FONDATION FIMINCO
43, rue de la Commune de Paris
93230 Romainville

Né à Quito. Equateur
Pour raconter des histoires et avoir quelque chose à dire au nom de la création, on doit avoir une idée.
Elle est l’héritière d’un passé construit, de sa propre généalogie et de rapports contextuels. Je me rends compte que le sujet qui m’intéresse et lie mes tentatives créatrices, a à voir avec l’origine des choses. Chaque objet qu’on aperçoit a été créé ou pris en considération dans un contexte, et en répondant à une nécessité.
Mon but comme artiste, c’est de réécrire des histoires par le processus de ma propre logique contemporaine.
Je ne cherche ni la vérité des choses, ni à justifier quoi que ce soit, mais à donner une nouvelle poésie en mettant en évidence ce que je crois être déjà évident.

Elsa Michaud est musicienne, performeuse, chorégraphe et conductrice automobile. Elle est diplômée des Beaux-arts de Paris. Son premier album Driving Drama est paru en décembre 2022 sous le label Bruxellois Midi Fish de TG Gondard. Sa performance de cinéma de drift pour deux Mercedes break des années 90, Mon nom sur une voiture, a eu lieu aux Beaux-arts de Paris et à la Brasserie Atlas à Bruxelles en 2022. Elle conçoit des pièces à la lisière de la danse contemporaine, des arts visuels et du cinéma avec Gabriel Gauthier qui ont été produites par la Ménagerie de Verre, le Centre National de la Danse, les Laboratoires d’Aubervilliers ou Plastique Danse Flore.

Fondé en 2018 à Paris, par Etienne Blanchot (fondateur et programmateur historique du Festival Villette Sonique), Ideal Trouble tourne dès sa création, résolument le dos au mainstream, en proposant une programmation défricheuse et aventureuse, ne s’interdisant rien, et allant piocher plutôt dans les marges, les artistes majeurs de demain. On a pu entre autres y découvrir les premiers concerts parisiens de Duma, Moor Mother, Boy Harsher ou Horse Lords … Faisant dès sa création de la Station Gare des Mines (temple parisien de la contre-culture) sa matrice et sa base pérenne, Ideal Trouble s’éparpille chaque année dans Paris et s’enrichit de ses collaborations et de nouvelles rencontres, à travers un parcours à chaque fois réinventé mais toujours oblique de lieux à forte personnalité musicale.
En étroite association avec le Centre Wallonie Bruxelles, Ideal Trouble présente chaque année, depuis 2019, une programmation de musiciennes et musiciens issu.es. des scènes indépendantes belges.

Grand rendez-vous dédié aux pratiques contemporaines de l’image en mouvement, les Rencontres Internationales proposent un espace de découverte et de réflexion entre nouveau cinéma et art contemporain.

Chaque année, un public nombreux et des professionnels du monde entier se retrouvent pour découvrir la programmation des Rencontres Internationales qui réunit séances de projection, expositions et performances des œuvres d’artistes et réalisateurs reconnus sur la scène internationale, aux côtés de jeunes artistes et de réalisateurs diffusés pour la première fois. Des débats et tables rondes en présence de curateurs invités, artistes et chercheurs, apportent une perspective supplémentaire sur la programmation et sont l’occasion d’interroger ces pratiques artistiques et leurs enjeux.

La manifestation est une plate-forme unique en Europe où les artistes peuvent se rencontrer, échanger avec un large public, initier de nouveaux projets. Plus qu’une simple présentation d’œuvres, elle propose un véritable forum, en présence d’invités du monde entier, personnalités marquantes dans les domaines du cinéma, de l’art contemporain et des arts numériques, artistes, chercheurs, responsables d’institutions et de structures émergentes, pour témoigner de leur expérience, de leur réflexion et de contextes artistiques et culturels en devenir.

Les Rencontres Internationales rendent compte des spécificités et des convergences des pratiques artistiques entre nouveau cinéma et art contemporain, explorent les formes artistiques émergentes et leurs propos critiques, et permettent ce temps nécessaire où les points de vue se croisent et s’échangent.

La manifestation a ainsi pour vocation de faire découvrir ces œuvres à un large public, de créer des circulations entre différentes pratiques artistiques et entre différents publics, de susciter des échanges entre artistes, réalisateurs et acteurs de la vie artistique et culturelle.

Nous souhaitons ainsi contribuer à une réflexion sur notre culture contemporaine de l’image, au travers d’une programmation exigeante ouverte à tous.

Anne Marie Maes est une artiste multidisciplinaire qui vit et travaille à Bruxelles. Sa pratique combine l’art et la science, avec un intérêt particulier pour la biotechnologie, les écosystèmes et les processus alchimiques. Elle travaille avec une large gamme de mediums biologiques, numériques et traditionnels, y compris les organismes vivants. Sur le toit de son atelier à Bruxelles, elle a créé un laboratoire extérieur et une sorte de « jardin expérimental », où elle étudie les organismes symbiotiques et les processus que la nature utilise pour donner vie à des organismes vivants.

Ses projets à long terme Bee Agency et Laboratory for Form and Matter, dans lesquels elle conduit des expériences avec les bactéries et les textiles vivants, fournissent un cadre qui a inspiré un large éventail d’installations, sculptures, photographies, objets et performances, le tout à l’intersection de l’art et de l’écologie. Anne Marie Maes a exposé ses œuvres dans des centres d’art et des festivals du monde entier. Elle a reçu une mention d’honneur à Ars Electronica pour son projet de recherche en cours, The Intelligent Guerrilla Beehive.

Au-dessus de l’océan Atlantique, des dormeurs sont scannés manuellement par l’artiste dans l’allée d’un avion lors d’un vol long-courrier. La vidéo se présente comme un lent travelling une scène contemporaine, déchirée par les failles du processus de captation réalisé à l’aide d’une caméra issue de l’industrie du jeu vidéo. Outil anthropométrique, cette caméra partage la même technologie que le “scan corporel”, le système de surveillance utilisé aux postes de contrôle des aéroports. Les corps et les objets ne sont que partiellement recomposés par le logiciel, et donnent lieu à un plan cinématographique ainsi qu’à une vision de la substance-image.

Eva L’Hoest (1991) vit et travaille à Bruxelles. Elle a étudié à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Liège où elle a obtenu un MFA, au College Arte de la Biennale de Venise, et à l’Université de Louvain dans le cadre du Research-Creation Fund. Ses vidéos et ses installations explorent la mémoire et sa matérialisation numérique. À travers une réappropriation des technologies contemporaines telles que le scanner 3D, l’IRM ou l’intelligence artificielle, ses œuvres interrogent la manière dont les images mentales peuvent se matérialiser sous une forme technologique. Eva L’Hoest procède ainsi à une analyse électronique du réel qui transforme et désincarne les formes et les figures pour proposer une autre perception du monde.

Son travail a été présenté notamment au WIELS à Bruxelles, au FRAC Grand Large Hauts-de-France à Dunkerque, à la Biennale de Riga, au Malmö Konstmuseum, à la 15ème Biennale de Lyon, la Triennale Okayama Art Summit 2019, au Casino Luxembourg - Forum d’art contemporain, au Centre Wallonie-Bruxelles, aux Rencontres Internationales Paris/Berlin, au Festival international du Film de Rotterdam, au MACRO Museum à Rome, à la 23ème Biennale de Sydney.

Inspiré des contes traditionnels du fleuve Daugava, et des ruines des îles sous-marines englouties lors de la création du barrage de Riga, “The Inmost Cell” combine différents procédés numériques, et transforme un reportage photographique des environs de Riga en architectures fluides tridimensionnelles. Des éléments perdus de la culture lettone indiquent un lieu de synthèse entre humains, nature et ruines artificielles. Dans une fusion du paysage rural et maritime, semblable à un mirage, les images s’imprègnent d’une qualité mouvante et hallucinatoire. Au travers de mouvements lents et de travellings contemplatifs, ses différentes réalités se confondent, les formes tombent les unes après les autres, et des passages se créent entre les lieux et la mémoire.

Eva L’Hoest (1991) vit et travaille à Bruxelles. Elle a étudié à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Liège où elle a obtenu un MFA, au College Arte de la Biennale de Venise, et à l’Université de Louvain dans le cadre du Research-Creation Fund. Ses vidéos et ses installations explorent la mémoire et sa matérialisation numérique. À travers une réappropriation des technologies contemporaines telles que le scanner 3D, l’IRM ou l’intelligence artificielle, ses œuvres interrogent la manière dont les images mentales peuvent se matérialiser sous une forme technologique. Eva L’Hoest procède ainsi à une analyse électronique du réel qui transforme et désincarne les formes et les figures pour proposer une autre perception du monde.

Son travail a été présenté notamment au WIELS à Bruxelles, au FRAC Grand Large Hauts-de-France à Dunkerque, à la Biennale de Riga, au Malmö Konstmuseum, à la 15ème Biennale de Lyon, la Triennale Okayama Art Summit 2019, au Casino Luxembourg - Forum d’art contemporain, au Centre Wallonie-Bruxelles, aux Rencontres Internationales Paris/Berlin, au Festival international du Film de Rotterdam, au MACRO Museum à Rome, à la 23ème Biennale de Sydney.

Un être humain, l’artiste lui-même, est allongé à moitié nu sur le sol d’une forêt, faisant face au spectateur tout en chantant doucement. Sur son corps repose une foule de papillons de nuit colorés dont les battements d’ailes génèrent une mélodie en accord avec la chanson.

Avec son introduction visuelle prolongée et sa partie lyrique, “Hour of Moth (Etude no. II)” prend la forme d’un clip vidéo où l’artiste est à la fois chanteur et auteur de la chanson. L’œuvre est un chant d’amour à l’ange de la nuit — le phalène —, mais aussi un hymne ardent et sensuel à la nature.

Les motifs géométriques des ailes des papillons de nuit sont des messages d’avertissement cachés de la nature elle-même, que les humains ont du mal à comprendre.

Kim Richard Adler Mejdahl (1991) vit et travaille à Copenhagen. Artiste visuel, cinéaste et compositeur de musique électronique, il a étudié à la Funen Art Academy et à la Royal Danish Academy of Fine Arts où il a obtenu son MFA. En 2018, il reçoit le prix du jury lors de l’exposition de printemps de Charlottenborg pour son documentaire “Ode”, qui met en scène la famille de l’artiste chantant à propos d’un père violent décédé. En 2019, il réalise son premier long métrage “Days of Al”, un film expérimental dont les acteurs principaux sont le cousin de l’artiste et son chiot teckel. En 2020, il produit un album de musique avec la plus grande pièce sonore créée collectivement au Danemark, réalisée à partir d’enregistrements sonores du public d’une exposition personnelle à l’Institut d’art contemporain Overgaden Copenhagen. En 2023, la Kunsthal Rønnebæksholm lui consacre une exposition personnelle, centrée sur une collaboration avec le parc d’attractions BonBon-Land.

Son travail fait partie des collections de la Galerie nationale du Danemark (Statens Museum for Kunst), du Musée d’art contemporain Roskilde et de la Danish Arts Foundation.

En continu :

Eva L’Hoest, The Inmost Cell (Vidéo | 4k | couleur | 11’8” | Belgique | 2020)

Eva L’Hoest, Under Automata, 2016 / bdd 2017 (Vidéo | 4k | noir et blanc | 4’30’ | Belgique | 2017)

Kim Richard Adler Mejdahl, Hour Of Moth (etude No. II) (Video | 4k | color | 11:10 | Denmark | 2020)

14h00 & 17h00 Deux séances : Symbiosium - Les Matribiotes
Durée : 1h - Réservation indispensable ici

Le Symbiosium est une performance convoquant les cinq sens qui s’adresse aux convives ainsi qu’aux microorganismes qui composent leur corps.

Considérons un instant qu’une œuvre d’art puisse s’incarner dans un projet, une intention. Imaginons un instant un champ de la création qui serait celui de créer des liens, de créer du mouvement, des collectifs. Les Matribiotes appartiendraient à ce champ de la création.
Les Matribiotes se définissent comme un mouvement organique.
Les Matribiotes sont une œuvre qui trouve son origine dans la rencontre avec soi-même comme holobionte - pour reprendre un terme récent de la biologie – c’est-à-dire un hôte et ses innumérables peuples de micro-organismes, archées, bactéries, virus, protistes, micro-champignons qui lui sont associés, et ce de manière symbiotique.
Il s’agit de se penser comme un nous.

Conçue par le collectif Matribiotes (Luz Moreno et Charlotte Gautier van Tour).

Avec le soutien de la Fondation Fiminco, du Centre Wallonie-Bruxelles et de la Fondation LAccolade.

18h00 : Activation par Angyvir Padilla de son installation Home Contains Us and Is Within Us #43 (Création In-Situ)

Une partie de l’espace du rez-de chaussée de la Fondation Fiminco a été transformée pour accueillir une création in situ, “Home Contains Us and Is Within Us #43” de l’artiste Angyvir Padilla.

L’artiste a recouvert les murs, le sol et le plafond d’un film translucide qui semble flotter dans l’air, créant un environnement mystérieux et enveloppant. Sur cette surface, Angyvir a disposé des objets domestiques en argile : tasses, vases, assiettes, plats, qui forment ainsi un tableau énigmatique évoquant une scène de vie familière.

19h00 : Balade Hyménoptère 2.0 de Pedro Riofrio

Balade Hyménoptère 2.0 est une composition sonore rythmée tant par l’harmonie des gongs que par l’enregistrement de ruches d’abeilles récoltées in-situ, ainsi que des compilations d’archives open source. En créant un chant unique, un langage commun et des interventions en live avec des gongs, le public est invité à participer à une séance d’écoute et d’introspection. L’imaginaire convie les auditeurs à un voyage méditatif formé par un ensemble polyphonique, construits par deux espèces : l’abeille et l’humain.

19h30 : Rituals with Microbial Ancestors de Annemarie Maes

Anne Marie Maes est une artiste multidisciplinaire qui vit et travaille à Bruxelles. Sa pratique combine l’art et la science, avec un intérêt particulier pour la biotechnologie, les écosystèmes et les processus alchimiques. Elle travaille avec une large gamme de mediums biologiques, numériques et traditionnels, y compris les organismes vivants. Sur le toit de son atelier à Bruxelles, elle a créé un laboratoire extérieur et une sorte de « jardin expérimental », où elle étudie les organismes symbiotiques et les processus que la nature utilise pour donner vie à des organismes vivants.

Ses projets à long terme Bee Agency et Laboratory for Form and Matter, dans lesquels elle conduit des expériences avec les bactéries et les textiles vivants, fournissent un cadre qui a inspiré un large éventail d’installations, sculptures, photographies, objets et performances, le tout à l’intersection de l’art et de l’écologie. Anne Marie Maes a exposé ses œuvres dans des centres d’art et des festivals du monde entier. Elle a reçu une mention d’honneur à Ars Electronica pour son projet de recherche en cours, The Intelligent Guerrilla Beehive.

20h30 : Concert d’Elsa Michaud dans le cadre de la carte blanche au festival IDEAL TROUBLE

Dans son premier album Driving Drama, sorti sous le label Bruxellois electro-pop Midi Fish de TG Gondard, Elsa Michaud présente 9 pistes tournant autour de son obsession pour les voitures. Future pensionnaire des colonnes du fanzine de luxe Garagisme ou bande-son imprévue des dimanches matin M6-Turbo, qui sait où finira la fuite en avant automobile d’Elsa Michaud. Plus sûrement, à l’instar d’un personnage de Crash (version Cronenberg ou version Ballard, à vous de voir), elle fait de sa dérive des chansons froides et hypnotiques, voix très en avant, bande sonore électronique mouvante comme une flaque de gazole dans une mare, reflétant la lumière en disques concentriques de couleurs pastels toxiques. (Renaud Sachet)


*Balade Hyménoptère 2.0* de Pedro Riofrio

Balade Hyménoptère 2.0 de Pedro Riofrio

Balade Hyménoptère 2.0* de Pedro Riofrio

Balade Hyménoptère 2.0 de Pedro Riofrio

Collectif Matribiotes (Charlotte Gautier van Tour & Luz Moreno), Symbiosium,2022 ©Martin Argyroglo, courtesy Fondation LAccolade

Collectif Matribiotes (Charlotte Gautier van Tour & Luz Moreno), Symbiosium,2022 ©Martin Argyroglo, courtesy Fondation LAccolade

Elsa Michaud ©Malgorzata Rabczuk

Elsa Michaud ©Malgorzata Rabczuk

Eva L'Hoest, The Inmost Cell, Vidéo, monocanal, en boucle | 4k | couleur | 11'8'' | Belgique | 2020

Eva L’Hoest, The Inmost Cell, Vidéo, monocanal, en boucle | 4k | couleur | 11’8” | Belgique | 2020

Eva L'Hoest, Under Automata, Vidéo, monocanal, en boucle| 4k | noir et blanc | 10'49'' | Belgique | 2017

Eva L’Hoest, Under Automata, Vidéo, monocanal, en boucle| 4k | noir et blanc | 10’49” | Belgique | 2017

Kim Richard Adler Mejdhal, Hour Of Moth (Etude No. II), Vidéo, monocanal, en boucle | 4k | couleur | 11'10'' | Danemark | 2020

Kim Richard Adler Mejdhal, Hour Of Moth (Etude No. II), Vidéo, monocanal, en boucle | 4k | couleur | 11’10” | Danemark | 2020

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