Exposition : « The Tuning of the Afterworld » # La Box, l’Ensa & le Château d’eau_Bourges

Au sein de ce projet, relevons la présence de plusieurs artistes qui furent programmé.es au vaisseau Centre:
-Pedro Riofrio qui a présenté sa performance en 2023 Balade Hyménoptère 2.0 , dans l’anarkhè-expositionSYMBIOSIUM_Cosmogonies spéculatives, Hors-Les-Murs Satellite du Centre à la Fondation Fiminco, à Romainville – commissariat : Stéphanie Pécourt & Christopher Yggdre
-Clarice Calvo-Pinsolle, représentée dans le 𝗙𝗲𝘀𝘁𝗶𝘃𝗮𝗹 (((((𝗜𝗡𝗧𝗘𝗥𝗙𝗘́𝗥𝗘𝗡𝗖𝗘𝗦)))) - Edition 𝙋𝙖𝙣𝙚𝙪𝙧𝙤𝙥𝙚́𝙚𝙣𝙣𝙚 𝘼𝙙𝙖𝙨𝙩𝙧𝙖 𝙥𝙚𝙧 𝙖𝙨𝙥𝙚𝙧𝙖 avec l’oeuvre “𝙀𝙪𝙣𝙤𝙚́” – commissariat : Stéphanie Pécourt
&
Accompagnée en Hors-Les-Murs, dans le cadre de l’exposition collective muables s’intégrant à la programmation Exporama de la Ville de Rennes et de Rennes Métropole.

Née en 1993 à Paris, Lola Barrett réside à Bruxelles en Belgique. Diplômée en art de l’Université Paris 8 et de l’École de Recherche Graphique de Bruxelles, elle axe ses recherches autour du paysage sonore, de l’espace urbain et des rapports anthropologiques au son dans l’espace public. Sa pratique évolue du sonore au visuel, créant des propositions vivantes et des installations multisensorielles.
Lola Barrett développe sa recherche artistique autour des environnements des êtres et de la manière dont celleux-ci ont des rapports inter-influents entre le vivant et le non-vivant, entre le territoire et sa narrativité historique, jusqu’à la façon dont l’humanité se l’approprie. Ses oeuvres composent les scènes des histoires que l’artiste narre et incarne. Tout est affaire de décor, chacune des pièces créées révèle un pan du récit, tout en possédant une valeur plastique intrinsèque.

Lola Barrett présentera dans l’exposition à La Box son film « La Nacre des Ruines », co-réalisé avec Fanny Testas en 2022.

Clarice Calvo-Pinsolle est une artiste plasticienne originaire du Pays Basque, diplômée des Beaux-arts de Nice – Villa Arson en 2016. Elle crée des installations immersives qui bousculent les perceptions des spectateuricexs. Pour elle, le son et les matériaux utilisés dans ses sculptures sont prétextes à créer des dialogues. Elle sculpte des sons grâce à des systèmes qu’elle conçoit pour diffuser ses compositions. Son intérêt pour les enregistrements de terrain, le field recording, l’a amené à constituer une collection de sons qu’elle accumule depuis plusieurs années. Elle utilise aujourd’hui ces sons dans son projet musical et électroacoustique intitulé Lamina, où elle compose des paysages sonores.
Elle a exposé dans différents lieux tels que la fondation François Pinault – Palazzo Grassi à Venise, la fondation Yvon Lambert à Avignon ou encore au Museo de la Universidad à Santa Marta en Colombie.

L’artiste présentera une nouvelle installation sonore dans l’exposition au Château d’eau.

Roxane Rajic habite à Bruxelles, et travaille dans un atelier à la Brasserie Atlas. Elle manipule et interagit avec ses pièces dans l’idée de trouver un échange sonore. Elle étudie la matériologie du son en fonction de l’épaisseur du modelage, la longueur des conduits, le diamètre d’une ouverture, etc. Manipuler des micros, des haut-parleurs, des capteurs, des machines instrumentales digitales fait partie de sa pratique autour de la sculpture sonore.
La pratique du son et de la sculpture la mène vers une réflexion autour de la technologie de différentes époques. Au milieu de l’apparition d’une technologie de plus en plus performante, compacte et discrète, comment conscientiser les gestes d’interactions individuellement et collectivement avec d’autres moyens technologiques ? En créant ses outils technologiques, comment appréhender de manière non-universelle une technologie, l’adapter à titre personnel à ses besoins, de ne pas fermer l’usage et l’utilisation de l’invention à laquelle elle se réfère.
Roxane Rajic présentera une nouvelle installation sonore au Château d’eau.

Né en 1990, Basile Richon est un plasticien et compositeur belgo-suisse basé entre Bruxelles et le Valais (CH). Formé en Suisse à l’École de Design et Haute École d’Art de Sierre (ÉDHÉA), puis, en Belgique, à l’École de Recherche Graphique (ERG) et à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles (ARBA), il développe un travail de recherche sur la thématique du mouvement, du son, et du paysage dans lequel ces derniers coexistent. Il orchestre alors, par le biais de dispositifs mécaniques sculpturaux, des tentatives d’inscriptions, de transcriptions et/ou d’imitations de variations environnantes dans des contextes et territoires singuliers, souvent altérés par d’anthropiques activités.
Expérimentant et développant une pratique transversale, Basile Richon propose une réflexion sur les instruments qui nous servent à saisir le monde qui nous entoure. Il enseigne à l’École de Design et Haute École d’Art de Sierre (ÉDHÉA) et à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles comme artiste intervenant.

L’artiste présentera son installation « Marégraphie » à La Box, autour des courants marins.

Pedro Riofrío est né en 1996 à Quito, en Équateur, il vit actuellement entre l’Europe et l’Amérique latine. Pedro se considère comme artiste visuel, musicien et chercheur dans le domaine des biomatériaux et des alternatives technologiques, avec une attention particulière au règne fongique et à la physicalité des résonances sonores. Il est membre du collectif Maytu et membre du groupe de musique ROSA MARGA.
Son travail vise à aborder les origines, le passage du temps et les changements dans les cycles de la vie. Il souhaite mettre en évidence le fait que nous sommes toustexs faitexs de la même matière, que nous sommes toustexs des résonances et que nous interagissons avec notre environnement selon un système rhizomatique qui ne connaît aucune hiérarchie. Notre réalité est le produit de nos propres expériences, et la création est le mécanisme qui nous permet de sculpter ces expériences et de tisser des liens pour créer et finalement partager différentes histoires.

L’artiste présentera une nouvelle installation sonore au Château d’eau.

SHIFT (duo initié par Axelle Devaux et Pierre-Clément Malet) utilise l’installation pour créer des passerelles entre différents univers dans un même lieu. Au sein des espaces imaginés par le duo se confrontent des réalités plurielles narrant des fictions à points de vue multiples. Ces points de vue sont ceux de personnages fictifvexs imaginéexs par le duo, mais aussi la présence d’autres artistes invitéexs ponctuellement à collaborer.
Les imaginaires s’interrompent, interfèrent, se mélangent créant des chemins en arborescences que les visiteureusexs sont libres d’emprunter. SHIFT imagine ses narrations à partir de l’étude de plusieurs phénomènes contre-intuitifs, comme les Fata Morgana ou les plantes pyrophytes, et articulent des installations sculpturales autour de ces sujets. Le duo tire son nom du Shifting Reality, une pratique d’auto-méditation visant à changer de réalité via l’écriture de scénarios très détaillés.

Le duo d’artistes présentera une nouvelle installation sonore au Château d’eau.

Née en 1994, Fanny Testas vit et travaille entre Paris (FR) et Bruxelles (BE). Elle est curatrice d’exposition indépendante et travailleuse de l’art depuis plus de dix ans dans les domaines de la communication, production et liens avec les publics. Elle a travaillé pour divers événements, lieux et médias culturels en France et à l’étranger tels que la MAC de Créteil, le Centquatre-Paris, La Villette, le Centre Pompidou, le Cnap, France Culture, Radio Grenouille et l’Académie de France à Rome - Villa Médicis.

En tant que curatrice, elle a collaboré avec de nombreuxsexs artistes et pour divers lieux et événements. En 2023, elle curate L’horizon des événements - un cycle autour des liens entre l’art et la science-fiction - présentant trois solo shows des artistes Vava Dudu, Fanny Taillandier et Lola Barrett à l’Institut français Berlin.
Élève au Conservatoire de Pantin en électroacoustique depuis 2022, elle pense les pratiques du sonore au pluriel via différents médiums et pour différents médias. En 2021, elle rejoint l’équipe de la webradio Station Station, basée à La Station - Gare des Mines (Paris 18ème), comme co-coordinatrice. Elle produit des compositions et installations sonores ainsi que des documentaires radiophoniques.
Enfin, Fanny est engagée dans la transmission des pratiques et des savoirs. Elle a longtemps été médiatrice culturelle et continue d’animer des ateliers pour différents types de publics comme les personnes en situation de handicap via l’association BrutPop ou Station Station.

Installée dans un bâtiment du XVIIème siècle, l’École nationale supérieure d’art de Bourges est située dans le cœur historique de la ville, à deux heures de Paris. Avec une surface de plus de 7000 m2, l’école offre de vastes espaces de travail pour les étudiantexs et de nombreux ateliers techniques dotés d’équipements importants constamment modernisés et renouvelés. L’école est conçue pour favoriser l’inventivité et la créativité, qui adviennent si les moments d’échanges, de rencontres et de réflexions sont nombreux : elle est un lieu généreux et ouvert sur l’extérieur, favorisant les rencontres et les croisements artistiques.
La galerie La Box est l’un des principaux outils pédagogiques de l’Ensa. Tous les ans, elle initie des actions en lien avec les enseignements de l’école en produisant des expositions. La Box bénéficie du soutien du Ministère de la Culture, de la Direction régionale des Affaires culturelles du Centre-Val de Loire, du Conseil régional du Centre-Val de Loire et de la Communauté d’agglomération Bourges Plus.

La Box accueillera lors de l’exposition trois installations sonores et un film.

Le Château d’eau de Bourges est un monument situé en bordure de la place Séraucourt. Sa construction a débuté en 1865 et il fut inauguré le 18 août 1867 par le maire de l’époque Pierre Planchat. Il est conçu par l’ingénieur Paul-Adrien Bourdalouë. Son habillage de style néoclassique est dessiné par l’architecte parisien Albert Tissandier tandis que les sculptures sont de Jules Dumoutet, artiste et archéologue originaire du Berry.
Désaffecté depuis 1940, le Château d’eau de la place Séraucourt a été en 1999 entièrement réaménagé par la Ville de Bourges en un lieu dédié à la diffusion des Arts Plastiques. Son rez-de-chaussée de 220 m2, avec ses deux travées concentriques séparées par 16 colonnes et ceinturées de 14 alvéoles, permet une mise en valeur unique des œuvres, qu’elles soient peintes, sculptées, gravées, dessinées, projetées ou martelées.

Le Château d’eau, qui se situe à une vingtaine de minutes à pied de l’Ensa Bourges, accueillera lors de l’exposition cinq installations sonores et un film