Clôture des Rencontres Archipel #Chaos-Monde

Né en 1973 dans le nord de la France où il vit toujours, Johan GRZELCZYK est l’auteur d’une thèse de doctorat en philosophie, d’écrits multiples portant notamment sur l’art contemporain et d’une dizaine d’ouvrages de poésie.
Son écriture interroge notre rapport au monde en déconstruisant les perceptions subjectives et les constructions collectives dont il fait l’objet. Ce faisant elle questionne les mots qui y sont associés et qui composent le lexique de la modernité ambiante.
« C’est tout comme », son dernier ouvrage paru cette année aux éditions Ni fait ni à faire, est la plus grande épopée analogique jamais réalisée. L’auteur y collecte les “comme” poétiques au creux des paysages multiples de la poésie francophone pour nous donner à lire une œuvre monde.

Mackenson Bijou, plus connu sous le nom de Bijou, est un homme né artiste et faiseur de lettres. Ayant vu le jour le 28 février 1992 à Grand-Goâve, Haïti, Bijou a passé une grande partie de son enfance à Fontamara et à Martissant avant de déménager à la Croix-des-Bouquets où il a pu terminer ses études classiques au Lycée Jean Mary Vincent de Caradeux.

Pour Bijou, sa romantique histoire, ses premières rencontres avec le monde culturel ont commencé à prendre une ampleur de plus en plus sérieuse dans ce milieu. Sa fougue, ses projets exposés dans le milieu lui ont permis d’être nommé responsable culturel de la Zone A pour la COSAFH (Compagnie sans frontières d’Haïti), en tant que créateur d’événements littéraires et artistiques, ainsi qu’animateur d’ateliers.

Bijou est actuellement étudiant à l’Université de Strasbourg en Histoire de l’art et reste toujours attacher à sa noble, grande et son authentique culture. Il a également été formé en art dramatique au Théâtre National d’Haïti dans les périodes allant entre 2012 à 2016. Bijou porte en lui le désir de briller, il reste un homme attacher à la performance, à l’écriture dramatique et poétique.

Passionné des scènes où l’on retrouve des représentations de l’histoire et de la culture typique d’Haïti, l’homme né artiste, Mackenson Bijou a plus d’une fois incarné des personnages à succès dans des films célèbres tels que : « Overtures », « The Wake », “Zombi Child, « Agwe ».

Également comédien de renom, Bijou a présenté très récemment sa performance intitulée GREVE et plusieurs spectacles de théâtre avec ‘’ The Living And The Dead Ensemble,’’ le groupe dans lequel il est encore membre. Il a également participé en tant que comédien et acteur dans plusieurs festivals comme : le festival Haitian Experimental Vidéo dans la Galerie Grizzly Grizzly à Philadelphie en Pennsylvanie en 2017 ainsi que le festival de Cannes en 2019 et le festival Berlinale 2020.

Mackenson Bijou a aussi eu l’opportunité d’être en contact tant d’auteurs de théâtres parmi lesquels on peut citer : Jean Civilius dit Jean d’Amérique ainsi que des artistes dans le cadre du festival de théâtre haïtien 4 Chemins.

Bijou porte l’avenir du cinéma, de la poésie révoltante et du théâtre dans ses veines, il les apporte partout où il passe. Le plus dans tout ça, c’est qu’il n’a jamais oublié de faire résonner l’identité de sa chère et tendre PATRIE, HAYTI, partout et ailleurs. L’homme né artiste, Mackenson Bijou, un avenir à horizon.

Nadjim Bigou-Fathi & Soto Labor travaillent actuellement sur Leaving Vegas, un documentaire-fiction mêlant enquête spéculative et film performance, basé sur la recherche des danseurs oubliés du film Uccellacci e Uccellini de Pier Paolo Pasolini

Nadjim Bigou-Fathi (1990, FR) est un designer, artiste visuel et performeur. Il s’intéresse à l’émergence des limites – des murs aux mots – et aux dynamiques normatives, territoriales ou autoritaires qui les sous-tendent. Par le biais de projets curatoriaux, sculpturaux ou performatifs, il étudie des situations d’attente et d’anticipation en interrogeant les relations de pouvoirs entre les participant·e·s.

Soto Labor (1993, FR) est artiste visuel et performeur. Fortement influencé par le hip-hop comme moyen d’autonomisation, il étudie les relations entre écriture et performance. Portant son attention sur les conditions d’exercice du discours, il consacre son travail d’écriture à la production d’histoires courtes, fables, scripts, poèmes et paroles de rap, envisagés comme autant d’outils critiques.

Annabel Guérédrat, chorégraphe-danseuse, performeuse, chercheuse, praticienne certifiée en BMC®, historienne de formation universitaire, créatrice en 2003 de la Cie Artincidence basée aujourd’hui en Martinique. Autour de la « bruja » et des femmes métisses et noires, comme corps politiques, elle créé A freak show for S. (2010), A Woman (2014), Valeska and you (2015), Hystéria (2017-2022), I’m a bruja (2018). Avec Henri Tauliaut, ensemble, ils réinventent des mythes caribéens in situ. En 2017, le couple dirige en biennale, le FIAP Martinique, Festival International d’Art Performance. Une 5ème édition FIAP Martinique se prépare pour 2026. En parallèle, elle ouvre nouveau chantier autour des notions de toxicité et de soin avec Ensargasse-moi, sa vidéo d’art Mami Sargassa, sous forme de conte caribéen futuriste, qu’elle réalise durant sa résidence à la Cité Internationale des Arts à Paris. De là, est né le concert caribéen punk avec un guitariste et un batteur. Pour 2025, Annabel créé avec la performeuse Chloé Timon, Let’s go back to the river, un performance participative durationnelle, sorte de geste d’amour autour de la figure Yoruba d’Oshun.

Raphaël Gautier commence la guitare à l’âge de 9 ans, d’abord intéressé par le rock et ses dérivés. Au lycée, il se tourne vers les musiques improvisées et lance ses premiers groupes. Son baccalauréat en poche, il entre à l’école Jazz à Tours, trouvant entre autres l’enseignement d’Antoine Paulin ou Guillaume de Chassy. Il y obtient un DEM Jazz avec les félicitations du jury en 2019 et son projet Rotor se voit alors récompensé d’un prix de composition SACEM. Il intègre le Pôle Sup’93 en 2020, où enseignent Vincent Ségal ou Julien Lourau. Guitariste curieux, il navigue aujourd’hui entre Paris et Orléans, et officie dans plusieurs projets aux esthétiques variées : Rotor, Les Vendeurs d’Enclumes, Louise et Michel (finaliste Jazz Migration 2022), Diane Cluster Diane, Upseen, Oriélo, Cabot Cabot.

Lasseindra Ninja est une danseuse et chorégraphe basée à Paris depuis plus de dix ans.

Formée en France et aux États-Unis, elle a développé sa pratique artistique dans le cadre de l’organisation de balls majeurs, de créations chorégraphiques et de performances en solo ou en collaboration avec d’autres artistes.

Elle s’intéresse dans son travail aux identités et aux espaces qui existent entre le réel et le virtuel, depuis la scène vers les écrans et inversement : quand et sous quelles conditions le mouvement peut-il être exécuté, et comment est-il perçu et jugé. Son œuvre repose sur des vecteurs panafricain et transatlantique au sein d’une réflexion contemporaine sur l’Histoire des corps, les traces et les réminiscences des expériences collectives dansées.

Pionnière de la Scène Ballroom en Europe, elle a fondé le chapitre Eurasien de la « International & Iconic House of Ninja ». Reconnue au sein de la communauté Ballroom internationale par le titre de Légende, elle explore désormais les champs de la création contemporaine, de la composition musicale et des arts numériques (photo et vidéo) au sein d’institutions prestigieuses comme le Centre national de la danse ou le Ballet national de Marseille.