Le 2 juin 2022 à 18:00

Atelier de Paris / CDCN
Cartoucherie, 2 Route du Champ de Manœuvre, 75012 Paris

Création 2022
Dispositif chorégraphique interactif
Format chorégraphique : 60 min /

Maïte Álvarez est une chorégraphe et artiste visuelle installée à Bruxelles. Son travail explore la porosité des correspondances entre danse et graphisme. Elle envisage la chorégraphie comme un espace d’écriture des corps et voit, dans l’image et la graphie,la pure potentialité du mouvement.

À travers ces questions, elle présente sa première exposition en 2014, Paraboles Chorégraphiques, au FRAC Nord-Pas de Calais puis en 2016, au Centre Chorégraphique National d’Orléans, sous la direction de Josef Nadj.

Formée initialement au graphisme à la Haute École des Arts du RhinÉcole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg (DNSEP, 2012), elle est diplômée d’un master en arts performatifs et chorégraphiques au sein de l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles (ISAC) dont elle est lauréate en 2018.

Cette même année, elle développe sa première création chorégaphique, STELLA (prix de la ville) puis rédige et édite son mémoire de recherche Atlas de Nuit dans lequel elle développe la question de l’intervalle entre danse et écriture dans la chorégraphie. Cette approche cosmologique et poétique de la chorégraphie constitue le noyau central de sa recherche actuelle, présentée sous la forme d’une exposition au FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur jusqu’à janvier 2021.

Concept et création : Maïte Álvarez
Performance pour la version originale : Elena Carvajal, Estelle Czernichowski, Sophie Farza, Sarah Grandjean, Juliette Otter. Développement digital et sonore : Julien Cheyrezy. Aide à la création sonore : Romain Fougeyrollas
Aide à la préparation corporelle : Anja Röttgerkamp. Regard extérieur : Marion Gassin

être ciel est un dispositif chorégraphique in situ, itinérant et interactif où spectateurs et danseuses sont appelés à évoluer simultanément pour composer un paysage chorégraphique commun. Pendant toute la durée du crépuscule, êtres humains et chants d’oiseaux ouvrent un enchâssement de récits qui cohabitent et migrent à travers des géographies multiples.

Au coucher du soleil, les spectateurs sont invités à activer un dispositif sonore en se connectant sur une plateforme internet où ils mettent en lecture et spatialisent des chants d’oiseaux. Leurs téléphones, agissant en petits haut-parleurs multidirectionnels, construisent un paysage sonore polyphonique dans lequel les oiseaux semblent cohabiter, comme cela pourrait se faire à l’état naturel.

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