Fusion - Soirée indisciplinée

Née à Metz en 1988, Hélène Laurain a étudié les sciences politiques ainsi que l’arabe en France et en Allemagne, puis la création littéraire à Paris-VIII. Elle vit dans le Grand Est avec sa famille et y travaille en tant que traductrice de l’allemand. Elle anime actuellement un groupe de lecture au Fonds régional d’art contemporain de Lorraine autour du thème de l’émancipation. Elle s’intéresse notamment à ce qui a trait au vivant, au féminisme, à la maternité, et s’attache à trouver des formes qui disent le contemporain.

instagram @helene_laurain

Hubert Colas est auteur, metteur en scène et scénographe. Publié par les Éditions Actes Sud-Papiers, il crée en 1988 Diphtong Cie et monte la plupart de ses textes. En écho, il explore d’autres écritures contemporaines, de Christine Angot à Sarah Kane, en passant par Martin Crimp, Sonia Chiambretto, Annie Zadek, Mathieu Riboulet, Rainald Goetz, Simon Johannin.
Depuis 2000, Hubert Colas est aussi directeur de Montévidéo, centre de création dédié aux écritures contemporaines qu’il crée à Marseille. En 2001, il initie actoral, festival international qui chaque année interroge les écritures contemporaines dans tous les domaines artistiques.

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Stéphanie Aflalo est auteure, metteure en scène, comédienne et musicienne. Elle a aussi étudié la philosophie, consacrant ses mémoires à Nietzsche et à Bataille. Elle a joué sous la direction de Marion Chobert, Maya Peillon, Milena Csergo, Florian Pautasso, Hugo Mallon, Grégoire Schaller, Yuval Rozman et Hubert Colas. Elle a mis en scène Graves épouses /animaux frivoles d’Howard Barker, Lettres Mortes, L’Amour de l’art et trois solos : Histoire de l’œil, adapté de Bataille, Jusqu’à présent, personne n’a ouvert mon crâne…, inspiré de Wittgenstein et LIVE, un solo en forme de concert.

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Né en 1984 à Nevers (France). Vit et travaille à Bruxelles (Belgique).

Diplômé des Beaux-Arts à Nantes (DNSEP) en 2007, il obtient une bourse post-diplôme de cette même école et séjourne un an à Miami. En 2009, il est lauréat du Prix des Arts Plastiques de la ville de Nantes.

Fin 2010, il intègre le Fresnoy à Tourcoing où il réalise Opa-Locka will be beautiful, un “conte documentaire”, sur une banlieue de Miami construite dans un style orientaliste, et Panorama 14, un diorama plongé dans une véritable tempête de sable, montré au Palais de Tokyo en 2017. En 2014, pour le Festival Hors-Pistes au Centre Pompidou, j’ai proposé La dérive des documents, une conférence performée autour de sources documentaires. La suite de ce projet a été montré à la fondation Ricard en 2015. Entre 2014 et 2016, il conçoit plusieurs mises en scènes immersives pour des expositions personnelles en France et en Suisse.
En 2015, il participe à deux résidences, Fieldwork à Marfa (Texas) et au centre archéologique de Bibracte pour réaliser la vidéo The Promised Lawn (2016) qui aborde des thématiques écologiques et économiques que l’on retrouve régulièrement dans son travail depuis. En 2019, il réalise la vidéo Les Oiseaux qui poursuit sur le mode du récit anticipatif des interrogations sur le devenir de l’espèce humaine sur une planète surexploitée.

En 2022, ces recherches prospectives liées à l’anthropocène aboutissent à une exposition personnelle à Zoo Galerie, à Nantes. Pour cette exposition, l’artiste propose une installation qui transforme tout le centre d’art et un nouveau film, Reliefs, qui combine ressources documentaires et récit de science-fiction, tourné dans divers sites européens d’extraction, de production industrielle et de production agricole intensive.

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Will Guthrie est un musicien australien, batteur et percussionniste, installé à Nantes depuis 2003.

Dès son plus jeune âge, il s’impose comme une figure majeure en remportant les Wangaratta National Jazz Awards pour la batterie en 1997. Encore étudiant à Melbourne, il crée - aux côtés de Ren Walters - la série de concerts hebdomadaires « Improvised Tuesdays », maintenant connue sous le nom de « Make It Up Club », la plus longue série de performances d’Australie pour la musique improvisée et expérimentale.

Le percussionniste revendique un certain éclectisme entre musique improvisée, jazz et rock. Avec l’improvisation et la recherche sonore comme fil conducteur, les concerts de Will Guthrie sont de grands moments de transe musicale. Décidé à voir jusqu’où peut-on aller avec une “simple” batterie, il développe au cours de ces dix dernières années une série d’œuvres solo marquées par une détermination radicale. Il se distingue comme l’un des batteurs et percussionnistes les plus singuliers, martelant l’espace sonore de musiques expérimentales aux accents divers, du gamelan javanais à la musique carnatique du sud de l’Inde.

Sa musique a été publiée sur des labels tels que Black Truffle, Editions Mego, Erstwhile, Clean Feed, Gaffer Records, Hasana Editions, 23five, iDEAL et son propre label Antboy Music. Il s’est produit dans d’innombrables salles et festivals à travers le monde, notamment Lieu Unique (Nantes), Café Oto (Londres), Berghain (Berlin), Super Deluxe (Tokyo), SPRING Performing Arts Festival (Utrecht), Meta House (Phnom Penh)., MONA FONA (Hobart), Suoni Per Il Popolo (Montréal), Lampo (Chicago), Oct Loft Jazz Happening (Shenzhen) et The Geometry Of Now (Moscou). En s’installant à Nantes, il rejoint le collectif CABLE#, programmateur et organisateur de concerts réguliers et d’un festival annuel.

instagram @willwillguthrie

Co-présidente de l’association C-E-A, et membre active de l’AICA France, elle assure dès 2010 la coordination et la production d’expositions internationales (Murakami Versailles, Institut français, Emerige, Universcience, Hermès, Nuit Blanche). À partir de 2019, elle se voit confier le commissariat d’expositions en institutions, en France et à l’étranger (CACC Clamart, 2022, CAC Meymac, 2021, CWB | Paris, Friche la Belle de Mai, 2020, Art Vilnius, 2019). Animée par les sciences politiques et sociales, ses productions curatoriales et littéraires étudient les mécanismes de nos sociétés. Son approche des formats – tels que le centre d’art, l’exposition, la conférence, le dîner, la fête, le livre et la radio – vise la création d’espaces politiques et poétiques propices au rassemblement, à la rencontre, au partage et à l’empouvoirement, de communautés existantes ou potentielles. Sa démarche se nourrit de la tradition de l’oralité dans la critique d’art, du silence et de la nuit comme lieux de résistance et d’émancipation. En résidence à Artagon (2022-24, Pantin), La Villette (2022-23, Paris), Generator (2022, Rennes), CACC (2021-22, Clamart), la supérette - Maison des Arts de Malakoff (2022), la Biennale Carbone (2020, Saint-Étienne), La Station - Gare des mines (2019, Paris), elle devéloppe une pratique de la performance et des écritures collaboratives en binôme et en collectif : Scalar Station avec Romain Poirier, Le fantôme de l’Impero avec Tony Regazzoni, Il est seize heures du matin avec le collectif 16am, et Les mots qui tranchent avec Eva Anna Maréchal et Matthieu Foucher.