Du 13 au 29 octobre 2023

Entrée libre

Salle d’exposition

127-129 rue Saint-Martin
75004 Paris

Vernissage le vendredi 13 octobre dès 18h30

Abraham Poincheval est un explorateur insatiable.
Les oeuvres et performances d’Abraham Poincheval font régulièrement l’objet d’expositions et d’invitations en France et à l’international. En 2017, le Palais de Tokyo l’invite pour une exposition personnelle durant laquelle deux nouvelles performances le conduisent à expérimenter les temporalités des règnes animal et minéral (Pierre et OEuf). Le Musée de la Chasse et de la Nature, Paris (FR), l’Institut d’art contemporain - IAC, Villeurbanne (FR), La Criée, centre d’art contemporain, Rennes (FR), le MAC VAL, Vitry-sur-Seine (FR) et le FRAC Paca, Marseille (FR) entre autres, lui ont récemment consacré des expositions personnelles. En 2019, il participe à la 15ème Biennale de Lyon (FR) où est projeté pour la première fois son film Walk on Clouds. Ses oeuvres sont conservées dans les collections du Musée Voorlinden, Wassenaar (NL), du Centre national des arts plastiques - CNAP, Paris (FR), du Musée-Forum de l’Aurignacien, Aurignac (FR), du MAC VAL, Musée d’art contemporain du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine (FR), du Musée d’art du Valais, Sion (CH) et des FRACs Corse, Franche-Comté, Limousin, Occitanie et PACA (FR).

Amélie Bouvier a étudié à l’institut des arts de Toulouse dont elle est sortie diplômée du DNSEP en 2008. Aujourd’hui elle vit et travaille à Bruxelles, Belgique. Son travail a récemment été
individuellement exposé chez Harlan Levey Projects (EN), Bruxelles (BE), à la Galeria Białystok (PL), au Centre Aomori Contemporary (JP) ou à Greylight Projects, Bruxelles (BE). Bouvier a fait partie de plusieurs expositions collectives chez Emergent (BE), PLUS-ONE gallery (BE), Galeria da Boavista (PT), Galerie Car Drde (IT), Sesc Ipiranga São Paulo (BR) ou Galerie Sabrina Amrani (ES), entre autres. Son travail a été intégré dans le programme de la 16éme Biennale de Cerveira (PT), il a été sélectionné pour le prix ISELP « Hors d’OEuvre » 2015 (Bruxelles) ; elle a été nommée meilleure artiste émergente à la Just Mad en 2014 (ES) et finaliste du prix CIC’Art en 2012 (FR). En plus de son travail personnel, Bouvier est co-fondatrice du projet de recherche « Uncertainty Scenarios » hébergé par Enough Room for Space, Drogenbos, Belgique. Son travail est représenté par la galerie Harlan Levey Projects à Bruxelles (Belgique).

Barbara Leclercq est une artiste plasticienne qui vit et travaille à Bruxelles. Son parcours commença dans l’atelier dessin de La Cambre (Bruxelles, BE), puis aux Beaux-Arts d’Athènes (GR), où elle appréhendait pour la première fois le médium de la céramique. Son approche entend envisager la ruine par ses usages et imaginaires. En ce moment, en parallèle de l’atelier, Barbara réalise une recherche de fin d’étude en lien avec la faculté d’architecture Horta (Bruxelles, BE). Ce travail s’inscrit à l’intersection de sa pratique plastique et des disciplines qui la façonne. Il repose sur l’intime intention de rendre poreux différents domaines de recherches au sein de la pratique artistique. Son travail à été récompensé par le prix de la Fondation Baudouin pour la poursuite de son projet de fin d’études. Cette année post-diplôme à été porteuse de nombreuses expositions, autant en galeries qu’en artiste run space. De récentes collaborations et résidence (Moly Sabata, Sablon, FR), ont été dernièrement un terrain fertile à de nouvelles recherches plastiques.

Billy Bultheel est un compositeur dont le travail se situe à l’intersection de l’art de la performance et de la musique. Il compose pour des projets in situ qui rassemblent sculpture, installation, performance et musique live et synthétisée. Sa musique est enracinée dans la tradition électronique, mais profondément inspirée par la musique de la Renaissance, le début du baroque et la polyphonie médiévale. Ses compositions sont sombres et mélancoliques et se traduisent par de la noise, du métal ambient et une orchestration expérimentale.

Ancien coder, artiste diplômé des Arts Décoratifs de Paris (ENSAD) et de l’école supérieure d’arts de Grenoble, Bertrand Planes vit et travaille à Paris. Ses oeuvres, qu’il qualifie d’High Low-Tech posent un regard sensible et critique sur la technologie et notre société. Elles se construisent principalement sur la base du détournement d’objets du quotidien. Précurseur de l’Upcycling, il est à l’origine entre autre de la marque de vêtement Emmaus, de l’horloge de vie Life Clock, du Vibromasseur Audio ou du Vidéo Mapping. Il est représenté par la New Galerie à Paris et la Galerie Laurence Bernard à Genève.

Son travail a été montré en expositions solo entre autres à la New Galerie/Paris, la galerie Ben Kauffamn, Berlin, à la fondation Ekaterina à Moscou, à la gal Etagi à Saint Petersburg, Laurence
Bernard Galerie/Genève. Il participe aussi à des expositions collectives en France et à l’étranger comme la Biennale de Moscou, la FIAC, les FRAC, La nuit blanche Paris, Futur en Seine, la galerie du Jour Agnes B, le Singapore Art Museum, Den Frie à Copenhague, La new Media Gallery à Vancouver… Parmi ses collaborations, citons le CNRS, le Medialab-Sciences Po, le Citu-Paris 8, le Bon Marché et récemment l’Université Paris-Saclay et l’Ecole Normale Supérieure. Il est également coauteur d’articles parus dans des revues scientifiques. Il représente la France des Arts Numériques au Japon dans le cadre de résidence de la villa Kujoyama en 2017.

Boris Dambly est scénographe, performer et conférencier.
Sa pratique, transversale et protéiforme, vise à dessiner les contours de territoires utopiques et de
zones autonomes temporaires.
Il vit et travaille à Bruxelles. Né en 1985 en Wallonie, il débute son cursus artistique en Angleterre, à l’université d’Art et de Design de Derby puis décide de rentrer en Belgique. Après un passage en faculté de philosophie de l’Université libre de Bruxelles, il s’inscrit à l’Ecole nationale des Arts visuels de la Cambre où il obtient son master en scénographie, puis passe l’agrégation en arts plastiques. Il a fondé la plate-forme de performance RE:c, grâce à laquelle il participe à différents festivals tels que Trouble en Belgique, Interakcje en Pologne, PPP en Suisse, Asiatopia en Thaïlande, Pan Asia en Corée du Sud et Do disturb au Palais de Tokyo. Il fonde ensuite le collectif Ghost Army avec lequel il intervient dans le cadre du festival Signal à Bruxelles, au théâtre de la Balsamine et au Centre Wallonie- Bruxelles de Paris.
En qualité de scénographe, il a notamment collaboré pour les projets portés par Thibaut Wenger, Claude Schmitz ou Valérie Cordy. En 2023, il représente la Belgique dans le cadre de la quadriennal de scénographie de Prague.
Comme pédagogue, il intervient régulièrement en qualité de conférencier à l’Ecole nationale supérieure des Arts Visuels de la Cambre, à la Fabrique de Théâtre de Frameries et à L’Insas - Institut national supérieur des arts du spectacle et des techniques de diffusion.

Céline Lellouche est designer d’environnement, styliste et graphiste.
Elle vit et travaille à Bruxelles où elle est née en 1982. Après une pratique intensive de la danse, elle débute son cursus artistique en cours de dessin d’architecture et modèle vivant en Académie, et s’incrit à l’école nationale des Arts Visuels de la Cambre en où elle obtient son master de Design d’environnement/Architecture d’intérieur sous l’enseignement d’Elie Levy puis son agrégation en Art Plastiques.
Parrallèlement à son travail chez les architectes Delacroix&Friant et le bureau d’architecture V+, elle se forme en stylisme à Saint-Luc puis développe trois collections de vêtements dont MANIFESTO composée de pièces uniques entièrement issus de récupération textile. Sa dernière collection est récompensée par le MAD Home of Creators, et le parcours MODO.
Sa pratique l’amène à être costumière pour le théâtre, la danse et le cinéma, professeure de couture et graphiste pour divers projets artistiques.
En 2017, elle intègre en tant que styliste-formatrice la structure CYCLUP, un projet d’économie circulaire et d’insertion socio-professionnelle du CPAS de la Ville de Bruxelles, pour lequel elle crée la charte graphique. Elle signe régulièrement le design d’environnement des espaces d’activités en qualité d’architecte d’intérieur.

Carlotta Bailly-Borg vit et travaille à Bruxelles.
Elle est diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Arts de Cergy en 2010 et a été artiste en résidence au Pavillon du Palais de Tokyo en 2013. Elle a été nominée pour le 22e Prix Fondation Pernod Ricard à Paris en 2022 et a présenté son travail dans de nombreuses expositions, notamment au MO.CO, Panacée à Montpellier, au CAC Brétigny en 2023, chez Praz Delavallade à Paris, au Ballon Rouge Collective à Bruxelles, à la Vitrine Gallery à Bâle en 2022, à la Fondation Van Gogh à Arles, à la Friche la Belle de Mai et la Traverse à Marseille en 2021, au Goldsmiths CCA à Londres, à la Efremidis Gallery à Berlin, au Palais de Tokyo à Paris en 2020, chez Bosse&Baum à Londres, à Island à Bruxelles, à la Fondation Ricard à Paris en 2019, à la Galerie Sultana à Paris, à la Baltic Triennial à la South London Gallery et à Tallinn en 2018, au DOC à Paris, au Studio Amaro à Naples, à l’Attic à Bruxelles, au CNEAI à Chatou en 2018, chez Karma International à Los Angeles en 2016, à l’Espace II de la Galerie Nathalie Obadia à Paris, à Onomatopée à Eindhoven en 2015.

Cécile Beau vit et travaille entre Paris et le Morbihan. Elle est diplômée de l’École des Beaux-Arts de Tarbes en 2001, et de Marseille en 2003. Elle a fait partie de la promotion 2006 – 2008 du Fresnoy, studio national des arts contemporains de Tourcoing. Lauréate du prix Crédit agricole du Salon de Montrouge, du prix Découverte des Amis du Palais de Tokyo en 2011, du prix Roger Pailhas 2015 (Artorama, Marseille) ; elle a réalisé Traversée avec Nicolas Montgermont, une commande publique de Bordeaux-Métropole pour la station de tramway de Blanquefort en 2017. Cécile Beau a participé à plusieurs résidences d’artiste et réalisé de nombreuses expositions collectives en France et à l’étranger : Moca Shenzen en Chine, Abbaye de Maubuisson, Centre culturel Kirchner à Buenos Aires, Palais de Tokyo, Voyages à Nantes, Berlin Atonal – Festival for Sonic and Visual Art, L’art dans les chapelles, Bhubaneshwar Art Trail en Inde, Galerie A.M.180 à Prague, Tchéquie […]
Son travail a également été présenté lors d’expositions monographiques, à la Galerie 22,48m2 Paris, la Maison des Arts de Malakoff, Galerie Octave Cowbell, Metz, la Péniche Pop à Paris, le CAB Grenoble, Atelier Vortex Dijon […]
De nombreux critiques ont écrit sur son travail : Julie Crenn, Daria de Beauvais, Thomas Schlesser, Natalie Desmet, Julien Bécourt, Leïla Simon…

Cindy Coutant est artiste, éditrice et chercheuse. Son travail sonde le désir du vivant de se relier aux êtres et aux choses, la coévolution entre espèces ou techno-espèces, et le besoin propre à l’humain de donner un sens aux informations du monde. Ses installations, films et lectures augmentées sont proches du genre de la science-fiction. Ils explorent différents problèmes comme l’amour en temps d’espionnage technologique, l’économie affective, la grammaire de l’anxiété, l’histoire secrète des technologies ou les récits alternatifs de la création du monde.
Sa thèse de création établit une généalogie de la critique minoritaire de la technologie pour actualiser notre rapport au futur. Elle envisage l’inquiétude des corps et l’indétermination des affects comme des enjeux cruciaux pour le complexe militaro-industriel, mais aussi comme fondement d’un autre récit technologique.
En 2020, Cindy Coutant fonde l4bouche avec Estelle Benazet. Le duo traduit, écrit, expose des réalités brutales et des preuves d’altérités radicales engendrées par le capitalisme tardif.
Son travail a été présenté en Europe, en Amérique du Nord et en Asie, dans des lieux tels que Ars Electronica, Linz ; Mamco, Genève ; Queer Sicilia film festival, Palais de Tokyo, Paris; La Panacée, Montpellier ; SPOT, Taipei ; Berlin Porn Film Festival, Berlin ; CPH : DOX, Copenhague ; The Living Art Museum, Reykjavik ; La Maison de la Littérature, Québec ; Les Magasins Généraux, Pantin, et a reçu le prix CIC pour l’art contemporain (2018), un prix de distinction (animation par ordinateur) à Ars Electronica (2019), une mention révélation numérique par l’ADAGP (2020).

Théo Pożoga est un musicien électronique et artiste sonore français installé à Berlin. Son travail explore les notions d’affect, de temps et d’espace à partir de matériaux sonores dits «populaires» qu’il mêle à des méthodes de composition et de diffusion experimentales. Ses oeuvres audiovisuelles ont été exposées à Berlin à Gr_und, à l’Institut Français, à la Haus Der Statistik ainsi qu’au sein du Center For Unfinished Business à l’exposition Transmediale en 2020. Sous le nom de Strip Steve, il publie de nombreux EP et l’album Micro Mega au sein du label berlinois Boysnoize Records. Il collabore avec Cindy Coutant depuis plusieurs années, notamment pour la création musicale et le design sonore de son film Télédésir ainsi que pour ses performances/lectures augmentées, au Printemps de Septembre à Toulouse en 2018 et à la Gaîté Lyrique, à Paris en 2022. Iels cosignent la mixtape Sounds of Earth part. 2: Afterlife en 2023, commande du FRAC Corsica.

Darius Dolatyari-Dolatdoust est un artiste, performeur, chorégraphe et designer, d’une mère Franco-Germano-Polonaise et d’un père Franco-Iranien. Il vit et travaille entre Marseille et Bruxelles. Il a notamment créé des costumes et des scénographies pour les créations de Pau Simon (La grande remontée), Liam Warren (Merge), Grégoire Schaller (Ekkrino, Matà, Ordeal by water) et Renaud Dallet (Voir, toucher, s’aimer fort). Il a présenté son travail performatif dans des institutions européennes telles que le Wiels (Bruxelles), le Stedelijk Museum (Amsterdam), le Mudam (Luxembourg), le Momu (Anvers), le M Leuven (Louvain), le 19M (Paris), la Villa noailles (Hyères), Centrale Fies (Dro), Buda Kunstencentrum (Courtrai), Atelier 210 (Brussels), Spazio K(Prato).

Douglas Eynon est né à Lewisham (Royaume-Uni), Douglas Eynon vit et travaille actuellement à Bruxelles et Paris. Douglas Eynon expose régulièrement dans des expositions individuelles et de groupe dans des institutions et des galeries à travers l’Europe et à l’international. Il travaille régulièrement avec des institutions pour animer des ateliers créatifs. Ces collaborations
donnent lieu à des oeuvres à part entière. Il a participé à des résidences en Europe et à Los Angeles, et il a également été tuteur invité et membre de jurys dans des écoles d’art belges, comme La Cambre et l’Ecole75.

Elodie Antoine vit et travaille à Bruxelles (Galerie Aeroplastics Contemporary). Diplômée en 2002 de l’atelier sculpture de l’ENSAV, La Cambre de Bruxelles. Elle pratique la sculpture souple, (crochet, couture, broderie, feutre, maille) – dessin - installations vidéo. Elle expose ses travaux depuis 1997, notamment en France, Slovénie, Corée, au Chili, en Suède …
Elodie Antoine invente des objets hybrides mêlant des éléments issus d’univers dissemblables, voire contradictoires; un rouge à lèvres en forme de mèche à béton, des centrales nucléaires en dentelle, une culture de bacilles en broderie, des tuyauteries en feutre ou des usines en tissus matelassés… Dans ses installations il arrive qu’un élément se reproduise jusqu’à coloniser l’espace -des champi- gnons textiles dans une forêt à Zwalm, ou même les moulures d’un plafond. Ses éléments ordinairement inanimés se voient dotés d’une vie propre, contaminent l’espace comme le ferait un champignon, une moisissure, bousculant l’ordre établi et suscitant des sentiments tour à tour de curiosité, d’attraction et de répulsion.

Ethel Lilienfeld est une artiste visuelle et vidéaste française vivant à Bruxelles. Diplômée d’un master en Arts visuels à La Cambre (Bruxelles) en 2020, puis de l’Agrégation en 2021, Ethel Lilienfeld poursuit son travail au Fresnoy - Studio national des arts contemporains. Elle a récemment obtenu plusieurs prix : bourse de production de la Fédération Wallonie-Bruxelles
(2022) ; Prix du public, Brussels Videonline Festival #2 à LA CENTRALE (2021) ; Prix Cocof (Commission communautaire française) à la Médiatine (2021) ; Prix des Amis de la Cambre (2020).

L’artiste d’origine belge, Fabienne Francotte, réside entre Bruxelles et Colombo au Sri Lanka. Sa pratique artistique débute il y a 20 ans alors qu’elle étudiait la calligraphie arabe à Bruxelles. La composition minutieuse de l’écriture exigeait une approche ritualisée fondée sur des gestes forts. Les lignes denses et intentionnelles ont laissé place à la fluidité dans ses oeuvres. Fabienne utilise la ligne noire pour raconter ses histoires. Souvent inspirée par les personnes qu’elle rencontre, elle interprète le chaos de la condition humaine. A l’état brut. Mettant en avant des caractéristiques externes et physiques, ses oeuvres permettent d’entrevoir l’âme de chaque être. Elle révèle un monde humain intérieur, parfois perturbant. Néanmoins empreint d’une grâce certaine. À travers son art, Fabienne devient un canal involontaire de l’âme. Ses portraits racontent la vie dans sa lutte quotidienne, mettant en scène des apparences, des expressions et des gestes distinctifs. Ses personnages sont tous ordinaires et anonymes. Aujourd’hui, Fabienne s’approprie de nouveaux supports comme le textile et le texte, la sculpture travaillant la terre, la céramique et le bronze.

En 2022, le Lieu Unique à Nantes lui dédie une première exposition monographique, Soleils martiens (20 mai-28 août). Depuis 2020, elle reçoit la commande d’oeuvres pérennes comme pour le Grand Paris Express dans le cadre du programme « Tandem » en collaboration avec l’agence d’architecture Dietmar Feichtinger ou encore dans le cadre des Nouveaux commanditaires pour la ville de Louvain (Belgique). En 2019 elle est lauréate du prix de la Fondation Vasarely et artiste professeure invitée au Fresnoy Studio national des arts contemporains (Tourcoing), son installation Eclipse rejoint cette même année les collections espagnoles, Beep Collection Electronic Art (Espagne) ainsi que la Fondation Iberdrola (Espagne).

Son travail a été présenté au Centre Pompidou, Nuit Blanche, Le Centquatre 104, La Fab Agnès b (Paris), Le Fresnoy Scène nationale (Tourcoing), La Fondation Vasarely (Aix-en- Provence), Abbaye de Maubuisson (Saint-Ouen l’Aumône), 500 ans du Havre (Le Havre), State Studio (Berlin), Watermans Arts Center (Londres), New Art Space / Sonic Acts (Amsterdam), TBATeatrodoBairroAlto (Lisbonne), ArsElectronica (Linz), Elektra Festival (Montréal), Day For Night (Houston), OCAT (Shanghai), Aram Art Museum (Goyang, Corée), etc.

Son exposition monographique «Khépri, Sortir au jour» est présentée à l’Abbaye de Maubuisson jusqu’au 3 septembre 2023.

Le travail d’Hugo Servanin consiste à mettre en résonance les mythologies et représentations qui façonnent nos corps et les propriétés des matériaux et des technologies qu’il emploie. Ses recherches se sont d’abord concentrées sur le lien qu’il y avait entre le corps et les représentations qu’on en faisait. Il exploitait alors les codes inhérents à la sculpture et aux chairs : les défauts d’un moulage avaient, par exemple, valeur de cicatrices. Plus tard, il utilise des matériaux plastiques et mouvants afin de donner symboliquement vie aux corps qu’il façonne : un plâtre qui pourrit marque la fin de vie d’un corps ; une porcelaine qui se brise, la fragilité d’un os.

Johan Muyle est né à Charleroi en 1956 et vit et travaille en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Il a exposé dans des galeries privées ou des centres d’art publics situés en Allemagne, en Autriche, en Belgique, au Brésil, au Chili, en Chine, à Cuba, en Corée, au Danemark, en Espagne, en France, en Italie, au Royaume-Uni, en Palestine, aux Pays-Bas, en Pologne, … ses oeuvres sont présentes dans des collections publiques et privées européennes et nord-américaines et il participe régulièrement à des foires ou biennales internationales d’art contemporain internationales.

Kurt d’Haeseleer est le directeur artistique du WERKTANK, une plateforme belge de production et distribution pour les arts qui travaillent avec les nouvelles technologies dont la mission principale est la production et la distribution d’installations artistiques qui explorent la relation entre la technologie et la perception.

D’Haeseleer a lui-même produit plusieurs vidéos et installations vidéo interactives, telles que «Scripted Emotions», «Fossilization» et «S CKMYP», qui ont pu être vues lors de festivals et d’expositions internationaux comme Transmediale, IFFR, Mutek, Biennale Nemo,… à Rotterdam, Tokyo, Montréal, Paris, Berlin …

Il travaille aussi régulièrement comme artiste visuel pour le théâtre, la danse et l’opéra, et réalise également ses propres performances audiovisuelles. Il a travaillé avec Guy Cassiers, Georges Aperghis, Thomas Ryckewaert, Hermes Ensemble, Isabella Soupart, Jon Hassell, Ictus, Ief Spincemaille, Peter Verhelst, … Il collabore depuis 2012 avec le compositeur et musicien français Franck Vigroux, notamment sur les spectacles Flesh, Forêt, Centaure, Chutes, H et The Island.

Leo Luccioni vit et travaille entre la Belgique et la Corse.

Son travail a fait l’objet d’expositions personnelles, en 2020, à Everyday Gallery à Anvers, en 2021, à NADA New York et à Stems Gallery à Bruxelles et en 2022 au Palazzo Monti à Brescia et à la Chapelle des Dames Blanches à la Rochelle.

Il a participé à des expositions au Garage Rotterdam, à la Fondation Boghossian, au Studio-Orta, à la New Space, à Cassina Project et, dans différentes foires à Paris, Milan, Miami, Hong kong et Dubaï.

Il a été récompensé par le prix Jeune Artiste Belge en sculpture et installation en 2021.

Magali Daniaux & Cédric Pigot travaillent autant la terre que le pixel. Ils s’intéressent aussi bien aux impacts du changement climatique avec ses arrières plans culturels, socio-économiques et stratégiques, qu’aux pratiques ancestrales proches de la nature, ou aux derniers avatars de la technologie. À la croisée de l’organique et du numérique, leur art composite peut aussi bien prendre la forme de sculptures, d’installations, de dessins ou de textes poétiques et littéraires, voire de contes de science-fiction.

Maarten Vanden Eynde (Belgique, 1977) est un artiste visuel diplômé en 2000 du département des médias libres de la Gerrit Rietveld Academy à Amsterdam (NL), qui a participé en 2006 à la MSA Mountain School of Arts à Los Angeles (États-Unis) et a terminé un cursus de troisième cycle en 2009 à HISK Higher Institute for Fine Arts à Gand (BE), où il est un intervenant - tuteur régulièrement invité.

Depuis 2020, il est doctorant à l’Université de Bergen en Norvège, se concentrant sur l’histoire et l’évolution des dispositifs de mémoire externe. En 2017, il a été nommé pour le premier Prix d’art belge et a remporté le Prix du public. En 2005, avec Marjolijn Dijkman, il a fondé “Enough Room for Space”, une initiative artistique interdépendante qui développe et coordonne des événements, des résidences, des projets de recherche et des expositions à l’international.

Parmi les expositions personnelles récentes figurent : ‘Exhumer le futur’ à La Kunsthalle Mulhouse, FR (2022); ‘Tracing Memories’ à la galerie NOME, Berlin, DE (2022); ‘Digging up the Future’ à Mu.ZEE, Ostende, BE (2021).

Les expositions de groupe récentes comprennent : Beaufort 21 Triennal, BE (2021); Z33 House for Contemporary Art, Design & Architecture, Hasselt, BE (2020); Museum Morsbroich, Leverkusen, DE (2020); Tallinn Photomonth - Biennale d’art contemporain, EE (2019); 6ème Biennale de Lubumbashi, RDC (2019); RIBOCA/Biennale internationale d’art contemporain de Riga, Riga, LV (2018); Prix d’art belge 2017, Bozar, Bruxelles, BE (2017)…

Après un parcours d’ingénieur du son à Montréal puis à Paris, Max Sister poursuit son travail de recherche sonore et artistique à l’école supérieure d’art d’Aix-en-Provence. Il privilégie les interventions in situ et utilise des éléments pauvres et naturels tels que l’eau, le feu, la poussière mais aussi immatériels tels que la lumière, le son, la vibration pour en révéler leurs qualités naturelles intrinsèques. Par des opérations de soustraction, d’amplification ou d’empreinte, son travail fixe l’attention sur l’imperceptible, le temps d’une abstraction. Ses réflexions portent plus généralement sur les rapports entre l’humain et son environnement en proposant au visiteur de faire l’expérience de transformation naturelles de la matière. Le regardeur est invité à plonger dans des seuils de perceptibilité, dans des formes d’attentions particulières à des micros-phénomènes. Le visiteur est souvent amené à ralentir et à s’engager physiquement dans des déplacements. Ses oeuvres propose des expériences physiques et mentales, des espaces de contemplations et de réflexions. Diplômé de l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence en juin 2022, Max Sister a présenté son travail au Frac PACA, à la Fondation Vasarely, au festival Actoral, à SOMA et à la Fondation Agnès B…

Mehryl Ferri Levisse (vit et travaille à Casablanca et en France) est un artiste franco-italien. Ferri Levisse a exposé ses oeuvres dans des musées, des galeries et des biennales internationales, notamment au Centre Pompidou (Paris), au Musée des Arts Décoratifs (Paris), à la Biennale Internationale de Casablanca, au Musée Arthur Rimbaud (FR), à l’International Center of Photography (New York), à l’Institut Français de Casablanca (Maroc), à la Catinca Tabacaru Gallery (New York), à la Bertrand Grimont Galerie (Paris), à la Biennale Internationale de la Marionnette (FR), à la Biennale Internationale de Poésie (FR), à Bienalsur (Buenos Aires, Argentine), à la CDA Gallery (Casablanca), à la Cité Internationale de la Tapisserie d’Aubusson (FR), au SCAD Museum of Art (Savannah, USA), au FRAC Alsace (Sélestat), au Musée de Picardie (Amiens), à l’Institut Français de Madrid (ES), au Musée des Beaux-Arts de la Chaux-de-Fonds (CH), à la Biennale BISO (Burkina Faso), à Yango II (Biennale Internationale de Kinshasa, République Démocratique du Congo), à La Villette (Paris), à Nuit Blanche (Paris), au Mo.Co Hôtel des collections (Montpellier), à la BPS22 Musée d’Art Contemporain (BE), à la Luxembourg Art Week Art Fair (LU), à la 1.54 Marrakech Art Fair (Maroc), au Musée des Antiquités (Rouen), au Château Dufresne (QC).

Les oeuvres de Ferri Levisse font partie de différentes collections privées et publiques, telles que le SCAD Museum, le FRAC Alsace, le Musée de la Chasse et de la Nature, la collection de livres d’artistes du MoMA ou la bibliothèque du Metropolitan Museum Thomas J. Watson.

Activiste et militant, Ferri Levisse est engagé dans la lutte pour les droits de la communauté LGBTQIA+. En 2018, il a crée le Travball, un jeu inclusif joué par les drag queens et le public pour déconstruire et lutter contre l’homophobie dans le sport. En 2021, il obtient la bourse de la DILCRAH, Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT pour le Travball.

Cécile Beau vit et travaille entre Paris et le Morbihan. Elle est diplômée de l’École des Beaux-Arts de Tarbes en 2001, et de Marseille en 2003. Elle a fait partie de la promotion 2006 – 2008 du Fresnoy, studio national des arts contemporains de Tourcoing. Lauréate du prix Crédit agricole du Salon de Montrouge, du prix Découverte des Amis du Palais de Tokyo en 2011, du prix Roger Pailhas 2015 (Artorama, Marseille) ; elle a réalisé Traversée avec Nicolas Montgermont, une commande publique de Bordeaux-Métropole pour la station de tramway de Blanquefort en 2017. Cécile Beau a participé à plusieurs résidences d’artiste et réalisé de nombreuses expositions collectives en France et à l’étranger : Moca Shenzen en Chine, Abbaye de Maubuisson, Centre culturel Kirchner à Buenos Aires, Palais de Tokyo, Voyages à Nantes, Berlin Atonal – Festival for Sonic and Visual Art, L’art dans les chapelles, Bhubaneshwar Art Trail en Inde, Galerie A.M.180 à Prague, Tchéquie […]

Son travail a également été présenté lors d’expositions monographiques, à la Galerie 22,48m2 Paris, la Maison des Arts de Malakoff, Galerie Octave Cowbell, Metz, la Péniche Pop à Paris, le CAB Grenoble, Atelier Vortex Dijon […] De nombreux critiques ont écrit sur son travail : Julie Crenn, Daria de Beauvais, Thomas Schlesser, Natalie Desmet, Julien Bécourt, Leïla Simon…

Nicolas Kyrillou, est diplômé des Beaux-Arts de Lyon (2021 et des Beaux-Arts de Paris en 2023. Après le lycée, il intègre l’armée pour son service militaire obligatoire où il passe son temps à observer la Zone Morte, le territoire qui divise Chypre en deux. Actuellement vit et travaille ente Paris et Nicosie, son travail en sculpture et multimédia se concentre autour de la question de la division de son pays et sa ville de naissance, Nicosie. Sa technique de prédilection est le moulage, en plâtre ou encore en toile de jute et en terre. Son travail a été exposé au Musée du Louvre dans la salle de la Grèce préclassique, au Palais de études de Beaux-Arts de Paris (expositions collectives : Crush, Mondes Nouveaux etc.), à la galerie Plateforme et à l’Université de Genève. En automne 2023, il sera résident à la Fundacin Casa Wabi de Puerto Escondido au Mexique.

Pierre Renucci, diplômé de l’école des Beaux-Arts de Toulon, poursuit ses études à l’école des Beaux-Arts de Paris au sein de l’Atelier Arndt et du laboratoire matière/espace.

Il s’intéresse à concevoir un imaginaire concret et imperceptible en mélangeant des codes astrophysiques et industriels notamment à travers l’utilisation de matières naturelles. Il étudie leur(s) état(s) afin de les positionner dans une dynamique et un comportement singulier à leur environnement. Il leur donne alors une dimension de système dont les éléments s’équilibrent ensemble.

Les états traversés par ces composants distincts permettent de cibler certaines caractéristiques de l’assemblage, in situ ou non, de leurs relations fragmentaires vers leurs totalités.

Espaces, matières, temps vont alors penser à contenir des situations concrètes, et figer un moment de rencontre interstitielle et immanente.

Après ses études d’ingénieur du son à l’INSAS à Bruxelles, Raymond Delepierre se dirige vers le laboratoire artistique sonore, l’expérimentation et la diffusion du son à destination du spectacle vivant. (Il a composé une cinquantaine d’environnements sonores pour le théâtre et la danse).

Il nourrit une grande curiosité autour du matériau sonore, de sa représentation physique en un corps autonome, de son implication dans des domaines aussi diversifiés que les arts de la scène, l’architecture, l’environnement urbain, la recherche scientifique, les arts plastiques.

Cheminant dans différentes disciplines, le travail de Raymond Delepierre trouve son origine dans une approche singulière sur la posture de l’écoute, et tout particulièrement dans le son utilisé comme vecteur de formes et de narrations d’espaces qui se prêtent à la création de ses installations. Il utilise les volumes acoustiques et leurs champs réactifs de diffusion auditive et de monstration, une forme d’écoute in situ qui explore et expérimente les formes sonores particulières d’un lieu, d’une temporalité ou d’un contexte.

Ses collaborations multiples le mènent à côtoyer des artistes plasticiens du sonore, des designer ou des musiciens tels Baudouin Oosterlynck (Be), Timo Van Luijk (Be), Zoe Schoenherr (Uk), Seijiro Murayama (Jp), Silvia Hatzl (De), Bongsu Park (Ko), Adele Dupret(Be), Taku Sugimoto (Jp), Daniel Duchamp (Be),Florence Cats (Be), Leo Duplex (Fr), Roberta Gigante (It), Fabrice Samyn (Be), Dominique Vermeesh (Be) …pour lesquels il crée des partitions «sonore/bruitiste/expérimentales» .

Raymond Delepierre reçoit le Prix de la Critique 2015 (décerné par l’ensemble de la presse du spectacle en Belgique/francophone) dans la catégorie « meilleure création artistique et technique » lors de sa création sonore & visuelle p o u r le spectacle « Intérieur Voix » – Création au Théâtre du Rideau de Bruxelles en novembre 2014. Reprise – saison 2019/2020.

Sarah Caillard vit et travaille entre Paris et Bruxelles. Elle obtient un master en 2014 à l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre et devient Lauréate de la bourse Moonens. Sarah effectue plusieurs résidences depuis et expose en Europe et à l’étranger notamment à Island Bruxelles, le Ravi à Liège, The Cabin à Los Angeles, La friche Belle de Mai à Marseille.
En 2022-2023 elle est en résidence à la Cité internationale des arts de Paris. Son exposition personnelle Casting ouvre à 10N Bruxelles en septembre 2023, où on peut apprécier
sa pratique pluridisciplinaire.

Méta Être né.e en 1993 dans le corps de Justine Pannoux et travaille entre Paris, Nouméa en Nouvelle-Calédonie/Kanaky et la sphère numérique. Iel étudie à la Haute École des Arts du Rhin puis à l’école d’arts la Esmeralda à Mexico. En 2016, iel intègre le post diplôme Offshore de l’école d’arts de Nancy à Shanghai. Son travail a été présenté au musée de la Femme de Mexico, en solo show au Bazaar Compatible à Shanghai, durant l’exposition collective 100% L’EXPO. Dans le même temps, iel part en résidence de recherche en Guyane puis en République Démocratique du Congo (RDC) et dernièrement à Porto.

Dans sa pratique Shivay La Multiple, apprend à la raison le langage du rêve. Iel s’inspire du concept de la poétique de la relation tout en restant est influencé.e par son enfance en Nouvelle-Calédonie/Kanaky, ainsi que par les multiples lieux qu’iel a traversé.e. Iels serpente entre l’espace digital et tangible, entre le macro et le micro pour faire émerger de nouveaux récits, des plurivers, multivers des diamondes.

Depuis trois sa recherche se concentre sur le Fleuve en tant qu’entité physique, politique, économique, spirituelle et poétique. Iels c’est laissé porter le long des différentes personnalités de cette entité: Maroni, Congo, Rhone, Saône, Sénégal, Casamance, Seine, des chutes Itanda sources du Nil et Douro.

Skall vit et travaille entre Paris et Vendôme.

Après des études peu convaincantes à L’ENSAAMA et aux Beaux-Arts de Paris entre 1979 et 1984, Skall expose son travail de façon autonome depuis 1981 en France et à l’étranger, auprès de la Galerie Farideh Cadot, Galerie Mario Mauroner (Vienne), Lumen Travo (Pays-Bas), Toot Yung Art Center (Thaïlande), Caroline Smulders (Paris)… Il exposa collectivement son travail avec la Galerie Thaddaeus Ropac (expositions Sous le manteau -1997 et Bingo -2002), aux ateliers européens de Bologne Officina Europa en 1999 (commissaire Renato Barilli), à New York, Miami, Chicago et au programme Métissage du CNAP dans diverses villes de tous les continents… Depuis 2008 (Nuit Blanche), il collabore régulièrement avec le Générateur de Gentilly. En 2023, il participe à l’exposition « Symbiosium » à la Fondation Fiminco produite par le Centre Wallonie-Bruxelles/Paris.

Ses oeuvres sont présentes dans plusieurs Musées en Europe, au Groninger Museum et à la collection Caldic (Pays-Bas), Au Fond National d’Art-Contemporain, Au Musée Bertrand (Châteauroux), Musée de la Poste (Paris), Musée de la Chasse et de la Nature (Paris) et au FNAC…

Skall a reçu le prix Villa Médicis Hors les Murs pour L’inde en 1993.

TATIANA WOLSKA est une artiste d’origine polonaise, diplômée de la Villa Arson à Nice (FR) en 2007. Elle vit et travaille à Bruxelles.

Tatiana Wolska a débuté sa carrière artistique à la Villa Arson de Nice. Lauréate du Grand Prix du Salon de Montrouge, elle est invitée par la Fondation Pierre Bergé pour une exposition personnelle au Palais de Tokyo en 2014. Depuis lors, son travail est régulièrement montré par des institutions internationales, notamment le Frac Corse et le Frac PACA (FR) en 2016, la Villa Empain à Bruxelles (FR) et l’Arsenal à Poznan (PL) en 2018, la Villa Datris à Paris (FR) en 2020, le château de Chamarande (FR) ou le projet Sculpture in the City à Londres (UK) en 2021. Au printemps 2024, un solo show lui sera consacré au Midlands Arts Centre à Birmingham (EN) et en mai elle fera également partie d’une exposition collective « Sculpture en l’Île», initié par le projet COAL, sur l’île Nancy à Andrésy (FR).

VIVIEN ROUBAUD vit et travaille à Bruxelles, Belgique. Diplômé du DNESP, à l’École nationale supérieure d’art de la Villa d’Arson (Nice) en 2011.

Parmi ses expositions récentes : «Résidence secondaire,” Memento (Auch, 2022); «En marge des fabriques», musée d’Art et d’Industrie, (Saint Etienne, 2022); “Scalaire,” CCCOD (Tours, 2020); “Univers Encapsulés,” Creux de l’Enfer (Thiers, 2019); “Vide secondaire,” Micro Onde, Centre d’art de l’Onde, (Vélizy-Villacoublay, 2019), “Species and beyond”, KIKK Festival, (Namur 2018), “Livro Do Desassossego”,Gyeongnam Art Museum Changwon, Republic Of Korea 2018.

Bohuslav Vasulka (Woody) naît à Brno en Tchécoslovaquie le 20 janvier 1937. En 1960, il s’installe à Prague et en 1965 il émigre à New York. De 1952 à 1956, il étudie la métallurgie et la mécanique à l’école d’ingénierie industrielle de Brno dont il obtient un baccalauréat en 1956. Il est aussi diplômé de la Faculté du cinéma et de la télévision de l’Académie des arts de la scène (Prague, République tchèque). Parallèlement à ses études dans les années 1950, Woody Vasulka écrit de la poésie et tourne des courts métrages. À son arrivée aux États-Unis en 1965, il réalise des documentaires indépendants tout en travaillant comme monteur de films industriels chez Harvey Lloyd Productions (New York, N.Y., États-Unis). L’année suivante, à la demande des architectes Woods et Ramirez, il collabore au développement de films conçus pour dispositifs de projection à écrans multiples, présentés dans le pavillon américain d’Expo 67 à Montréal. En 1968, Woody Vasulka se livre à ses premières expériences avec l’image électronique et met de côté la forme cinématographique au profit de la vidéo.

Woody Vasulka décède le 20 décembre 2019 à son domicile de Santa Fe, Nouveau-Mexique, États-Unis.

Les Heures Sauvages sont constituées d’une anarkhè-exposition - néologisme qui m’a été inspiré
du concept d’anarchitecture et du travail de Gordon Matta-Clark et ce pour qualifier une morphologie
singulière d’exposition, qui n’entend pas en être l’antithèse. Une anarkhè-exposition se définit par son
ontologie nomade - elle est pétrie d’oeuvres développées en In-Situ qui pour certaines sont éphémères
et n’auront existé que par le souvenir qu’elles auront laissé à celles et ceux qui les auront vues, elles
deviendront mythologies, souvenirs – une anarkhè-exposition est un territoire où cohabitent des oeuvres
matérielles et immatérielles, comme des oeuvres sonores et où des traces d’agentivités persistent dans
l’espace : archives, artefacts de gestes performatifs développés lors de sa mise en acte. Une anarkhè-
exposition donne à imaginer ce qui y fut vécu et à projeter des états postérieurs. Elle est le réceptacle
de performativités humaines et non humaines – où est célébré autant le « génius loci » d’artistes que
d’éléments comme dans ce cas de figure de l’eau, du végétal. Elle échappe par principe à sa totale
maîtrise et à toute aspiration à la conservation.

Dans son régime conditionné par le commissariat, cette anarkhè-exposition existera l’espace de 13
jours, pour entrer en frankensteinisation, muter et être cédée au dessinateur Frédéric Coché, qui en
fera son récit au travers de la création de dessins.

Avec :
• Abraham Poincheval : Ours (Technique mixte - 86 × 130 × 30 cm - 2014 - Courtesy Collection privée)
• Amelie Bouvier : Quadrivium (2021 – en cours), Quadrivium I (Deux objets, acier et bois, 120 × 45 × 43 cm chacun
2021), Quadrivium II ( Néon, circuits électriques, bois, papier, phototransistors, Moteur, câbles électriques, environ 74 x 45 x 30 cm, 2021, Courtesy de l’artiste et de la galerie Harlan Levey Projects)
• Barbara Leclercq  : Corpus Devouring Lines (Créations nouvelles - 2023, continuum en grès céramique émaillé, tailles variable, ici 250 x 50 cm)
• Billy Bultheel : Ballet for Trumpets (Création)
• Bertrand Planes + : Poème en morse (Néon modifié et microcontrôleur, 120x6x6cm, 2023), Perfect Match (Création nouvelle -minitel modifié et microcontrôleur, 40x30x30 cm, 2023)
• Boris Dambly & Céline Lellouche : DAY DREAMERS (Création - Installation, aluminium, ampoules foraines, polystyrènes, jesmonite, 2023)
• Carlotta Bailly-Borg :
In A Solid State (Triptyques bas relief en argile noire chamottée, 2020)
• Cécile Beau & Nicolas Mongermont :
Radiographie (Antenne décamétrique, 460 x 210 cm, récepteur radio, vidéo, projection, système son, 2012)
• Cindy Coutant & Théo Pozoga :
Sounds of Earth Part 2 : Afterlife (Oeuvre en écoute, commande du FRAC Corsica - 2023)
• Darius Dolatyari-Dolatdoust ° :
Room for a self-portrait (Peinture acrylique, 27 x 35 cm, 2020)
• Douglas Eynon  :
Closure (Huile sur bois, 30x60cm, 2022), Aube revoir (Création - huile sur toile, 190x129cm, 2023)
• Elodie Antoine :
Zip thorax (Fermetures éclairs assemblées de tissus crème et métal noir, 32x22x10cm, 2023)
• Ethel Lilienfeld :
Invisible Filter (Installation vidéo à quatre canaux, 2022, Production Le Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains)
• Fabienne Francotte :
La chair des mots (Technique mixte – crayon et pastels à l’huile sur papier peint (marouflé sur toile blanche), 100 x 180 cm, 2012)
• Félicie d’Estienne d’Orves :
Nékromantéion (Série Nébuleuses obscures «Coalsack», Installation, inox poli miroir, miroir sans tain, LED, capteur, électronique sur mesure, 2023)
• Hugo Servanin :
Géant #23 (Verre, acier inoxydable, PMMA, porcelaine, PVC cristal souple, eau, nébuliseur, durites, dispositif électronique, pompes, 190 x 30 x 30 cm, 2021), Objet 25 (assistant médical) (Ordinateur, acier inoxydable, verre, pompe, durites, nébuliseur, stérilisateur UV, eau, 200 x 60 x 60 cm, 2021)
• Johan Muyle :
I Will Never Look Into Your Eyes (Technique mixte, 255X58,5X119cm, 2017)
• Kurt D’Haeseleer :
Animal Locomotion, Plate 921 (Gif vidéo, 2023)
• Léo Luccioni :
Morpheus (Armure gothique européenne en acier brulé fabriquée en Inde, survêtement de sport, chaussure de sport et chaussettes américaines fabriquées en Chine, Turquie et au Maroc, mannequin en plastique fabriqué en Chine, pommes françaises brulées en Belgique, 142 x 103 x 72 cm - taille d’un adulte assis, 2021)
• Magali Daniaux & Cédric Pigot : Tombant (Béton et grès rose, 80 x 18 x 35 cm, 2022)
• Maarten Vanden Eynde : The Last Human (Plastique, composants électriques, 17 x 15 x 20 cm, 2017, Courtesy Collection Rogiers-Declerck)
• Max Sister  : La Débâcle (Installation sonore, glace, corde, hydrophone, haut-parleurs, système d’amplification.
Dimensions variables, 2018 - 2023)
• Mehryl Ferri Levisse ° : Décorateur Naïf & sans titre (Trace de performance - costumes)
• Nicolas Mongermont & Cécile Beau + : Radiographie (Antenne décamétrique, 460 x 210 cm, récepteur radio, vidéo projection, système son, 2012)
• Nicolas Kyrillou  : Trace de passage (Par la série de pièces Archéologie de la Frontière, moulages en plâtre, 152 x 300 cm
2021 – 2023)
• Pierre Renucci  : Le temps des structures (Création In-Situ)
• Raymond Delepierre  : It’s not just in your mind, it’s a reality (Création - première version de cette installation sonore et visuelle, 2023)
• Sarah Caillard :
Wallou (Peinture “green key” 180 x 260 cm, potence en bois, métal, pampilles cristal, chaîne en acier
2021),
Venus (Béton armé, polystyrène, acier, micro bille rétro réfléchissante, Carbaurandum, résine, pigments, 170x40x45cm, 2023)
• Shivay La Multiple  :
Ode à l’Igname (Trace de performance)
• SKALL :
Envie de vie (Matériaux : céramique, verre et porcelaine, bijoux, 136 x ø 33 cm, 1994)
• Tatiana Wolska  :
Réarrangement (Installation In Situ - bois et vis, 2023)
• Vivien Roubaud :
Écailles, nickel, titane, cuivre, verre, douze volts (Globe de verre, fils à mémoire de forme, ailes de papillons naturalisés, laiton, électronique de gestion, 39 x 21 x 21 cm, 2022)
• Woody Vasulka :
Time / Energy Objects Series* (Série photographique, 1975, Courtesy Collection Liedts – Meesens)

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