Exquise Belgique : Conversation autour de deux ouvrages de Marguerite Yourcenar et Stéphane Lambert
Le Centre poursuit ce nouveau cycle : un cercle littéraire auquel sont convié.e.s les lecteurs & lectrices qui auront envie de partager leurs impressions de lecture.
Pour des raisons d’écoute et de fluidité de la parole, la séance est réservée à 20 participant.e.s maximum
Réservation indispensable : reservation@cwb.fr
Librairie Wallonie-Bruxelles
46 rue Quincampoix 75004 Paris
Chaque soirée proposée par Exquise Belgique, le Cercle littéraire du Centre WB, est un lieu d’échanges menés par l’écrivaine Nathalie Skowronek où parler de littérature d’une façon libre, intime, informelle. De ces livres qui nous troublent, nous enchantent, créent des passerelles, brouillent les cartes. Que mettent-ils en jeu ? Comment prennent-ils vie ? En quoi seraient-ils les révélateurs d’une époque, d’une thématique, d’une certaine « identité » ?
Deux titres par rencontre, un binôme à lire en amont pour qui le souhaite, une heure et demie de partage durant laquelle on ne se privera pas d’attendre beaucoup des grands textes : les livres, le monde et les lecteurs ne font qu’un.
Au programme
Une conversation entre deux ouvrages :
-Marguerite Yourcenar, Comment Wang-Fô fut sauvé (folio)
On disait que Wang-Fô avait le pouvoir de donner la vie à ses peintures par une dernière touche de couleur qu’il ajoutait à leurs yeux.” Partout en Chine, on murmure que les peintures de Wang-Fô ont un pouvoir magique, que leur beauté est telle que le monde réel semble bien fade en comparaison. Depuis des années, le vieil homme sillonne les routes du pays en quête de nouveaux sujets à peindre, accompagné de son fidèle disciple Ling. Mais l’Empereur, qui vit dans l’opulence et la solitude, en veut terriblement à Wang-Fô. Il pense que le maître l’a dupé, que ses toiles somptueuses l’ont dégoûté à jamais de la réalité. Pour se venger, il le condamne à un châtiment bien cruel… Mais c’est compter sans le talent miraculeux du peintre
-Stéphane Lambert, Nicolas de Staël Le vertige et la foi (arléa poche).
Nicolas de Staël incarne comme nul autre la fracture entre le besoin de création et le tourment d’exister. Stéphane Lambert donne la parole à Nicolas de Staël lors d’une nuit d’intense bouillonnement intérieur, qui le vit revenir, au volant de sa voiture, de Paris à Antibes où il devait se suicider une semaine plus tard après avoir réalisé sa dernière ouvre, Le Concert. Puis face à ce même tableau, au musée Picasso d’Antibes, il revient sur la vie du peintre, sa fièvre visionnaire et sa solitude, qui donnent à l’œuvre son vigoureux mystère et à l’artiste sa tragique fragilité.