Installation « ELIE AND THE BLOOD-SUCKING ALIENS » de Joséphine Topolanski. #
IN SITU SATELLITE 69e édition SALON DE MONTROUGE
Globe de lampadaire, aluminium, lentille, xérographie, photo argentique, étain. 55 cmx 55 cm x 30 cm. 2025
Vernissage en concomitance de l’exposition collective “Deep Fields”
Issue d’une famille d’immigrés venus de toute l’Europe, Joséphine Topolanski dit avoir grandi maternée par une mère juive séfarade et canalisée par un père ashkénaze. De cet héritage familial hybride naît une réflexion intime sur la double transmission du rapport culturel à la vérité. Elle trace une ligne entre différentes croyances, provoquant un syncrétisme entre l’attention aux formes esthétiques et pratiques instinctives, et l’intérêt obsessionnel aux systèmes formés de connaissances vérifiées. Diplômée de l’ENSAD en 2021, elle expose à 100% L’EXPO Villette (2022) puis à la 73e édition de Jeune Création (2023). En 2024, son travail est présenté au CAC Brétigny, à la galerie Aline Vidal (Paris) à la Galerie Chantiers Boite Noire (Montpellier) et à Confort Mental (Paris) où elle est accompagnée par la commissaire indépendante Salomé Fau. Elle expose au même moment au Plateau du Frac Île-de-France suite à sa résidence à la Villa Belleville. Résidente à Artagon Pantin jusqu’en 2026, elle expose en 2025 au centre d’art Kommet (Lyon). Son travail fait l’objet d’une acquisition par le Fonds municipal d’art contemporain Pantin (2022) ainsi que par le Fonds d’art contemporain - Paris Collections dans le programme Jeunes collectionneurs (2025). En 2026, elle fait partie de la 69e édition du salon de Montrouge et prépare un soloshow avec cabinet studiolo à Milan.
En satellite de la 69e édition SALON DE MONTROUGE, le Centre présente l’installation ELIE AND THE BLOOD-SUCKING ALIENS de Joséphine Topolanski.
Rendez-vous incontournable de l’art contemporain et véritable tremplin pour les créateur.trice.s de demain, le Salon de Montrouge s’est imposé au fil des années comme une échéance emblématique dédiée à la découverte des artistes émergent.e.s.
Stéphanie Pécourt fut l’une des curatrices invitées au comité curatorial du Jury, à la sélection et au suivi de certain.es artistes, notamment de Joséphine Topolanski dont une oeuvre sera présentée au sein du Centre, comme une trace du Salon en Hors-Les-Murs.
ELIE AND THE BLOOD-SUCKING ALIENS
Photo d’une peinture du XIV siècle dans l’église de la citadelle médiévale de Shigisoara en Roumanie. Apparition d’ovni au-dessus de la maison de naissance de Vlad III l’Empaleur
Fausses archives de vrais documents ou vraies archives de faux documents, l’ambiguïté science-fictionnelle s’immisce dans chaque recoin possible de mes productions.
Je travaille à la création d’un culte syncrétique mêlant ufologie, religion cosmique et technomystique, veritable symbiose entre science, spiritualité et folkore, au travers d’une accumulation obsessionnelle de formes et d’images qui nourrissent et construisent une nouvelle croyance multiple. Oscillant entre documentaire et imaginaire, visible et invisible, vrai et faux, mes
travaux, ensemble de parafacts, viennent constituer, ce que l’historienne Carrie Lambert-Beatty appelle une grande «parafiction».
Au travers de récits scientifiques sacralisés, mes recherches questionnent nos régimes de vérité et nos rapports aux croyances. C’est par l’observation du statut de la véracité des images et leur impact sur la construction de nos sociétés que je tente d’approcher le rêve d’un réenchantement du monde.
Les pièces de mes projets, témoins d’un espace transitionnel entre le terrestre et le céleste, nous invitent à s’immerger un instant, -ou peut-être plus- dans une version alternative de notre réalité.