29.09.25
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« Poste Parking » une fiction sonore de Cabiria Chomel, Iris Estivals, Margaux Auroux, Gabriel Planat

Projet lauréat de l’appel à écriture d’une fiction sonore du Centre Wallonie-Bruxelles/ Paris_Festival ((((INTERFERENCE_S))))
et de l’ACSR (Atelier de création sonore radiophonique).

29 septembre 2025

Durée : 22 min
Date de sortie : 18/09/2025

Écriture et Réalisation : Cabiria Chomel, Iris Estivals, Margaux Auroux, Gabriel Planat
Aide à l’écriture : Claire Richard
Prise de son: Cabiria Chomel, Iris Estivals
Montage : Cabiria Chomel, Iris Estivals
Mise en ondes et mixage: Bastien Hidalgo Ruiz
Interprétation :
La sacoche verte: Margaux Auroux
Le client (alevin 84): Gabriel Planat
Marco : Jean-Michel Bazin
La journaliste à la radio : Elfie Forey
Le père à la radio: Aurel Garcia
Musiques :
J’ai envie de mourir de Trans*port publik
You cross the line de Générique mardi
Glycine de Gab et Aqua BB

Avec le soutien du Centre Wallonie Bruxelles│Paris – Festival ((((INTERFERENCE_S)))) et de l’Atelier de Création Sonore et Radiophonique.

Merci pour les relectures de : Camille, Aqua bb, Benoît et Vicky

Merci pour les écoutes de : Camille, Emma et Carmelo de l’ACSR, ainsi que Leslie, Olivier, Louise, Valentine, Victoire et George.

Merci à : Corinne pour les conseils sur le dispositif de prise de son, François pour sa pratique de l’oracle radiophonique, Al d’avoir pensé à la radio, Oscar pour le titre, Camille pour l’accueil chez elle lors du tournage, Clémence pour sa voiture, Felix et Emma pour leur participation, au local Piquemil à Toulouse pour la mise à disposition du studio et aux grenouilles pour leur accompagnement sonore et nocturne.

Margaux est comédienne, formée aux arts du clown, du cirque et du théâtre de rue.
Elle développe une pratique scénique nourrie par la satire et la critique sociale.
Parallèlement, elle se forme à la composition électro-acoustique aux conservatoires de Bordeaux et Toulouse.
Cette approche transforme sa perception du rythme et du son dans ses créations.
Elle puise notamment dans l’esthétique brute et foisonnante de Luc Ferrari.
Elle explore aussi la radio à travers des podcasts, résidences et performances sonores en live.
Son travail navigue entre théâtralité, musicalité et recherche sensorielle.
Elle collabore comme comédienne, technicienne son et compositrice avec plusieurs compagnies.
Son intérêt se porte sur les écritures collectives et les croisements artistiques.
Le projet avec Gabriel, Cabiria et Iris prolonge cette démarche expérimentale et sensible.

Gabriel est danseur, il termine la formation Extensions au CDCN de Toulouse en juin 2022, suite à laquelle il participe au projet Danse Passante, porté par Julie Nioche, où il découvre la création sonore avec des propositions de pratiques par Charlotte Imbault, qui participe également au projet.
Il s’investi et performe pendant un an au sein du festival T4, (festival toulousain d’arts mouvants en espaces domestiques et publics), où il expérimente notamment le travail de la voix, du texte, du récit et bricole des formes hybrides en collectif. Aujourd’hui, il travaille en tant qu’interprète avec les chorégraphes Alice Gautier et Vidal Bini. Il collabore également avec la compagnie de théâtre Incandescante comme regard extérieur et comédien. Dans ses faisceaux d’intérêt il y a aussi la musique, qu’il pratique par le chant autotuné et en s’initiant à la création de prods en MAO, au sein du collectif RBTK. Il a participé a plusieurs résidences autogérées autour de la création sonore et de la radio, où il y creuse sa curiosité pour ces pratiques et alimente des réflexions entre son et danse. Depuis cette année, il donne des ateliers autour de la performativité des fictions, de l’imaginaire et du langage dans l’improvisation, auprès d’amateur.ices, et souhaite développer cette pratique de la transmission.

Iris a fait ses débuts du côté de radios associatives militantes, elle se forme en parallèle en documentaire sonore avec Mehdi Ahoudig et participe pendant des années à des résidences de créations sonores et radiophoniques qui rassemblent des artistes de tous horizons autour de l’expérimentation de l’outil sonore. A ces occasions, elle découvre des formats sonores multiples comme la fiction ou encore la performance.
Elle s’envole ensuite direction le Québec pour une formation en écriture et réalisation de documentaires audiovisuels à Rivière du Loup. Ce qui lui permet de compléter sa pratique de documentaire et de réaliser un premier court métrage sur un sujet qu’elle avait déjà commencé à explorer avec le son, les sorties de placards, leur complexité, leur multiplicité.
Elle s’intéresse également au traitement sonore dans le cinéma ainsi que dans le spectacle vivant et se forme à l’utilisation de nouveaux logiciels pour développer ces pratiques.

Poste Parking est la 5e création radiophonique portée par le Centre et l’ACSR. Précédemment, La Terre est plate de Jacques Lemaire, Anita & le gouffre de Jeanne Cousseau, Glace à la grenade de Lou Galopa et Panoramique d’une flaque de Lucie Laluque et Juliette Thomas furent les projets distingués par l’appel à projets initié par le Centre avec le soutien de l’ACSR.
Au profit de l’édition 2024 de l’appel, les membres du jury composé de: Inès Dupeyron (L’Expérience, France Culture, Claire Richard (réalisatrice et autrice), Marie Descure (Station Station), Stéphanie Pécourt (CWB/Paris), Caroline Henriet (CWB/Paris) se sont réunies en novembre 2024 et ont désigné à l’unanimité le projet lauréat présenté par Cabiria Chomel, Iris Estivals, Margaux Auroux, Gabriel Planat : 𝐔𝐧𝐞 𝐜𝐫𝐞́𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐭𝐢𝐧𝐠𝐮𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐦𝐨𝐝𝐞𝐬𝐭𝐢𝐞 𝐭𝐨𝐭𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐬𝐬𝐮𝐦𝐞́𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐟, 𝐪𝐮𝐢 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐚𝐠𝐞 𝐝’𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐫𝐞𝐬𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐞𝐬𝐬𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐨𝐫𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐮𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐭𝐨𝐜𝐨𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥 𝐞𝐧 𝐢𝐦𝐩𝐫𝐨𝐯𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞́𝐫𝐨𝐮𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐚̀ 𝐬𝐨𝐮𝐡𝐚𝐢𝐭.

Avec le soutien de l’ACSR, Cabiria, Iris, Margaux et Gabriel ont été accompagné.e.s en écriture par Claire Richard.


Synoypsis

Poste-parking est une fiction sonore qui donne à entendre un huis-clos dans une voiture entre deux individus qui ne se connaissent pas.
Entre gêne des corps et paroles fortuites, les deux personnages se lient peu à peu dans une attente dont elleux seul.e.s connaissent la raison. Des questions se posent, des indices apparaissent, on croit qu’il se passe des choses et on se demande encore ce qu’on fait là, ce qu’il nous reste ?

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