Occupation corruption & dilution
Écritures - narrations et pensées contemporaines - Lectures – performances – débats – installations – vidéos – occupations – podcasts - œuvres sonores
Entrée libre
Villa Gillet
25 Rue Chazière
69004 Lyon
Maïte Álvarez - Rebecca Jane Arthur - Younes Baba-Ali - Rokia Bamba & Bwanga Pilipili - Fabrice Bourlez - Antoine Boute - Aurélie Brousse & Ecaterina Vidick - Marc Buchy - Lucille Calmel & Damien Petitot – Théo Casciani & Bryana Fritz - Claude Cattelain - Collectif Ersatz - Matthieu Cornélis - Wendy Delorme - Sebastian Dicenaire - David Evrard & Magma - Pauline François - Myriam Hornard - Mehdi-Georges Lahlou - Tarek Lakhrissi - Cy Lecerf-Maulpoix - Lisette Lombé - Camille Louis - Marouchka - Armand Morin - Aurélie Olivier - Julien Poidevin - Myriam Pruvot - Emmanuelle Quertain - Barrack Rima - Laurent de Sutter - Vincent Tholomé - Delphine Wil & Jeanne Debarsy.
Pour la seconde année consécutive, la programmation du Centre Wallonie-Bruxelles/Paris se viralise et tend à l’ubiquité via sa Saison Parallèle qui en 2021 se déploie sur Lyon.
À l’initiative de la Villa Gillet et du Centre, à la faveur de 3 jours intenses, ce sont quelque 40 écritures contemporaines de créateur.trice.s basé.e.s en Wallonie, à Bruxelles et à Lyon qui seront à découvrir : des auteur.trice.s, des plasticien.ne.s, des chorégraphes, des performeur.euse.s, des artistes sonores et des philosophes avec qui arpenter les débats qui agitent notre époque.
Ces contributions envahissent la Villa et sont articulées autour de trois volets : un d’occupation, un dédié aux performances et un à un cycle consacré à la pensée contemporaine Belgian Theory porté avec la complicité de Laurent de Sutter.
L’observation de projets qui constituent cet abordage - apparente agrégation cacophonique - repose en fait sur une conception hologigogne et donne à déchiffrer des univers complexes pétris chacun de trames d’entrelacements et d’interconnections. Aucun homme n’est une île, un tout, complet en soi …écrivait John Donne.
La programmation s’affranchit d’une taxinomie ordonnée et se garde de trop désépaissir le mystère qui l’entoure. De l’installation, aux podcasts, en passant par la performance, aux concerts, l’écriture artistique jaillit polyphoniquement. Ces propositions chiffrent des réalités à potentialiser et projettent des futurs probables et non inéluctables.
Cette occupation sédimente des récits situés qui ne se réclament d’aucune universalité, pas plus qu’ils ne seraient le reflet de ce que pourrait être la scène belge tant celle-ci a pour trait de distinction son irréductibilité à un dénominateur commun et son insoumission à une tradition à toute référence canonisée.
Ces univers artistiques investissent, chaque pièce, chambre, coin, espace périphérique de la Villa, comme autant de terra incognita à charger, voire à saturer de significations.
Ouvert en continu de 14h00 à minuit, les espaces sont investis comme autant d’espaces où arpenter des paroles singulières selon une logique qui corrompt la convocation à un rendez-vous donné et qui dilue le rapport acteur.trice.s.spectateur. trice.s. Cette zone autonome temporaire chargée de significations entend diluer et diffracter la temporalité.
Cette Saison Parallèle, à l’instar de la Saison déployée au Centre à Paris, entend puiser sa force de ce qui semble faire défaut : l’ordonnancement, la complétude et l’homogénéité.
L’art est mouvement, flux permanent.