a enrichi sa pratique au sein des équipes curatoriales du Palais de Tokyo et du Grand Palais.
Parmi ses projets les plus importants, on retrouve : IS SOMETHING MISSING ? au FRAC Corsica, le festival MOTHER x la Clef au Silencio et au DOC!, DAHABIYY au 3537, ou encore Happier Than Ever à la galerie exo exo.

Rose Vidal est autrice, critique d’art, et artiste painkiller, « mercenaire antidouleur » : elle se propose d’imaginer l’art comme une fabrique d’antidouleurs plastiques, pour éprouver le pari d’une fonction curative ou palliative des œuvres. Son premier roman, Drama doll, est paru au printemps 2025 aux Éditions Gallimard dans la collection Aventures.