16 mai 2025
Symbiosium²

Laure Limongi développe un geste transdisciplinaire, issu de l’écriture et tissant des liens vers la performance, les arts visuels, la musique mais aussi l’histoire ou les sciences. Ses livres les plus récents témoignent d’un goût pour le protocole et réinvestissent une forme de subjectivité tout en explorant la rigueur de l’enquête, ils font partie d’une démarche artistique plus globale impliquant la performance et l’installation – voir le récent Service des Panacées notamment présenté au Centre Wallonie Bruxelles en 2025 (www.panacees.com). Laure Limongi a publié treize ouvrages (roman, poésie, essai…) dont L’Invention de la mer (Le Tripode, 2025), Ton cœur a la forme d’une île (Grasset, 2021), On ne peut pas tenir la mer entre ses mains (Grasset, 2019, Prix du livre corse, Prix de la collectivité de Corse), Anomalie des zones profondes du cerveau (Grasset, 2015, sur la liste du prix Médicis). Ses performances et installations sont programmées en France et à l’étranger, récemment à la Villa Médicis à Rome, dont Laure Limongi a été pensionnaire en 2023-2024, au festival Extra ! du centre Pompidou, au Frac Sud…

Lecture d’un extrait par son autrice.

2123 : condamnée par les catastrophes dont son délire fut la cause, l’espèce humaine n’a trouvé d’autre solution à sa survie que de muter. Femmes et hommes se sont hybridé·e·s avec des espèces aquatiques pour survivre au chaos climatique, aux pandémies et à la raréfaction des ressources. Des écrivain·e·s – né·e·s de ces croisements avec des cétacés, des poulpes, des crabes – inventent de nouvelles littératures et, par sympathie, essaient encore de nous sauver. Leurs armes ? La poésie, l’amour, la révolte, le rêve. L’Invention de la mer raconte cette histoire dans une polyphonie céphalopode, cétacée, crustacée… Laure Limongi en livre un extrait.

Laure Limongi © Rita Scaglia

Laure Limongi © Rita Scaglia

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