Nox de Léa Vinette #Festival Immersion Danse - Etoile du Nord, Paris

Avec Nox, elle signe son premier solo en tant que chorégraphe, un voyage de la lumière à l’obscurité, cheminement sensoriel vers une autre relation au monde.

Originaire de Rezé et installée à Bruxelles, Léa Vinette a déjà un parcours riche de danseuse interprète, formée au conservatoire de Nantes puis à Lyon et à l’école d’arts supérieurs ArtEZ aux Pays-Bas. Elle collabore ainsi avec les chorégraphes Amos Ben-Tal, Nicole Beutler, Adam Peterson, et danse la pièce Interior Drama de Lucinda Childs. Léa débute sa carrière avec Meyer-Chaffaud cie pour la création SOUL#1 Audience en 2016. Elle travaille ensuite avec les chorégraphes Michèle-Anne de Mey, Fatou Traoré, Ido Batash, Liat Magnezy, Rakesh Sukesh, Louise Vanneste, Tabae Mqartin …

En 2020, Léa suit la formation à Charleroi Danse en danse et pratiques chorégraphiques où elle rencontre Mark Tompkins, Boris Charmatz, Lia Rodrigues, Nora Chipaumire, Sophie Perez et Xavier Boussiron.

Léa développe son propre travail en tant que chorégraphe et fut résidente en 2021 d’une résidence aux Ateliers Medicis.

Léa Vinette / Nox – Durée 30mn

Nox est le fruit d’un long travail de recherches personnelles, l’invention d’un langage aujourd’hui articulé dans une pièce où elle incarne une jeune femme qui vit seule dans un espace blanc et froid. Un jour, l’obscurité apparaît progressivement et la nuit tombe. D’abord angoissée et intriguée par cet étrange phénomène qui absorbe lentement le monde qu’elle connait, elle traverse bientôt des états physiques contradictoires. Plus l’obscurité vient, plus elle entre en relation avec le monde qui l’entoure. Avec Nox, Léa Vinette mélange une écriture du corps, de l’imaginaire et du regard : plus nous entrons dans la nuit, plus la jeune femme disparait, plus le spectateur est invité à affiner ses sens, à se rapprocher d’elle par la vibration de son corps, le son de son souffle puis de sa voix. Ce voyage de la lumière à l’obscurité nous invite à comprendre comment le noir nous ouvre à la perception, à l’introspection et au plaisir d’une multiplicité de soi.