Pierre Larauza au Festival Jogging 2024, Le Carreau du Temple, Paris

Pierre Larauza, chorégraphe et plasticien basé à Bruxelles, dont les pièces chorégraphiques avec la chorégraphe Emmanuelle Vincent (binôme t.r.a.n.s.i.t.s.c.a.p.e) connaissent une diffusion à l’international depuis plus d’une vingtaine d’année, a été programmé à plusieurs reprises au Centre.

En 2021, dans le cadre des Traversées du Marais, Pierre Larauza et Emmanuelle Vincent ont investi l‘espace de la galerie avec leur performance Mutante, mêlant danse et composition sonore du DJ franco-vietnamien DANG, faisant résonner les rues bruyantes et animées de Saigon, superposant des beats électroniques profonds à des musiques traditionnelles.
En tant que plasticien, le Centre a également soutenu le travail de Pierre Larauza, l’année dernière au Carreau du Temple, à la faveur de l’édition 2023 du Festival Jogging qui a mis en lumière son travail de sculpture documentaire, en présentant deux de ses installations monumentales : « 20 février 1998, Nagano » et « 20 octobre 1968, Mexico », qui font respectivement écho à des mouvements transgressifs de deux athlètes : Surya Bonaly et Dick Fosbury.

Cette année, dans le cadre de la programmation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, le Centre réitère son soutien autour de la présentation de deux autres installations de l’artiste « 13 juillet 1985 », Paris » et « 30 août 1991, Tokyo », dans l’édition 2024 du Festival Jogging au Carreau

En parallèle à sa pratique d’art visuel, Pierre Larauza crée depuis 2003 des performances et films de danse avec la chorégraphe Emmanuelle Vincent (binôme t.r.a.n.s.i.t.s.c.a.p.e). Leurs projets ont été diffusés dans plus de vingt-cinq pays sur les cinq continents. Iels ont été artistes associé·e·s aux Halles de Schaerbeek jusqu’en 2023.

Docteur en art et sciences de l’art (2020, ULB/ARBA-ESA), Pierre Larauza est également diplômé de l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-La Villette (2004) et de l’École supérieure des beaux-arts de Bordeaux (1998). Dans sa thèse de doctorat soutenue en décembre 2020 (projet d’édition en cours), il interroge la rencontre de la sculpture et d’une démarche documentaire. Au travers de l’hypothèse d’un « récit plastique néo-factuel », il analyse les enjeux esthétiques et critiques d’une telle pratique tridimensionnelle d’investigation du réel. Il a par ailleurs publié sur l’hybridité spectatorielle de la ‘danse exposée’ (Geuthner, 2019) ou sur l’approche syncrétique de Cindy Sherman (Koregos, 2020).
Il s’investit également depuis 2016 dans un projet transculturel au Vietnam dont l’ambition est de constituer à long terme une base d’expériences et réflexions non-ethnocentrées, en collaboration avec l’Université des Beaux-arts de Hô Chi Minh-Ville et l’ERG à Bruxelles.

Une coproduction du Carreau du Temple, Établissement culturel et sportif de la Ville de Paris, de MOWA - World Athletics Heritage et de t.r.a.n.s.i.t.s.c.a.p.e asbl, en partenariat avec le CWB|Paris, la Délégation Wallonie-Bruxelles à Paris et la société Bétonal. Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International, du Rayonnement international de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Transcultures Europe - Pépinières de création.