Brunch littéraire avec Eléonore de Duve et Carmelo Virone #Effractions
Cycle Lisez-vous le Belge ? Dans le cadre d’ Effractions, Festival de littérature contemporaine organisé par la Bibliothèque publique d’information/Centre Pompidou (12 au 16/02)
La rencontre est ponctuée d’une séance de signatures à la Librairie Wallonie-Bruxelles
Cinéma
46 rue Quincampoix 75004 Paris
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Réservation recommandée : reservation@cwb.fr
Après Donato, son premier roman publié par Corti en 2023, Eléonore de Duve, né en Belgique en 1989, continue creuser la question : comment la littérature peut-elle restituer leur vie aux disparu·e·s ?
Carmelo Virone, né en Belgique en 1957, a abordé les genres les plus divers d’écriture : fiction, poésie, essai, critique littéraire, d’art ou de cinéma, adaptation théâtrale, traduction littéraire, vulgarisation scientifique, journalisme.
Deux portraits de femme au cœur de récits entrelaçant histoires singulières et collectives
Au programme : Sophia d’Eléonore de Duve (Corti) et Margherita, Une enfance sicilienne de Carmelo Virone (Editions du Cerisier)
Sophia d’Eléonore de Duve (Corti)
À travers un ensemble de perceptions tissant des liens entre les multiples strates d’une vie, Éléonore de Duve déploie le monde de Sophia : sa tragédie et, derrière celle-ci, à rebours, un amant, un fils, la prairie dessinée par les fleurs, des tendresses, une rivière, les gestes de l’enfance, un recommencement. Au fil de ce récit, un visage de femme se dessine par tableaux, sur un mode aussi incandescent qu’incarné.
Margherita, Une enfance sicilienne de Carmelo Virone (Editions du Cerisier)
L’histoire personnelle de la mère de l’auteur et l’Histoire universelle se mêlent pour évoquer l’immigration italienne. Ainsi, à travers son enfance et sa jeunesse à Favara, en Sicile, Margherita se raconte par bribes à son fils, lui donnant accès à un monde ancien, en partie révolu, avant qu’il ne lui échappe à jamais. Carmelo Virone nous livre bien davantage qu’un témoignage. Il tisse subtilement les liens pour que se rejoignent l’affection et l’intelligence.
Eléonore de Duve ©Antonin Gourgue