Sonic Protest : Lem / Charlène Darling Groupe / Vespre
Dans le cadre du #Festival (((Interférence_s)))
14 € (+ frais) en prévente
16 € sur place
10 € tarif réduit
Théâtre
46 rue Quincampoix 75004, Paris
Commencé en 2000 comme un projet solo, LEM devient un trio pour l’enregistrement de son deuxième album Soulstreet (Dokidoki) lorsque Nicolas Ekla (Les Brochettes, Ming) fait appel à la basse de Wilf Plum (légendaire batteur de Dog Faced Hermans et Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp) et aux claviers de Flo Cha (Refurinn Kitsune).
La pop minimaliste des débuts s’étoffe et se complexifie, mêlant poésie dark, arpeggios synthétiques et rythmique wave.
Le trio semble avoir un goût très prononcé pour la froideur des machines, référence directe à une certaine culture typiquement belge de la musique de club (marquée par la house puis par la techno minimale). Les chansons de LEM évoquent tour à tour le romantisme du XIXe siècle, la new wave d’Elli & Jacno ou Polyphonic Size et le parlé/chanté fébrile de Christophe. Nullement passéiste et maniéré avec justesse, LEM, digne descendant de Maldoror, est le chaînon manquant de l’electropop européenne, entre Felix Kubin et Stereo Total.
Officiant au sein de groupes tels que Rose Mercie ou La Ligne Claire, Charlène Darling est une musicienne autodidacte qui compose tout autant une pop douce et chaleureuse que des balades glacées, ou bien un rock minimaliste et percussif. Après une dizaine d’années de concerts solo et à formations de poche, elle est à présent accompagnée du scintillant Charlène Darling groupe, formé à Bruxelles, où officient Erika Ratti, Regis Turner, Quentin Chevalier et Edouard Chia soit… une sorte de dream-team déjà croisée dans SIDA, Delacave, Avventur, Lac Observation ou Nonna Rina.
Le groupe donne vie à une post-pop déviante : arrangements expérimentaux, percussions delay-ées naviguant sur une instrumentation minimale, bandes tordues venant créer de la disruption dans les harmonies toutes douces… tous les coups sont permis et le résultat est aussi entêtant qu’addictif.
Romain Scrap est un musicien basé à Bruxelles.
Il a joué dans diverses formations issues de la scène noise punk française : Headwar, La Race, Etc.
Depuis 2013 il joue en solo sous les noms Vespre, Adjani, Piscine de gravats ou encore De Haan.
Également membre du duo Lièvres et Serpents.
« Le projet Vespre a commencé autour d’une collection de métronomes et d’un accordéon. Je souhaitais jouer une musique acoustique et intimiste, faite de beaucoup de silences et de longues nappes sonores que favorise l’usage des instruments à anches libres. Plus tard, je me suis mis à composer des morceaux pour un petit harmonium de chapelle pliant. Dernièrement, l’apprentissage du setar iranien m’a amené à plutôt favoriser les instruments à cordes. La musique est simple et répétitive. J’aime partir d’une seule idée, et l’observer sous différents angles tout en restreignant son évolution . Je cherche la proximité. »
Espace temporaire spatial et sonore à nul autre pareil, Sonic Protest dessine sa carte du tendre entre bruit, son et musique et s’arrête, pour la seconde fois, le temps d’une soirée, au Centre pour présenter un mini-panorama tout subjectif des vivacités musicales des scènes wallonnes et bruxelloises.
Charlène Darling y présentera son nouvel album en quartet, il sera également question du projet solo de Romain Scrap, Vespre et la musique électronique, pop décalée du trio LEM.