Brunch Littéraire avec Stéphane Lambert et Pascal Goffaux
Entrée libre
Cinéma
46 rue Quincampoix 75004 Paris
Né en 1974 à Bruxelles, Stéphane Lambert est romancier, poète, essayiste. Son travail littéraire est marqué par une volonté de dépasser la classification des genres et des formes, préoccupation qui l’a fait se rapprocher des arts plastiques et s’intéresser, de l’intérieur, au processus de création. Parallèlement à ses livres, il a écrit des fictions radiophoniques pour France Culture, et co-écrit avec le metteur en scène Claude Régy l’ouvrage Dans le désordre (Actes Sud, 2011 - prix du Meilleur livre sur le théâtre).
Pascal Goffaux est journaliste culturel à la RTBF. Travailler à la radio a toujours été une évidence pour lui, une manière d’être au monde sans matérialité. Il enseigne dans une école de communications sociales, l’IHECS.
Au programme :
-Stéphane Lambert, L’Apocalypse heureuse, Arléa
Seule l’écriture parvient à dire le chaos d’une enfance. Stéphane Lambert a dix ans lorsqu’un ami de la famille abuse de lui. Tout vole alors en éclats.
Au hasard des jours, il se retrouve, trente ans plus tard, dans l’immeuble de son ancien abuseur. À partir de là il remonte le fil de ce qu’on a voulu taire, en mesurant avec quelle force le passé imprégnait sa vie présente.
Mais la dévastation peut aussi engendrer la beauté. Dans la solitude d’une île grecque, l’auteur apprend à surmonter ses peurs. Et quand survient la mort du père, c’est un homme serein qui y fait face. Car le temps du livre est celui de l’apaisement.
L’apocalypse est heureuse.
-Pascal Goffaux, La nostalgie de l’aile (avec des photographies de Laurent Quillet, Esperluètes éditions)
Voici l’histoire d’un homme qui aurait préféré ne pas être. Affublé d’un corps qui n’a pour lui que peu de réalité, il semble exister à côté de son enveloppe charnelle. Observateur de sa propre identité, il revient à la source, celle de son enfance.
Une enfance marquée par un double manque : la relation avec un frère aîné qui habitait sous le même toit, mais qui était exclu du noyau familial, et la présence-absence d’un troisième enfant dont il occupe la place dans l’imaginaire familial.
Traversé par une nostalgie sans fond, ce récit est une expérience de lecture proche de l’apnée où Pascal Goffaux nous emmène dans l’intimité de son enfance, avec un humour noir, mordant, à la limite de l’autosabotage.