Festival Faits d’hiver - 28e ÉDITION
D’abord formée au conservatoire de Nantes, puis de Lyon, Léa Vinette suit ensuite la formation en danse et chorégraphie à l’école d’arts supérieurs ArtEZ aux Pays-Bas de 2013 à 2017. Après ses études, Léa travaille avec différents chorégraphes (Liat Magnezy, Ido Batash, Michèle-Anne de Mey, et Rakesh Sukesh). En 2014, Léa rencontre Florence Augendre et son travail de fasciapulsologie appliquée à la danse. Cette pratique devient une vraie recherche physique et intellectuelle, et un outil important dans son propre travail de création. En 2020, Léa suit la formation à Charleroi Danse en danse et pratiques chorégraphiques avec notamment Mark Tompkins, Boris Charmatz, Lia Rodrigues, Nora Chipaumire. Elle se forme également durant plusieurs masterclass (Christos Papadopoulos, Maud Le Pladec, Cindy van Acker, Seydou Boro, Germaine Acogny). Elle est invitée pour un laboratoire avec Ambra Senatore en 2019. En 2021, Léa participe à la création Lilith de Marion Blondeau en tant que regard extérieur chorégraphique.
Léa partage son temps entre son travail en tant qu’interprète et en tant que chorégraphe. Actuellement, elle travaille comme interprète avec Louise Vanneste-Rising Horses (earths, METAKUSTE), Michèle Murray- PLAY (Duos/Collisions et Combustions, Wilder Shores), Tabea Martin (Geh nicht in den Wald, im Wald ist der Wald), Marielle Morales (M-Ondes), et la cie La Drache (Beste Cantate).
Depuis 2020, Léa développe son travail de chorégraphe sur les territoires de Nantes et de Bruxelles. Elle crée sa première pièce en novembre 2022, le solo Nox, au CCN de Nantes en coréalisation avec la Soufflerie. Actuellement, elle prépare le duo Nos FEUX, dont la création est prévue en mars 2024 au Cndc Angers dans le cadre du festival Conversations.
Léa allie une physicalité viscérale et charnelle avec une écriture sensible. C’est la nature crue et brutale de l’homme qui l’intéresse, son énergie parfois bouillonnante qui l’agite et le meut, entre émotions et raison. Pour exprimer cette vitalité et la beauté des contrastes, elle travaille avec des corps électriques, alertes, et spontanés.
Léa Vinette est artiste associée au Cndc Angers, artiste invitée au SEPT CENT QUATRE VINGT TROIS / Cie 29/27 à Nantes et accompagnée par le Grand Studio à Bruxelles.
Elle sera également accompagnée dans le cadre du dispositif Tremplin à partir de l’automne 2024 jusqu’en 2027.
Production déléguée Météores
Coproductions Cndc, Angers ; CDCN Danse à tous les étages ; CDCN Les Hivernales ; Charleroi Danse ; TU Nantes ; CDCN Chorège Falaise Normandie et 2 Angles dans le cadre du dispositif « 1+2 »; La Passerelle scène nationale de St Brieuc; Réseau Tremplin (Léa Vinette est soutenue par le réseau Tremplin de 2024 à 2027) ; Solstice, Pôle International de Production et de diffusion des Pays de la Loire; Initiatives d’Artistes / La Villette Paris.
A
ccueil en résidence Grand Studio, Bruxelles; Workspacebrussels; BUDA Kunstencentrum, Courtrai; Cie 29.27 / SEPT CENT QUATRE VINGT TROIS, Nantes – artiste invité; Cie Michèle Noiret.
Avec le soutien de la Ville de Nantes.
Léa Vinette est accompagnée par le Grand Studio à Bruxelles.
Né à Tunis, Mohamed Toukabri commence le breakdance à 12 ans. Il rejoint ensuite le Sybel Ballet Théâtre (TN) dirigé par Syhem Belkhodja (2002 – 2008). À l’âge de 16 ans, il poursuit sa formation à Paris à l’Académie Internationale de la Danse. Il a collaboré avec le chorégraphe Imed Jemaa dans cinq de ses pièces (2006-2008). En 2008, il rejoint l’école de danse Bruxelloise P.A.R.T.S, dirigée par Anne Teresa De Keersmaeker. Au cours de ses études, il participa à Babel, de Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet, de Eastman Company (BE) (2010). Mohamed a été membre de la Needcompany, compagnie internationale de performance fondée par Jan Lauwers et Grace Ellen Barkey (2013-2018). Il a également dansé dans le remake de la pièce de répertoire Zeitung, d’Anne Teresa De Keersmaeker (2012) et Sacré Printemps! d’Aicha M’Barak et Hafiz Dhaou (Compagnie Chatha (TN)) (2014). Mohamed a récemment travaillé sur le remake d’opéra Shell Shock, A Requiem of War, avec le chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui, le compositeur Nicholas Lens et l’écrivain Nick Cave, dans le cadre du 100ème anniversaire de la Première Guerre mondiale, à la Philharmonie de Paris (2018). Il danse aussi dans les dernières créations de Larbi : Nomad (2018) et l’opéra Alceste, chorégraphié pour the Bayerische Staatsoper de Munich (2019). The Upside Down Man, sa première oeuvre autoproduite, a été présentée au festival Me, Myself & I, à Hellerau, Dresde, en mai 2018. La pièce est actuellement en tournée en Belgique, au Royaume-Uni, en France, à Lille, en Allemagne, en Suisse, en Suède et en Autriche. Elle a été sélectionnée pour Het TheaterFestival dans la catégorie #NewYoung (septembre 2019). Après The Power (of) The Fragile, duo avec sa mère crée en 2021 et For The Good Times (2023), il crée Every-Body-Knows-What-Tomorrow-Brings-And-We-All-Know-What-Happened-Yesterday en 2025 au festival d’Avignon.
Coproduction Needcompany (Bruxelles), VIERNULVIER (Gand), Charleroi-Danse – Centre chorégraphique de Wallonie-Bruxelles, STUK (Louvain), Théâtre Les Tanneurs (Bruxelles), Concertgebouw Brugge (Bruges), Beursschouwburg (Bruxelles), Perpodium (Anvers), Le Gymnase CDCN de Roubaix
résidences corso, Le Gymnase CDCN de Roubaix, Les Bancs Publics – Festival Les Rencontres à l’échelle, Studio THOR, Needcompany, Théâtre Les Tanneurs
Soutiens Autorités flamandes, Tax shelter du gouvernement fédéral belge par le biais de Cronos Invest
remerciement Estelle Baldé
Mohamed Toukabri est artiste associé au Théâtre Les Tanneurs.
Née à Florence, où elle entame ses études de danse (classique, technique Graham), Erika Zueneli poursuit sa formation à New York au sein des écoles d’Alwin Nikolaïs et de Merce Cunningham. Parallèlement, elle participe en Italie aux créations de la compagnie Imago (danse contemporaine), d’Andrea Francalanci (danses de la Renaissance), ainsi qu’à divers opéras dans des mises en scène de Luca Ronconi, Derek Jarman, Luciano Bussotti, Lindsay Kemp… Invitée par Philippe Decouflé à participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques d’Albertville en 1992, elle arrive d’abord en France puis en Belgique et participe jusqu’en 2004 à toutes les créations de Santiago Sempere. Elle est également interprète pour les compagnies Josef Nadj, Silenda, le cirque Les Colporteurs, Kataline Patkai… En Belgique, elle rencontre en 1995 la compagnie Mossoux-Bonté avec qui elle poursuit une longue collaboration sur plus d’une dizaine de créations. C’est entre l’Italie, New-York, la Belgique et la France qu’Erika Zueneli développe tout d’abord un travail d’interprète puis de chorégraphe. En 1998, elle entame une recherche personnelle avec les solos Frêles Espérances et Ashes et crée, en 2000 avec Olivier Renouf, l’Association l’Yeuse à Paris. Très active sur la scène belge, elle décide de fonder en 2008 sa structure à Bruxelles rebaptisée Tant’amati en 2013. Avec une quinzaine de pièces à son actif, Erika Zueneli met en jeu une théâtralité abstraite : chacune de ses créations révèle avec finesse son intérêt pour les relations humaines et un art consommé pour rendre inattendu le quotidien. Sa perception singulière de la réalité et son souci de la forme confèrent au geste le plus banal un poids et une signification particuliers. L’humour et la dérision font partie intégrante d’une approche qui se veut à la fois sensible et corrosive. Elle a exploré une palette étendue de formes et de collaborations, du solo et duo aux pièces de groupe avec des danseurs professionnels, mais également des amateurs, au théâtre ou in situ. Elle collabore sur toutes les créations d’Olivier Renouf
Production TANT’AMATI/ASBL
Poproduction et résidences Charleroi danse (be), Les Brigittines (be), Théâtre Le Colombier – Bagnolet (fr), CDCN Les Hivernales d’Avignon (fr) & Théâtre des Doms (be) / le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris (be/fr), Le Central – La Louvière (be). En coproduction avec La Coop asbl et Shelter Prod.
Soutiens la Fédération Wallonie – Bruxelles – Session danse (Contrat de création 2024-26), des Organismes Vivants (avec le dispositif PAC de la Région Île-de-France). Avec le soutien de taxshelter.be , ING et du tax-shelter du gouvernement fédéral belge.
La compagnie est soutenue par le Grand Studio Bruxelles
Le Centre, aka le Vaisseau, poursuit sa collaboration avec le festival de danse Faits d’hiver.
Faits d’hiver, Festival itinérant qui s’attache à représenter toutes les esthétiques de la danse contemporaine et s’affirme comme un festival de création accessible à tous.
« Le partenariat avec Wallonie-Bruxelles et la Belgique éclaire certains principes auxquels nous sommes attachés à Faits d’hiver. Car, dans cette nouvelle édition de 2026, qui pourrait, si ce n’est eux !, nous aider à diffuser Mauro Paccagnella, Erika Zueneli, Mohamed Toukabri ou Léa Vinette… Esprit d’ouverture donc, attention aux démarches et parcours artistiques, droit du sol et vive la danse ! La connivence est assurément le plus court chemin vers la liberté ! »
Christophe Martin, Directeur de micadanses.
11 et 13.02 › 20h - 12 · 02 › 19h : Léa Vinette, Éclats (création)
Grande Halle – La Villette (Salle Boris Vian)
Plateau danse partagé avec Mellina Boubetra, Nyst
Durée : 2 60 min - tarifs : de 10 à 13€
Trois corps vivent intensément le jeu des métamorphoses, investis dans une adaptation permanente où les règles de la cohabitation changent elles aussi en permanence, entre impératifs et liberté, émotions contradictoires, énergies éruptives, cadrages, débordements… L’équilibre instable semble plus passionnant que l’harmonie, la quête plutôt que la fin du voyage, le désir plutôt que le renoncement. Soif de vivre, ivresse humaine.
17 › 20 · 02 I 20h : Mohamed Toukabri, Every-Body-Knows-WhatTomorrow-Brings-AndWe-All-Know-What-HappenedYesterday (1ère francilienne)
Théâtre de la Bastille
Durée : 75 min - tarifs : de 12 à 26€
Une exploration sensible de la mémoire, une plongée intérieure dans la danse qui l’habite, celle qui s’est développée dans la rue ou sur les prestigieuses scènes européennes. Mohamed Toukabri creuse, ressent, met en cause tous ces mouvements qui l’ont traversé, ces cultures qui sont passées par son corps. Sans ménagement, cette nécessité l’autorise à réécrire son palmarès, à redéfinir des légitimités. Une aventure en terrain inconnu, où le mouvement devient excavation et rébellion.
13 · 02 19h30 : Erika Zueneli, Le Margherite (création )
Le Colombier (Bagnolet)
Durée : 60 min - tarifs : de 6 à 16€
Animé du désir puissant de l’instant, Le Margherite compose, entre transformations et détours, une ode ludique et sensible à l’éphémère où l’inefficacité est brandie comme une résistance, une façon de déjouer la finitude. Sur scène, s’esquisse alors un espace comme sur le fil : entre légèreté et intensité, les gestes et trajectoires du quintet oscillent entre la tentation d’un abîme et la nécessité d’une suspension. Sans retard oublier l’urgence, reporter l’éphémère – jusqu’à l’éternité !