« RIRE (pour en finir avec soi-même) » de Sara Selma Dolorès
Plein tarif : 10€
Tarif réduit : 8€
Tarif groupe : 5€ (5 pers. minimum)
Théâtre
46 rue Quincampoix 75004, Paris
Autrice, metteuse en scène et comédienne, Sara Selma Dolorès est une artiste multidisciplinaire qui sévit en FWB depuis 2011.
Pour l’espace public, elle signe Boudin & Chanson, Les Ogres, Finis ton assiette, Soulographie. Ses projets personnels la font voyager de la rue au cabaret où elle débute avec le collectif Bas Nylon (Jean Biche) en 2014. Adoptée par le milieu des drag queens, elle officie en tant que M.C au Cabaret Mademoiselle. Elle fonde la Consoeurie des Connasses avec Kimi Amen pour rendre leur labilité aux folklores contemporains et titiller les carnaval phallocrates qui le leur rendent bien. Elle a encadré les travaux pratiques en espace public des étudiant.e.s du Conservatoire de Liège et de l’Ecole supérieure des Arts du Cirque. Elle a, par ailleurs, assisté de nombreux stages de Cédric Paga (Ludor Citrik) pour des explorations bouffonesques et clownesques.
En 2024, elle créé son premier spectacle en salle avec RIRE (pour en finir avec soi-même), lauréat du prix SACD du spectacle vivant et du prix Maeterlinck catégorie meilleure autrice.
Conception, mise en scène, jeu : Sara Selma Dolorès
Performeureuses : Baxter M. Halter en alternance avec Jean-Biche, Bastien Poncelet en alternance avec Alvilda et Olga Kalachnikova
Scénographie et direction technique : Nicolas-Adrien Houtteman
Production et diffusion : MoDul – Lauréline Bombaert
Dramaturges : Laurent de Sutter, Meryl Moens, Stéphane Olivier
Assistanat à la mise en scène : Amandine Servranckx
Polymathe : Pascal Lazarus
Prothèses corporelles, perruques et maquillage : Rebecca Flores Martinez
Conception costumes et chorégraphie : Bastien Poncelet
Réalisation costume Sara Selma Dolorès : Catherine Piqueray et Sylvie Thévenard
Réalisation costume Jean-Biche : Jean-Biche
Réalisation costume Olga : Olga Kalachnikova
Réalisation costume Alvilda : Ascendant Connasse
Création lumière : Rémy Urbain
Création sonore : Gil Mortio
Bouffonologue : Cédric Paga (Ludor Citrik)
Illustration et graphisme : Aurélie Commerce
Remerciements : Mylène Lauzon, Xavier Bergeron, Jean Biche
Coproduction : la Balsamine (Bruxelles, Be), Le Varia – Théâtre & Studio (Bruxelles, Be), MARS Mons Arts de la Scène (Mons, Be), le Théâtre de Namur (Namur, Be), Latitude 50 (Marchin, Be), La Coop asbl et Shelter Prod
Soutien : Fédération Wallonie-Bruxelles - Domaine du Cirque, de la Rue et des Arts Forains, taxshelter.be, ING et Tax Shelter du gouvernement fédéral belge
Soutien en résidences : La Bellone (Bruxelles, Be), Studio Toast (Bruxelles, Be), Latitude 50 (Marchin, Be), De Markten (Bruxelles, Be), Wolubilis (Bruxelles, Be), Maison Poème (Bruxelles, Be), le Studio du Varia (Bruxelles, Be) et les Ateliers Mommen (Bruxelles, Be), Studio Labeur (Bruxelles, Be)
Le Centre Wallonie-Bruxelles / Paris, aka Le Vaisseau, a le plaisir d’accueillir le nouveau spectacle de Sara Selma Dolorès, une création inclassable qui mêle cabaret, performance et réflexion critique dans une explosion de rires, de plumes et de paillettes.
Coincée dans une énorme robe verte, affublée de plumes et de paillettes, une créature mi-clowne mi-bouffonne nous invite, le temps d’une soirée, à nous libérer de la puissance destructrice de l’esprit de sérieux.
Avec la transgression comme palliatif aux morales de tous bords, cette maitresse de cérémonie haute en couleur nous entraine dans un métacabaret au cœur de ses questionnements et de ses contradictions : A quoi nous ramène le rire ? A notre genre, notre classe sociale ? A notre première transgression, notre cacaboudin de l’enfance ? A notre droit à la parole, notre légitimité ?
Accompagnée de trois performeur.se.s, Sara Selma Dolorès explore ici les préoccupations de notre époque – la 3e vague du féminisme, la morale de gauche et de droite, le #onpeutplusrirederien. De réflexions intimes en philosophie de comptoir, elle s’insinue là où ça grince, repoussant les frontières de nos normativités, avec une autodérision contagieuse. Et si le monde, tel que nous le représentons si sérieusement, tenait davantage de la farce ?