Le 3 octobre 2024 à 17:00

Cinéma

46 rue Quincampoix 75004 Paris

Entrée libre (Hors QCF, billetterie séparée en cliquant ici)

Brandon Gercara est artiste chercheur·e, militant·e queer et décolonial·e. Diplômé·e de l’École Supérieure d’Art de La Réunion, son travail se concentre sur une étude critique des dynamiques de dominations dans un contexte post-colonial. Iel développe une pratique pluridisciplinaire, incluant performance, photographie, vidéo et installation. Iel est sélectionné·e au Salon de Montrouge, à la Biennale de Casablanca et à la Biennale des Rencontres photographiques de Guyane. Brandon est entre autre invité·e à présenter sa recherche à Jeu de Paume Paris, au CCCOD de Tours, à La Friche Belle de Mai Marseille, en duo show au Transpalette de Bourges, en solo au FRAC RÉUNION, collectivement à Palma de Majorque à la galerie Baró, à Mulhouse La Filature, ainsi qu’à Bruxelles Volta XL. Artiste associé·e au Fonds Régional d’Art Contemporain de La Réunion et fondateur•ice de l’association Requeer au sein duquel iel a organisé de nombreux festivals ainsi que que la première Marche LGBTQIA+ de La Réunion. Aujourd’hui Brandon Gercara développe le projet “Majik Kwir” en invitant de nombreux artistes à collaborer avec ellelui.

Castélie Yalombo Lilonge est une artiste belgo-congolaise-espagnole. Elle est diplômée de l’ULB et titulaire d’un Master de l’Institut Supérieur des Arts Chorégraphiques d’ARBAESA. Sa pratique artistique se situe à l’intersection de la chorégraphie, de l’installation et de la parole poétique.
Castélie interroge le statut des identités collectives, de l’altérité et des relations, ainsi que le statut sujet/objet du corps. L’artiste sensibilise aux thèmes des dynamiques de pouvoir et à la nécessité d’une réarticulation des récits identitaires dans le réseau des histoires oubliées, confisquées, cachées.

Elle travaille également comme performeuse et collabore avec Louise Vanneste, Jorge Leon, Lisa Verheertbrugghen, Simon Van Schuylenberg, Rosie Somers, Emilienne Flagothier, entre autres. En mai 2022, elle présente sa première pièce Water, l’atterrée des eaux vives, créée au Kunstenfestivaldesarts.
En 2023-24, elle déploie à nouveau les thèmes du soi et de l’altérité en interrogeant le regard et le corps, en engageant un processus collectif de recherche.
Motherness : un projet collectif de recherche qui prendra la forme d’une série de rencontres, pour explorer la figure de la mère, nommées The Motherness Symposia.

17h00 : Rencontre-Débat : Devant et derrière la caméra : Elles font des films.

Rencontre-débat sur la place des femmes dans l’industrie cinématographique belge, panafricaine et francophone, à l’aune de l’étude sur le cinéma de Wallonie-Bruxelles réalisée par l’Association Elles font des films.

En présence de Claire Diao (Sudu Connexion), Marjorie Vella (TV5 MONDE), Sarah Carlot Jaber et Anne-Françoise Leleux (Elles font des films), Marina Monmirel et Laurence Meyer (W-xool Festival), animée par Lise Perrotet (Lab Femmes Cinéma et Collectif 50/50).


19:00 : cocktail & performance :

Lip sync de la pensée de Brandon Gercara

et

Le manteau de terre de Castélie Yalombo Lilonge avec les créations céramiques de Sophie Farza.


20h00 : Projection en avant-première
D’Adbul à Leïla, un film de Leïla Albayaty, en sa présence
(2024 – Belgique, Allemagne, France – 1h30)
Production : Dérives, Volte Films.

Après une amnésie causée par un accident, Leila, jeune artiste française d’origine irakienne, reconstruit son histoire en se rapprochant de sa famille et en plongeant dans ses racines. Elle apprend l’arabe, interprète les poèmes de son père irakien exilé, s’immerge dans l’histoire de la guerre du golfe en Irak. L’odyssée d’une femme qui chante son histoire pour se réinventer, habitée par un irrépressible désir de vivre.

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